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EAN : 9782302037540
124 pages
Soleil (02/04/2014)
3.66/5   61 notes
Résumé :
Une adaptation fougueuse d'un monument de la littérature américaine, rythmée au gré des vents et des passions humaines ! Herman Melville, qui fut marin, s'inspira de faits réels pour donner naissance à Moby Dick - un livre culte qui inscrivit un nouveau mythe dans la mémoire des hommes : celui de la baleine blanche. Il y raconte - sous la forme d'une parabole chargée de thèmes universels - la quête furieuse, mystique et désespérée du Capitaine Achab et son dernier a... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Voilà une belle manière d'appréhender un classique du livre d'aventure. le travail des deux auteurs Olivier Jouvray et Pierre Alary mettent en avant l'obsession du capitaine Achab, vaincre coute que coute cette fameuse baleine blanche. du coup, grâce à des dessins vraiment inspirés, on suit cette quête suicidaire avec un réel plaisir. L'inquiétude des personnages qui peu à peu doute des choix d'Achab, l'amitié entre Ismaël et Queequeg, les rapports plein de respect entre l'officier Starbuck et son capitaine, le personnage Achab aveuglé par ces envies de vengeances, tout cela procure à donner une aventure sans le moindre temps morts. Une roman graphique de belle qualité respectueux du livre de Melville. Baleiniers, à vos postes !
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J'ai découvert Pierre Alary dans « Mon traître » et « Retour à Killybegs », qui m'avaient fascinée.
Son tandem avec Olivier Jouvray dans l'adaptation de l'oeuvre D'Hermann Melville est une pure melveille 

Dans cette adaptation libre de Moby Dick, les libertés prises avec l'oeuvre originale sont comme les petites touches personnelles qu'on rajoute avec crainte à une recette de cuisine classique et qui finissent par apporter une plus-value sans pour autant éclipser l'oeuvre de base.

Le médium BD prend alors tout son sens tant le trait porte le récit et offre une approche tantôt sensorielle, tantôt hypnotique de cette aventure.
Car ici les bédéistes se concentrent sur l'aventure en elle-même et sur la psychologie des personnages, suivant la trame mais zappant les descriptions soporifiques de Melville .

La palette de couleurs monochromes qui anime les planches est employée avec intelligence et grâce, collant à l'état d'esprit des personnages et créant une ambiance unique.
Les plans rapides sont propices à l'esprit de cette croisière suicidaire qui navigue à sa propre perte.

Obsession, soif de vengeance et pouvoir d'un côté, peur, asservissement de l'autre, les sentiments forts et transparents éclatent et légitiment la force de ce roman graphique.


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Monument de la littérature américaine, le « Moby Dick » d'Herman Melville a souvent fait l'objet d'adaptations, aussi bien cinématographiques qu'illustrées. Olivier Jouvray et Pierre Alary nous proposent à leur tour leur version par le biais de cette superbe bande dessinée, librement adaptée du roman d'origine. Que vous soyez ou non familiers avec le récit de Melville, nul doute que vous saurez sans mal apprécier la qualité de cet ouvrage au scénario habilement conçu et aux graphismes particulièrement soignés. le lecteur y découvre (ou retrouve) le jeune Ismaël et son ami, le harponneur Queequeg, tous deux bien décidés à trouver un navire prêt à les embaucher pour partir chasser le cachalot. Et comme le hasard fait bien les choses, il se trouve justement qu'un certain capitaine Achab, que l'on croyait jusqu'alors disparu, aurait besoin de vaillants membres d'équipage afin de se lancer à la poursuite de son pire ennemi : la baleine blanche Moby Dick. Mais l'enthousiasme du début cède vite la place à l'inquiétude parmi les marins, témoins impuissants de la folie de plus en plus grande de leur capitaine.

Difficile en ce qui me concerne d'effectuer la comparaison entre la bande dessinée et le roman original, néanmoins le travail scénaristique réalisé par Olivier Jouvray me paraît particulièrement réussi. le récit nous est dévoilé selon un rythme soutenu qui permet de maintenir en permanence l'intérêt du lecteur éveillé. Les personnages bénéficient pour leur part d'un traitement tout aussi soigné. Qu'il s'agisse d'Ismaël, de Queequeg ou encore de l'officier Starbuck, tous sont attachants et il en va de même, dans une moindre mesure, du capitaine Achab dont on regrette l'aveuglement du à la haine mais dont la personnalité et la détermination forgent malgré tout le respect. L'ouvrage fournit également l'occasion au lecteur d'en apprendre davantage sur cette condamnable mais alors nécessaire pratique qui consistait à chasser les baleines afin d'en récupérer l'huile, très prisée aussi bien pour l'éclairage que pour l'entretien des machines de l'époque. Rien à redire non plus du côté des dessins qui permettent au lecteur de s'immerger pleinement dans l'intrigue tout en lui donnant la possibilité d'apprécier de très belles planches.

