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Commissaire Anders Knutas tome 2 sur 4

Max Stadler (Traducteur)Lucile Clauss (Traducteur)
EAN : 9782253127291
416 pages
Le Livre de Poche (02/03/2011)
3.44/5   43 notes
Résumé :
Enquêtes Commissaire Knutas 02

Un matin brumeux sur l'île de Gotland. Le corps massacré d'un photographe marginal a été retrouvé dans sa cave. Le commissaire Knutas, encore marqué par la série de crimes de l'année précédente, croit d'abord à une querelle d'ivrognes qui aurait mal tourné. Il ignore qu'il vient de lever le voile d'une ténébreuse affaire. Non loin de là, la jeune Fanny, livrée à elle-même, est la proie d'un homme mûr et respecté de to... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Henry, un ancien photographe de presse, est retrouvé mort, le crâne fracassé, dans sa chambre noire. Quand on sait qu'il était alcoolique, qu'il traînait avec une bande de clochards et qu'il venait de gagner gros aux courses, le meurtrier est sans doute à rechercher parmi les amis de beuverie de la victime. C'est d'ailleurs en ce sens que Anders Knutas, commissaire sur l'île de Gotland, et son équipe commencent à enquêter. Mais il est difficile de faire parler les témoins et Knutas va en plus devoir s'occuper de la disparition de Fanny, une adolescente négligée par sa mère alcoolique. Ces deux affaires attirent Johann Berg, un journaliste de Stockholm toujours à l'affût d'un sujet suffisamment intéressant pour espérer un séjour prolongé sur l'île et ainsi le rapprocher d'Emma, une femme mariée dont il est tombé désespérément amoureux lors d'une précédente enquête. du pain sur la planche donc pour le commissaire qui heureusement s'offre des bouffées d'oxygène en passant de précieux moments avec son ami Leif, un restaurateur gotlandais.


C'est avec plaisir que j'ai retrouvé Knutas, ses collègues et la charmante île de Gotland. C'est du polar scandinave, le rythme est donc lent, on prend le temps de suivre toutes les pistes et de réfléchir en équipe. On suit aussi avec plus ou moins de plaisir la liaison passionnée de Johann et Emma. le tout n'est pas désagréable et permet de passer un bon moment de lecture avec une intrigue suffisamment bien construite pour qu'on en saisisse les tenants et les aboutissants que dans les toutes dernières pages et un zeste d'humour toujours sympathique. J'aime ce genre de romans où l'on suit la vie de héros récurrents qu'on retrouve d'un tome à l'autre un peu comme des amis.
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Comment dire ... je me suis profondément ennuyée en lisant ce polar suédois.
L'intrigue est très simpliste avec une résolution peu intéressante. Les personnages principaux sans caractère notable. J'ai tourné les pages, j'ai fini le livre et je l'ai déjà oublié. Il manque un fond social, sociétal ou autre.
Je suis d'autant plus déçue que j'aime beaucoup en général les polars scandinaves.
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Lecture

Ce roman policier se passe sur une petite île touristique de Suède, Gotland. Cette île est pleine de suédois, jusque-là rien que de très normal. Mais ces suédois ont des noms suédois, normal aussi. L'auteur rappelle sur les 50 premières pages une vingtaine de personnages dont certains sont communs au précédant tome des enquêtes des enquêtes du commissaire, paru sous le titre "Celui qu'on ne voit pas".

Donc, plein de suédois aussi bien nommés que Birger Schmittenberg, Andreas Knutas, Pricken ou Mahlström. Une lecture un peu rapide m'a embrouillé au début. J'ai ainsi eu la surprise de voir Pricken se promener longuement sur la jetée du bord de mer avant de revenir... à sa laisse ! Belle erreur, Pricken c'est le chien, pardon.

Retour à la case départ, un crayon pour noter tout ça, surtout que l'intrigue m'intrigue, trop facile. Après ce petit exercice, et l'écriture d'un catalogue IKEA (enfin ça sonne pareil), tout va mieux et l'histoire démarre.

Avis

Cette histoire commence de façon assez banale: une bande de compagnons de beuverie, plus ou moins marginalisés, est au champ de courses. L'un d'eux gagne une somme conséquente.
Peu après, il est retrouvé assassiné . La police ne connaît pas le gain aux courses. le lecteur a toutes les cartes en main : la victime, le mobile, un coupable idéal, alcoolique et skinhead. Plutôt facile, 80 pages auraient suffit.

C'est sans compter sans le talent de Mari Jungstedt. Car cette banale histoire est bien moins simple qu'il n'y paraît. Chaque fil tiré tisse un nouveau noeud.

Le livre suit principalement l'enquête du commissaire Andreas Knuten et de ses collaborateurs; mais pas seulement. de nombreux autres fils nous sont proposés : une passion adultérine, les malheurs d'une jeune femme, une amitié virile. Chacun semble sans rapport avec l'histoire et pourtant ils se se croisent et s'emmêlent, selon la technique assez classique du faisceau convergent.

