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EAN : SIE157783_922
Marabout (30/11/-1)
4.19/5   13 notes
Résumé :
LE LIVRE
Qu'est-ce que la Science-Fiction ? Un fatras de divagations plus ou moins scientifiques ? Des aventures rocambolesques de supermen ou de robots ? Ces questions, sur un genre littéraire souvent décrié , vous vous les êtes certainement posées, sans trouver peut-être de réponses satisfaisantes. Si vous n'êtes pas un « fanatique » de la Science-Fiction , ce recueil vous fournira une définition de ce genre littéraire original, tout en le justifiant par le... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
"Les 20 meilleurs recits de science fiction" de Albert Juin.
Ce recueil regroupe de nombreuses nouvelles et histoires de "Science-Fiction" (pas écrite par Juin) mais regroupés par celui-ci dans un seul livre. Il nous donne sa définition de ce qu'est la Science-Fiction (ce qui se rapprocherait plus de la Sffh car il regroupe la SF, la Fantasy ou encore l'Horreur).

Alors, alors ...
Je ne vais pas faire un résumé de chaque histoires (il y en a quand même 20 ce qui est plutôt long. Mais je commencerais par dire que j'ai été plutôt désappointé par le choix des nouvelles présentées ici. de nombreuses de ces nouvelles ne sont pas de la Science-Fiction comme j'ai pu le dire précédemment et j'ai été un peu déçu de cela (même si content de lire des récits de tous les genres passé la surprise).

J'ai trouvé ce livre dans la boite à livre de ma petite ville et aimant la SF, mais aussi les recueils de nouvelles/histoires, je me suis dit pourquoi pas. le livre est quand même assez vieux car datant de 1964 et donc les récits présentés datent un peu. Mais même avec cela de nombreuses nouvelles peuvent faire des échos à des films ou romans qui sont sortis après (comme avec "La Mouche").
J'ai pris ce livre a l'origine pour la nouvelle de Isaac Asimov (et en extension de H.P Lovecraft, dont j'ai été plutôt déçu car m'attendant à mieux de ces auteurs).

Je ne dirais pas que ce recueil est à lire absolument (car déjà très rare à trouver ; j'ai eu de la chance) mais je conseillerais de lire les nouvelles séparément pour se faire une petite idée des quelques classiques qui étaient à un stade embryonnaire avant de sortir finis quelques années plus tard.

Avant de conclure, une chose m'a fait sourire. Albert Juin nous décrit Philip K. Dick comme un auteur plutôt classique qui n'a rien fait de neuf. Mais vu que le recueil est sorti en 1964, il ne pouvait pas savoir qu'il allait sortir quelques années plus tard "Blade Runner" et d'autres classiques dans le genre et donc révolutionner la SF à sa manière (avec le genre "Cyberpunk"). Plutôt drôle de voir comment Juin pouvait ressentir les auteurs de son temps en son temps.

(6.5/10)
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Derrière ce titre ampoulé se cache une anthologie fort adroite qui sait mêler des grands noms de la littérature « mainstream » (Borges, Buzzati, Cortázar…) à des auteurs de science-fiction reconnus (Asimov, Bradbury, K. Dick, Matheson, Van Vogt...). L'inclusion d'écrivains « sérieux » devait-il donner de la crédibilité à l'ouvrage, pour défendre un genre qui souffrait encore d'une mauvaise image chez nous à la sortie du livre (1964) ? Quoi qu'il en soit, les auteurs présentés ici par Hubert Juin sont essentiellement américains, malgré ses efforts pour tempérer cette hégémonie avec entre autres des histoires de ses compatriotes Jean Ray et Jacques Sternberg. Au milieu de ces institutions de la SF, on trouve également quelques noms sans doute prometteurs à l'époque mais aujourd'hui quasiment oubliés comme Anatoly Dnieprov ou Robert Abernathy. Une seule femme, Catherine L. Moore, figure dans la liste (aux côtés du pseudonyme Lewis Padgett qu'elle utilisait avec son mari Henry Kuttner). En ces temps-là, la SF était encore une affaire d'hommes, et ce n'est qu'à partir des années quatre-vingts que les femmes commenceront à y faire leur trou...

Le choix des textes, s'il est fort judicieux, n'est toutefois pas totalement conforme au titre, puisqu'on trouve aussi dans ce volume des nouvelles qui s'apparentent au fantastique et au merveilleux. Certains de ces récits sont devenus des grands classiques (Journal d'un monstre, de Matheson, La mouche, de Langelaan,…) repris dans nombre d'anthologies, d'autres sont connus des seuls amateurs de SF, voire de quelques passionnés, mais n'en restent pas moins de grande qualité.