C'est une adaptation très réussie du chef d'oeuvre d'Herman Melville que nous livrent ici Olivier Jouvray et Pierre Alary dont la collaboration se sera révélée payante. L'histoire de ce « Moby Dick » et de tous les personnages qui gravitent autour de lui est vraiment passionnante, et, si la bande dessinée donne incontestablement envie de découvrir le roman original, elle se suffit malgré tout à elle-même. Une très bonne découverte que je conseille sans réserve.
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Le graphisme est élégant, le rendu de la mer, le rendu du bois du bateau, de l'eau, les scènes sur le pont, tout cela est traité avec efficacité et dynamisme, les couleurs naturelles accentuent l'ambiance, le trait est brut et vif, presque laissé à l'état de crayonné, le récit est fluide, c'est une très belle bande dessinée qui rend hommage au récit d'Hermann Melville.
Mais je ne suis pas totalement comblé : en tant qu'adaptation, je trouve que Jouvray et Alary sont restés trop respectueux et ne se sont pas vraiment attribué le récit. La simplification du langage pour le rendre plus accessible ne sert pas la profondeur du récit original, l'appauvrit même. le rythme est trop axé sur les faits, le roman est presque résumé à une suite d'évènements, en fait, ça raconte le livre, mais tout en étant très fidèle, c'est très loin de ce que j'ai ressenti à la lecture du roman.
J'aime quand les adaptations en bande dessinée s'accaparent le récit, ici, j'ai eu l'impression de lire un simple résumé, l'aventure est là, mais pas sa véritable dimension. J'ai besoin que le graphisme ne se contente pas d'illustrer, surtout un roman si complexe, j'aime l'audace et le parti pris.
C'est donc une déception, malgré les qualités indéniables de cette bande dessinée, qui pourrait satisfaire ceux qui n'ont pas lu le roman, mais pas ses fans.
P.S. Pour moi, Chabouté a fait preuve de plus d'audace.
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Atmosphère épique voltigeant entre la grâce des étendues maritimes et les empoignades sanglantes entre l'homme et l'animal, voire entre l'homme et lui-même.


L'adaptation d'Olivier Jouvray et de Pierre Alary rend abordable le Moby Dick de Herman Melville. On a cependant l'impression de découvrir un si bref aperçu de la totalité de l'oeuvre de ce dernier qu'après nous avoir rassuré sur l'accessibilité et la beauté des mots de Melville, cette adaptation nous donnera envie d'accéder à la globalité d'une histoire qui ne pouvait pas être contenue en presque deux centaines de planches.
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critiques presse (2)
Telerama
17 décembre 2014
Pour le dessinateur, le défi était immense. Il a pris un parti, et il s'y est ­tenu : laisser parler l'image pour capter les pulsations profondes de ce grand classique du roman d'aventures, parabole quasi biblique sur la lutte du bien et du mal.
Lire la critique sur le site : Telerama
BDGest
13 mai 2014
La transposition d’une œuvre si volumineuse sous la forme d’un album finalement assez court pose question. Difficile d’en percevoir l’intérêt profond. A contrario, d’autres créations qui s’inspirent du mythe pour y greffer leurs propres récits s’avèrent à la fois plus audacieuses et plus pertinentes.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Les grandes écluses du monde des merveilles s’ouvraient devant moi, et dans les folles imaginations qui me faisaient pencher vers mon désir, deux par deux entraient en flottant dans le secret de mon âme des processions sans fin de baleines, avec, au milieu, le grand fantôme blanc de l’une d’elles, pareil à une colline de neige dans le ciel.
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Les grandes écluses du monde des merveilles s’ouvraient devant moi, et , dans les folles imaginations qui me faisaient pencher vers mon désir , deux par deux entraient en flottant dans le secret de mon âme des processions sans fin de baleines, avec, au milieu, le grand fantôme blanc de l’une d’elles, pareil à une colline de neige dans le ciel.
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- C’est Achab ? Mais c’est quoi, ce bruit ?
- Il lui manque une jambe, il l’a laissée dans la gueule d’un cachalot, paraît-il…ça te donne une idée de ce qu’on risque à chasser cette bestiole, si tu avais encore des doutes…
- Moi, je préférerais partir d’un coup tout au fond plutôt que finir avec des morceaux en moins.
- Moi, je dis que c’n’est pas si grave, tant qu’on me laisse ce qu’il faut pour grimper sur ma femme et lui faire plein de petits nantuckais !
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Dieu n'a pas de pitié pour les hommes qui ne savent pas pleurer les enfants perdus en mer.
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- Vous avez aussi gagné le droit de profiter de vos belles années, Monsieur, ne l'oubliez pas !
- C'est l'océan qu'on n'oublie pas si facilement, Strabuck, croyez-moi !
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Vidéo de Olivier Jouvray
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