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Commissaire Anders Knutas tome 4 sur 4
EAN : 9782268074566
316 pages
Les Editions du Rocher (11/10/2012)
3.38/5   20 notes
Résumé :
Enquêtes Commissaire Knutas 04

Un dimanche suédois, en plein hiver. Un homme est retrouvé pendu et gelé à l'une des grandes portes de la ville de Visby, capitale de l'Ile de Gotland. La victime ? Egon Wallin, un galeriste et mécène suédois réputé pour son penchant pour les jeunes hommes à la fleur de l'âge. La veille de sa mort, il organisait un vernissage pour présenter son nouveau poulain : un artiste lituanien branché. L'inspecteur Anders Knutas en... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Par un glacial matin d'hiver, une habitante de Visby fait une macabre découverte : un corps pendu à la tour de la porte Dalman, une des ouvertures dans les remparts qui font le charme de la capitale de l'île de Gotland. Quand le commissaire Anders Knutas et son équipe arrivent sur place, le mort est très vite identifié puisqu'il était une personnalité très connue en ville. En effet, Egon Wallin possédait la plus grande galerie d'art et d'ailleurs il avait, la veille, encore une fois fait un tabac avec le vernissage d'un nouveau talent venu de Lituanie. le suicide semble improbable, il s'agit donc pour les policiers de résoudre un meurtre.
Si la situation leur met le moral en berne, ce n'est pas le cas pour Johan Berg, le journaliste de stockhomois qui guette quotidiennement une occasion de se rendre sur l'île où l'attendent sa future femme Emma et leur fille Elin. le voilà donc lui aussi aux trousses d'un mystérieux tueur qui semble ne pas vouloir s'arrêter à un seul crime.


Une enquête plutôt classique dans le monde des arts où, selon Mari JUNGSTEDT, tous les hommes sont des homosexuels, soit affichés, soit refoulés, soit cachés derrière la respectabilité du mariage.
Autre défaut majeur : la mièvrerie étalée quand est évoquée la passion tourmentée entre l'intrépide journaliste et sa belle îlienne. Mais quand il ne file pas le parfait amour, s'étonnant chaque matin d'avoir une telle beauté à ses côtés, le journaliste prend tous les risques pour un bon reportage et se retrouve à chaque fois personnellement impliqué dans les affaires qu'il traite. Cette fois, le danger rôde autour de sa nouvelle famille mais tombe un peu comme un cheveu sur la soupe... Certes, l'auteure en a fait l'un de ses personnages principaux mais de là à voir le tueur lui en vouloir systématiquement, c'est un peu difficile à croire.
Heureusement, demeure le commissaire Knutas et l'on a plaisir à retrouver cet homme profondément humain qui doit affronter le départ d'une de ses plus proches collaboratrices et met tout en oeuvre pour la garder auprès de lui.
Bilan mitigé, donc pour ces dernières aventures gotlandaises qui cumulent les poncifs et les procédés scénaristiques faciles.
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Tout d'abord je voudrais exprimer ma colère à l'encontre de l'éditeur qui n'a visiblement pas fait son travail avec ce roman, dont non seulement la traduction est médiocre ; mais dont la quatrième de couverture révèle pratiquement toute l'histoire, y compris un élément clé du dénouement.
Les traducteurs s'y sont pourtant mis à deux pour un résultat qui laisse carrément à désirer, les tournures grammaticales n'existent tout simplement pas en français, il manque souvent des mots, certaines expressions doivent avoir été traduites littéralement sans respecter le sens initial de la phrase et il y a des dizaines de fautes.
Passons à l'histoire, celle-ci nous emmène dans le monde de l'art suédois, des galeristes et des musées. Cela m'a permis de découvrir Nils Dardel, un peintre suédois dont j'ignorais tout et dont le titre du roman est un clin d'oeil à une de ses toiles « le dandy agonisant ».
Tout commence par un meurtre, celui d'un homme respecté de sa ville, un galeriste sérieux et très apprécié.
Mais très rapidement, il apparaît qu'il avait une vie secrète ignorée de tous, même de son épouse, et cela va compliquer l'affaire.

