AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782724227987
184 pages
France loisirs (30/11/-1)
3.52/5   26 notes
Résumé :
Le grand, l'unique danger de la plupart des drogues, des plus dures aux plus anodines, en passant par tous les médicaments, quels qu'ils soient, c'est qu'au début, elles apportent, toujours, un apaisement à l'angoisse, au malheur et, souvent, vous transportent dans un monde dont la laideur, la méchanceté, l'agressivité, la médiocrité sont exclues.
Libération illusoire, mirage très dangereux. C'est le fatal enchaînement :
Des souffrances horribles, p... >Voir plus
Que lire après Confession d'une droguée de quinze ansVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Déjà, le fait qu'il soit autobiographique, que c'est une jeune qui l'a écrit et qu'il parle de 'souffrance', j'accrochais déjà. Les débuts de chapitres ne me disaient jamais rien mais à chaque fois que j'arrivais à la fin de ceux-ci, j'avais envie de savoir toujours la suite ! Donc j'en entamais un autre à chaque fois, sans pouvoir m'arrêter ! Elle se répète beaucoup [elle le dit souvent d'ailleurs], au début, j'ai trouvé ça long mais plus je lisais, plus je trouvais nécessaire qu'elle se répète car ça accentuait bien ce qu'elle a vécu. Elle emploi des mots crus quand elle parle de son passé de 'camé', et, même sans jamais avoir touché à ça, on arrive presque à ressentir tout ce qu'elle a traversé [Je ne peux dire que presque car si on n'est pas passé par là, pour moi, il est évident qu'on ne ressent pas exactement la même chose.]! J'ai juste trouvé que la fin est venue trop vite mais après tout elle n'a pas écrit cette confession pour qu'elle soit bien, elle voulait seulement se libérer et se confier à celui qu'elle aime pour pouvoir oublier son désastreux passé... C'est vraiment touchant comme témoignage !
Commenter  J’apprécie          30
J'ai commencé à lire ce livre qui je pensais allait m'intéresser. Car c'est le genre de livre que je lis . Mais ça ne m'a pas captivé par la façon dont c'est écrit. Au bout de quatre chapitres j'ai arrêté de le lire. Ça ne me disait rien de continuer un livre qui ne m'intéresse pas plus que ça .
Commenter  J’apprécie          20
Absolument captivant.
Commenter  J’apprécie          40
Ce témoignage est du même gabarit que L'Herbe Bleue mais contrairement à ce dernier témoignage, celui-ci est authentique car il a réellement été écrit par une toxicomane du nom de Julie. de plus, ma mère m'a raconté l'effervescence de sa sortie à l'époque. L'histoire se déroule en 1984-1985. L'écriture m'a assez surprise car c'est une jeune fille de 15 ans qui écrit. Je dois reconnaître tout de même que j'ai été un perdue entre les souvenirs et les moments réels. Je suis très contente de l'avoir lu car il donne un aperçu différent de la drogue qui était moins dans nos moeurs.
Lien : http://leschroniquesdemilie...
Commenter  J’apprécie          20
A travers ce livre on assiste à la descente en enfer de Julie. On peut voir comment une simple dispute va la menée à ce droguer et comment l'amour va lui permettre de reconstruire sa vie.
Commenter  J’apprécie          00

Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Il y avait eu, pendant l’hiver, une sinistre histoire de surboum se terminant par la mort d’un garçon de math-sup. Malgré les efforts des parents pour camoufler le drame en accident dû à la fatigue et une ingestion excessive d’excitants du genre Maxiton en vue d’une préparation aux grandes écoles, une enquête avait été ouverte, révélant que ce malheureux se piquait depuis plusieurs mois à l’héroïne, qu’il avait même commis quelques larcins pour se procurer son poison et que, cette nuit-là, déprimé, il s’était injecté une dose trop forte. D’autres élèves, interrogés, avaient dû reconnaître s’adonner à des psychotropes. On les retira du lycée pour les confier à divers établissement de désintoxication. L’affaire finit par être étouffée. Mais deux familles au moins furent profondément blessées par cette navrante tragédie. La mère du garçon décédé dut entrer dans une maison de santé, sa raison n’avait pas supportée le choc. Le père d’une fille impliquée dans l’histoire, critiqué dans son milieu professionnel, vit péricliter ses affaires…
Tu avais raison, de me dire un jour que nous ne nous détruisons pas seulement nous-même, lorsque nous suivons cette pente, mais que, parfois, nous blessons en même temps, gravement, ceux que nous aimons le plus. Ils ne sont pas toujours responsables. Il le sont, parfois, malgré eux.
Commenter  J’apprécie          30
Les pastilles de L.S.D? Comme tout le monde je me souviens d'histoires horribles. La fille qui s'était écorché tout le visage, le lacérant comme si elle détachait un masque de sa face en hurlante qu'un nuage nucléaire l'avait polluée, puis essayant aussi d'arracher la peau de son ami, contaminé comme elle ! On avait dû l'emporter dans une camisole de force avant qu'elle ne lui arrache les yeux ! Et cette autre, s'imaginant qu'elle était une hirondelle, se cognant contre les murs à se mettre en sang, jusqu'à ce qu'elle s'élance par une fenêtre ouverte pour s'écraser cinq étages plus bas, dans la cour de l'immeuble. Ses parents, après ce malheur, se suicidant ensemble…
- Tu es folle ! Ces histoires de journalistes, c'est pour nous faire peur. Tu verras, on entrera au paradis, et il n'y a pas d'accoutumance.
Commenter  J’apprécie          30
Jusqu’au jour où, comme tant de copains, je serai victime d’overdose. Volontaire ou inconsciente. Il y en a infiniment plus que ne le reconnaissent les statistiques. Mais les familles, honteuses, font état d’un suicide, murmurent… “c’est un chagrin d’amour… un échec scolaire… une maladresse… un traumatisme ignoré…”. Certains médecins, apitoyés, voulant honorer la respectabilité d’amis, la mémoire des victimes, accordent un certificat de décès gommant le mot “stupéfiant”.
Commenter  J’apprécie          30
Les petits points doubles décomptant les secondes sont comme des battements de ton coeur: ton coeur, dont je dois me souvenir à chaque instant, m’as-tu rappelé avant de me quitter. Comme je m’étonne de la joie que me procurent des paroles que j’aurais trouvées sottes jadis ! Être heureuse d’une si petite chose quand quelques bouffées de H, une piqûre d’héro ou une pincée de coke, elles, vous entraînent dans des voluptés incomparables, inimaginables pour ceux qui ne les ont pas connues, tous ces bourgeois moralisateurs, ces croulants dont le seul idéal tient dans leur compte en banque, leur voiture et leur téléviseur !
Commenter  J’apprécie          10
C'est horrible, ne comprends tu pas que ce que la drogue fait de vous est horrible?
Commenter  J’apprécie          00

autres livres classés : toxicomanieVoir plus
Les plus populaires : Littérature française Voir plus

Lecteurs (89) Voir plus



Quiz Voir plus

Les écrivains et le suicide

En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.

Virginia Woolf
Marguerite Duras
Sylvia Plath
Victoria Ocampo

8 questions
1704 lecteurs ont répondu
Thèmes : suicide , biographie , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..