Il serait difficile aujourd'hui de faire le tri dans une production pléthorique, déclinée en de multiples sous-catégories et de publier un tel ouvrage « initiatique », tant le genre a explosé depuis son avènement, en partie grâce au cinéma, dans les années soixante-dix. Mais à l'instar de « La science-fiction pour ceux qui détestent la science-fiction », « Les 20 meilleurs récits de science-fiction » reste malgré son âge une introduction historiquement intéressante, à défaut de n'être plus guère représentative.
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Je ne peux pas dire (et encore moins écrire) que toutes les nouvelles de ce recueil m'aient plu. Mais Hubert Juin a malgré tout réussi à sélectionner une belle palette d'auteur incontournables de la SF et du Fantastique. Et rien que pour cela, je suis très satisfait de ma lecture. Certains sont retombé dans l'anonymat. Leur oeuvre d'ayant pas survécu au passage des années. Mais d'autres sont connus de tous les fans de SF pour les adaptations cinématographiques. C'est le cas en particulier de Georges Lagelaan avec La Mouche et Richard Matheson remis au goût du jour avec la récente adaptation de Je suis une légende.
Lien : http://livres.gloubik.info/s..
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Pour nous, il était déjà écrit qu'un certain Charles et une certaine Mary Whitcomb vivaient en Angleterre victorienne. Il était également écrit que Mary Nelson était morte avec la famille à laquelle elle avait rendu visite en 1944, et que Charles Whitcomb avait vécu célibataire pour finir par mourir en service commandé dans la patrouille. On avait pris note de cette anomalie, et comme le plus infime paradoxe constitue une faille dans la trame espace-temps, nous devions le rectifier en éliminant du cours des choses l'un ou l'autre de ces faits. Vous avez décidé de celui qu'on éliminerait.
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Les quatre petits enfants s'allongèrent monstrueusement sous mes yeux, je les vis croître, grandir, grossir, devenir adultes, la barbe se mit à pousser au menton des garçons. Ainsi transformés, et à demi nus, car leurs vêtements d'enfants avaient craqué sous la pression de cette croissance fulgurante, ils furent pris de terreur. Ils ouvraient la bouche pour crier, mais de leur bouche ne sortait qu'une rumeur étrange, comme je n'en avais jamais entendu.
(La machine à arrêter le temps, Dino Buzzati).
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Stendhal disait que le roman est un miroir promené le long d'une route. C'était fonder le réalisme, mais - à y regarder de près - un peu plus que le réalisme, un réalisme sans rivage.
C'est la route que nous contemplons en tournant les pages d'un livre, non le promeneur.
Nous y saisissons les hantises de l'homme, plutôt que l'homme lui-même.
Reste à savoir ce que l'homme cherche au terme de la route.
Je n'en veux pas douter : il cherche un Sphinx.
La bête pythienne, qui tue et mord, est vraiment nécessaire à ce perpétuel quémandeur, à ce questionneur impénitent.
La route dont parlait Stendhal, c'est le chemin pour Thèbes....
(extrait de la préface signée Hubert Juin et insérée en début du volume paru aux éditions "Marabout" en 1964)
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Si le genre Science-Fiction est assez difficile à délimiter il est, du moins, des plus aisés à désigner. Il suffit de dire: « Vous savez, ces récits où l’on parle de fusées interplanétaires », pour que l’interlocuteur le moins préparé comprenne immédiatement ce dont il s’agit. Ceci n’implique pas que dans tout récit de Science-Fiction intervienne un tel appareil ; on peut le remplacer par d’autres accessoires qui joueront un rôle comparable...
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C'est vanité que prétendre définir la Science- Fiction autrement que par la Fiction. C’est du moins, à moi qui n’en suis pas un spécialiste, mon avis. J'ai surpris cependant les opinions d’éminents critiques, qui disaient ceci :
KINGSLEY AMIS :
C'est un récit en prose traitant d’une situation qui ne pourrait se présenter dans le monde que nous connaissons, mais dont l’existence se fonde sur
l'hypothèse d’une innovation quelconque, d’origine humaine ou extra-terrestre, dans le domaine de la science ou de la technologie, disons même de la pseudo-science ou de la pseudo-technologie.
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Video de Hubert Juin (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Hubert Juin
POÉSIE 19e – Qui sont les Petits romantiques ? (France Culture, 1981) Une compilation des émissions « Albatros », par Hubert Juin, diffusées les 26 avril, 3 mai, 10 mai, 17 mai et 24 mai 1981 sur France Culture. Invités : Jean-Luc Steinmetz, Béatrice Didier, Jean Pierrot, Jacques Seebacher, Pierre Barberis Et Michel Le Bris. Poètes évoqués : Hégésippe Moreau, Théophile Gautier, Aloysius Bertrand, Charles Nodier, Marceline Desbordes Valmore, Petrus Borel, Charles Lassailly, Xavier Forneret, Gérard de Nerval, Philotée O'neddy, Alphonse Rabbe et Eliphas Levi.
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