Ce roman est la quatrième enquête qui met en scène un groupe de policier et un journaliste et tout ceci se passe sur l'ile de Gotland, une ile suédoise située à quelques heures de ferry de Stockholm.
L'histoire est assez embrouillée, les coïncidences affluent au point que ça n'en ai plus trop crédible et tout se résout comme par magie en quelques pages finales.
Ce n'est pas le meilleur de la série mais ça se laisse lire avec plaisir, hormis, je le répète, un travail de traduction et de correction lamentable.
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Le dandy mourant

La série d'enquêtes d'Anders Knuitas a été propulsée Mary Jungsted au premier rang des écrivains suédois de romans policiers déjà si nombreux à occuper cette place que le second rang est désespérément vide.

La traduction en quinze langues n'a pas du poser trop de problèmes vue la pauvreté du vocabulaire et de l'articulation des phrases. Quant aux trois millions d'exemplaires vendus ils sont à comparer aux centaines de millions d'épisodes de séries policières télé formatées et incohérentes, notamment au niveau de la chronologie.

La caractérisation des personnages est indigente façon Play mobil : cheveux bruns courts, pull rouge. Grand, petit. Méchant gentil. Chapeau.

Passons donc rapidement sur cette histoire inepte : Enquête poussive menée de front par un flic paresseux et un journaliste inconscient. Madame Jungsted n'a pas le sens de la psychologie, et trimballe des tonnes de préjugés sur l'art et sur le comportement (sexuel) des artistes.

Incapable de conclure les « héros » se voient substituer à leurs pénibles déductions un épilogue explicatif ahurissant du type « c'était donc çà !!! » totalement invraisemblable.

Ce « Dandy mourant » est une oeuvre naïve et fascinante du peintre suédois Nils Dardel qui aurait dû figurer sur la couverture, pour que le lecteur apprenne au moins quelque chose.

Un piège à éviter.
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le Dandy mourant, c'est d'abord un très beau tableau de Nils Dardel. le dandy en costume vert vif, à demi allongé sur le sol, est entouré de quatre personnages, chacun d'entre eux portant un vêtement également de couleur provocante: rouge, violet, bleu et orange. Ce tableau peint en 1918, très connu en Suède, est devenu une icône de la communauté gay dans les années 80. Curieusement, on retrouve un homme habillé de couleurs vives dans ce roman: l'artiste peintre Mattis Kalvalis: cheveux noirs à la frange vert fluo, pantalon en cuir rouge et veste du même vert fluo que sa frange. le roman nous plonge dans le milieu de la peinture, des galeries, des musées, des ventes aux enchères, et aussi de l'argent qu'on peut faire en vendant des tableaux, y compris s'il s'agit de chefs d'oeuvre volés. Par une étrange coïncidence, on va aussi retrouver plusieurs membres de la communauté gay de Stockholm. Dont Erik Mattsson expert en tableaux modernes qui est tombé amoureux du tableau du Dandy mourant…


Le récit commence par la découverte d'un homme pendu à l'une des portes de Visby. Cet homme c'est Egon Wallin, un galeriste, retrouvé le lendemain du jour du vernissage de l'exposition Mattis Kalvalis dans sa galerie. Ce n'est pas un suicide, c'est un assassinat. L'inspecteur Anders Knutas enquête et découvre vite tous les secrets d'Egon Wallin. Ses surprenants projets, son juteux trafic, et ses amours cachés. de nombreuses raisons de tuer Egon Wallin: l'argent, la haine, le chantage… Dans quelle direction chercher? Vie professionnelle? Vie privée?


