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EAN : 9782070356379
240 pages
Gallimard (21/02/2008)
2.8/5   23 notes
Résumé :
Balthazar Chacun, orphelin est un autodidacte qui, dès 15 ans, s'est consacré à la gastronomie. Vite considéré comme un génie de par ses facultés hors normes à distinguer les goûts et sa déconcertante facilité à cuisiner toutes sortes de plats, il devient, avec son restaurant Arthus (3 étoiles, le summum), le symbole d'une nouvelle tendance intellectuelle, le Misme, qui prône la recherche de l'essence de chaque chose en la débarrassant de ses atours. Cette « mode »,... >Voir plus
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Formé par Robert d "Au Toqué d' à coté" au métier de cuisto,
l'arpète Batlthazar se découvre le palais ultra fin, les pupilles gustatives,
gagne tous les concours et devient le plus jeune chef multi étoilé olé olé
Le voilà à la tête de restaurants de luxe .
Tout baigne dans l'huile d'olive !
Jusqu'à ce que des lettres anonymes lui brouillent l'esprit ...et son palais.
Après mon dernier Franz Bartelt dévoré, le plaisir en bouche m'a paru assez fade bien que la chair à déguster soit bien fraîche et parfois sanguinolente...
Il y manque à mon goût une pointe de piquant et de mordant.
Plaisir en bouche, trois étoiles au guide !
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L'éditeur nous dit sur la quatrième de couverture que "Plaisir en bouche est l'équivalent, pour les arts de la table, du Parfum de Süskind pour les odeurs".

Pour une fois ce comparatif n'est pas immérité tant dans le style du livre que pour la qualité de l'histoire.

Balthazar est un orphelin né avec un sens du goût sur développé. Ses congénères sentent bien qu'il a quelque chose de différent et le rejettent. S'il grandit dans la solitude, il va néanmoins maîtriser son don en apprenant la gastronomie dans une école hôtelière. Il va ensuite ouvrir un restaurant qui va très vite se démarquer de la concurrence. Balthazar sait en effet associer les mets et les saveurs comme personne. Il fait des associations auxquelles personne n'avait encore jamais pensé. Il a l'art de rajouter des ingrédients, souvent en infime quantité, mais suffisamment pour donner une originalité inégalée à sa cuisine. Son goût pour les nouvelles saveurs va le pousser à bousculer tous les tabous...

Comme Suskind avait su transcrire les odeurs en mots, Beatrice Joyaud réussit à merveille à nous donner faim. C'est sans doute le livre le plus réussi sur la gastronomie que j'ai pu lire jusqu'à présent. Un petit Bémol sur la fin que je trouve un peu moins satisfaisante que celle du Parfum. Mais ce livre reste quand même une très belle découverte!
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A l'image du Parfum de Patrick Süskind, Béatrice Joyaud nous régale avec son premier roman Plaisir en Bouche.
Tout comme Grenouille, Balthazar Chacun commence mal dans la vie. Il est abandonné devant le commissariat du 18ème arrondissement de Paris avant d'être recueilli dans un orphelinat parisien. Il va mal supporter sa vie dans ce lieu.

A 15 ans, celui-ci s'enfuit et rencontre très rapidement une jeune fille Helga, qui deviendra sa future femme quelques années plus tard. Celle-ci lui propose de travailler avec elle dans le restaurant de son oncle Au toqué d'à côté. Cette expérience va lancer sa carrière de cuisinier et lui révéler un véritable don : une hypersensibilité gustative lui permettant de distinguer n'importe quelle saveur dans un plat. Grâce à l'oncle d' Helga il va apprendre à marier les saveurs.
En véritable virtuose, Baltazar va connaître très rapidement une renommée internationale. En quelques années, il sera un chef reconnu dans le petit monde de la gastronomie et va devenir très riche. Petit à petit, au cours de sa carrière et de cette ascension rapide, il va recevoir des lettres anonymes qui va l'encourager à tester de nouvelles alliances de plus en plus risquées et à utiliser parfois des substances prohibées dans les plats de son propre restaurant. Il est prêt à tout pour être toujours le meilleur dans son domaine et être toujours plus célèbre. Ces plats connaîtront un véritable succès auprès de sa clientèle.
La soif de pouvoir, de richesse et de reconnaissance et l' influence de ces lettres va le conduire à sa perte et à renier toutes les valeurs qu'il défendait auparavant. Car en filigrane c'est bien la vie d'un meurtrier qui nous est contée!


Ce livre est plein de rebondissements qui réservent de nombreuses surprises au lecteur. Il est très bien écrit et se lit avec beaucoup de plaisirs. Les descriptions des plats et des aliments , font passer le lecteur par des sentiments parfois contradictoires : mêlant ainsi à la fois l'envie, la gourmandise et le dégoût par l'emploi d'aliments toujours plus extravagants.

Un livre qui mêle savamment le suspens et le plaisir de la gastronomie.
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Celui-ci qui s'annonçait pourtant prometteur au regard de la 4ème de couv :
"Plaisir en bouche est l'équivalent, pour les arts de la table du Parfum de Suskind pour les odeurs. Un plaisir quatre étoiles."
J'aime pas les arts de la table, donc je me demande bien ce qui m'a pris de venir échouer dans ce polar, qui d'ailleurs à la page 103 n'en n'est toujours pas un. J'ai même eu un peu la nausée à cause de toute cette bouffe et ce personnage à qui tout réussi m'a vite lassée.
Et si on ajoute en plus de vagues élucubrations sur les tendances gastronomiques ou sur les modes d'un temps futur, ça m'ennuie prodigieusement.
De grâce, laissez à Suskind ce qui lui appartient...

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La nature a doté Balthazar d'un extraordinaire sens du goût mais aussi d'un très grand talent culinaire. C'est donc tout naturellement qu'il embrasse une carrière de cuisinier. Il démarre tout jeune s'occupant de la plonge dans un petit restaurant, passe rapidement aux fourneaux puis fait des études dans une prestigieuse école de gastronomie. Véritable génie des casseroles, il ouvre son propre établissement et obtient aisément ses trois étoiles devenant un personnage reconnu dans le milieu de la haute gastronomie. Alors qu'il est au sommet de son art, il commence à recevoir une série de lettres anonymes qui l'incitent à changer de style et d'élargir son champ d'investigation culinaire. Aiguillonné par ces mystérieuses suggestions, il se met à concocter des mets de plus en plus originaux et déroutants. Cette escalade d'expériences gustatives va l'entraîner dans des actes de moins en moins raisonnables. Jusqu'où ira-t-il ?
On le devine assez rapidement et il faut avoir le coeur bien accroché pour suivre ce toqué dans ses innovations. Les végétariens risquent la nausée....
Plaisir en bouche dénonce certaines dérives gastronomiques, la créativité qui devient le moteur obsessionnel de quelques chefs de cuisine et la passivité des clients qui suivent les nouvelles tendances en avalant tout ce qu'on leur sert, du moment que c'est à la mode. C'est aussi un roman noir qui nous rappelle que la vengeance est un plat qui se mange froid ....
J'ai trouvé ce roman passionnant même si j'ai été gênée un petit arrière goût de parfum de Süskind, un peu trop prononcé. Je le recommande vivement à tous les passionnés de Master chef et autre Cauchemar en cuisine.
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