J'ai tout aimé dans ce récit: l'intrigue mystérieuse, le cadre médiéval de Visby, le milieu de l'art moderne, les protagonistes tant policiers que journalistes, la construction du récit avec quelques pages sur les agissements du coupable, l'écriture agréable. Mais j'ai particulièrement apprécié le long passage où Erik Matsson, assis sur un banc au musée laisse son esprit vagabonder devant le tableau du Dandy mourant. Il imagine les causes possibles de la mort du Dandy, il se représente le rôle de chacun des personnages autour du Dandy, il cherche les liens entre cette scène tragique et la propre vie de Nils Dardel, ou avec la première guerre mondiale. Qu'a voulu mettre le peintre de lui même ou de la vie de l'époque dans ce tableau? J'ai rarement lu une telle réflexion sur un tableau. C'est profond.
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Sur l'île suédoise de Gotland, à Visby (la ville principale de l'île), un homme est retrouvé pendu sur la porte des remparts de la ville. le corps est très vite identifié puisqu'il s'agit d'un notable de l'île, en l'occurrence un marchand d'art qui en tenait la principale galerie d'art. La veille, il avait d'ailleurs organisé une exposition des oeuvres d'un jeune artiste lituanien branché qui a attiré beaucoup de beau monde. le suicide est donc peu plausible. La police va donc fouiller dans le passé et découvrir la vie parallèle du défunt, ainsi que le journaliste stockholmois Johan Berg, trop heureux de revenir sur l'île où résident sa future femme et sa fille.
Un bon polar scandinave, qui se laisse bien lire, mais qui est finalement très classique.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Dès l’aube, l’air transpirait déjà l’anxiété.
Egon Wallin avait mal dormi, s’était tourné et retourné toute la nuit. Dans sa maison située en bord de plage, juste après les remparts de Visby, il était resté allongé les yeux ouverts pendant des heures a écouter le bruit de la mer démontée
Son angoisse ne provenait pas de la tempête. Après ce week-end, sa petite vie bien réglée serait mise complètement sens dessus dessous, et il était le seul à savoir ce qui se préparait. Sa décision avait mûri ai cours des six derniers mois et il n’était plus possible de revenir en arrière.
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Johan adorait Pia, mais en ce qui concerne l’éthique, leurs points de vue divergeaient. […] Les personnes dont il était question dans le reportage étaient trop souvent oubliées, et Johan trouvait qu’il était souvent possible de rapporter des informations sans trop les heurter. De plus en tant que reporter, il était responsable du contenu de ses sujets, et son nom apparaissait en bas de l’écran. […] Au sein des journalistes, il y avait une école qui prônait une neutralité radicale, de laquelle Grenfors se réclamait, mais Johan ne voyait pas les choses de la même façon. Il trouvait que les journalistes continuaient de porter une certaine responsabilité, une fois l’interview publiée. A fortiori, dans le domaine des faits divers, où les victimes et leurs proches étaient directement concernés. La télévision et son énorme champ de diffusion étaient particulièrement concernés par cette responsabilité.
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Erik Matsson s’assit sur le banc placé devant le tableau. Il était en admiration totale devant le chef d’oeuvre de Nils Dardel, Le Dandy mourant. […] Le personnage du dandy au centre, beau et pâle, était celui qui attirait le plus le regard. Quelque chose de mystérieux entourait ce personnage, qui symbolisait semble-t-il l’âme de Dardel. Il était si jeune pensait Erik, assis sur le banc. Fragile et pourtant irrésistible. Ces yeux fermés, et ces épais sourcils noirs au dessus de ces joues blanches. Ce corps mince, à moitié allongé au sol, et les jambes ainsi écartées, c’était une vision presque érotique au milieu d’une scène tragique. Il portait une main à son coeur, comme s’il avait mal. Et à en juger par sa pâleur, il semblait déjà avoir quitté le monde des vivants.
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Hugo Malmberg était l’un des galéristes les plus réputés de Stockholm. […] Il marcha d’un pas rapide jusqu’au pont Västerbro, pour se réchauffer et se mettre en condition. L’air froid rendait toute respiration douloureuse. La Suède n’est pas un milieu hospitalier pour les hommes. Si Dieu existait, il avait sûrement oublié ce coin de l’extrême Nord de l’Europe. La ville était paralysée dans une obscurité gelée. La couche de glace sur les ponts étincelait dans la lumière des réverbères. Le pont s’ouvrait devant lui, formant un arc de cercle harmonieux, et juste en dessous, la glace compacte s’étendait jusqu’au centre-ville. Il remonta encore son col et fourra les mains dans son manteau.
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Sixten Dahl possédait une superbe galerie à l'angle des rues Karlavägen et Sturegatan dans Östermalm, le quartier le plus en vue de Stockholm.
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