L'auteur offre tous les éléments. En fonction de l'enquête et de ce contexte connu du seul lecteur, je me suis jeté sur les appâts semés, découvrant que des soupçons étaient infondés, des innocentés pas si innocents que ça et d'autres écheveaux très agréables à lire qui s'avèrent vraiment connexes.

L'auteur décrit de façon convaincante cette ville assez importante, station touristique connue qui vit repliée sur elle-même en hiver, peu habituée à ce genre de drame. Tous les résidents permanents se connaissent plus ou moins. La vie se déroule sans anicroche et les protagonistes ont une existence publique ou privée normale et crédible. On s'attache avec plaisir à les suivre. Une mention spéciale au cadeau d'anniversaire du commissaire à son épouse. J'en ai ri aux larmes. Il se confirme que l'auteur est une femme et qu'elle connaît la balourdise masculine pleine de bons sentiments.

Le style de l'auteur est très agréable. Il est fluide, bien structuré et d'une lecture très plaisante, y compris dans les dialogues assez littéraires, ce qui n'est pas pour me déplaire. J'ai oublié l'écriture pour me laisser prendre par l'histoire et la rencontre de ces différents personnages. Rien ne vient gâcher ce plaisir, même l'écueil du glauque, qui semble poindre par moments, est habilement évité.

Seul petit reproche : un rythme un peu lent, une linéarité que ne vient couper aucune surprise et une façon parfois un peu facile de lier tout ce canevas. Mais c'est aussi ce style qui fait son charme.cependant ce manque d'originalité laisse un peu goût d'insatisfaction.

Conclusion:

J'ai pris plaisir à être lentement mené en bateau sur cette île suédoise, emberlificoté dans une histoire qui paraissait si simple, et y ai rencontré des personnages complexes mais attachants.

Ma note : 15/20
Lien : http://www.atelierdantec.com..
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Suite à ma première incursion dans l'univers des thrillers nordiques, et compte tenu de la lenteur notoire dont certaines d'entre vous m'ont fait part (je parle bien évidemment de la lenteur du récit, n'allez pas vous mettre martel en tête, même s'il est ici question d'un marteau), j'ai commencé à lire ce roman à reculons (ce qui, vous en conviendrez sûrement, n'est pas très pratique, sauf si vous avez relevé l'un des défis du Book-Lanta 7), de peur d'être en proie à un profond ennui. Ce qui, je vous rassure (ou du moins vous m'en voyez rassurée), n'a pas été le cas.

Je n'irais pas toutefois jusqu'à ranger ce livre dans la catégorie thriller mais dans celle de roman policier (d'ailleurs, c'est écrit sur la couverture). le commissaire Knutas et son équipe se voient confier la dure besogne de résoudre un crime qui, contrairement aux premières constatations, pourrait bien être plus qu'une altercation entre ivrognes qui aurait mal tourné. Comme si cela n'était pas déjà suffisant, ils se retrouvent également avec une disparition inquiétante sur les bras.

Les ombres silencieuses nous font voyager jusqu'à l'île de Gotland, tout en nous faisant découvrir les us et coutumes, ainsi que la gastronomie, des insulaires mais aussi des Stockholmois. Mais n'oublions pas que nous ne sommes pas là pour faire du tourisme mais pour élucider un meurtre et retrouver une jeune fille, de préférence en vie. Or, que savons-nous ? Mes chers inspecteurs en herbe, je ne vous parlerai que de la forme, quant au fond… à vous de creuser (de préférence les méninges) !

Voici donc quelques indices :

🔎 Les chapitres consacrés à l'enquête sont entrecoupés de chapitres dédiés à la vie intime de certains des personnages, les rendant plus humains, avec leur lot de problèmes et contradictions, propres à tout un chacun.

🔎 Certains de ces soucis et pépins, justement, sont en lien avec l'enquête menée précédemment par le commissaire Knutas (eh oui, une fois n'est pas coutume, je n'ai pas lu le 1er tome) mais, fort heureusement, il n'est pas nécessaire d'avoir lu le titre précédent pour rentrer pleinement dans l'histoire, d'autant plus que le narrateur débriefe parfaitement ladite enquête, sans pour autant noyer le lecteur sous un flot d'informations inutiles.

🔎 le récit se déroule certes assez lentement mais, si c'était un animal, il franchirait la ligne d'arriver loin derrière le lièvre mais assez loin devant la tortue (ce n'est peut-être pas le meilleur exemple, me direz-vous, car à en croire la fable de Jean de la Fontaine, c'est la tortue qui remporte la victoire), et l'écriture (la traduction) fluide y est pour quelque chose.

🔎 Si l'on suit les faits dans leur chronologie, il faut néanmoins faire attention : certains d'entre eux, concernant notamment la jeune fille disparue, se sont déroulés précédemment (ou alors en Europe du Nord les dîners s'éternisent sur plusieurs jours) – je vous dis ça parce que, approchant du dénouement, je me suis vue contrainte de faire plusieurs retours en arrière pour comprendre l'enchaînement des choses.

🔎 L'intrigue en soi est prenante, néanmoins la façon dont les policiers arrivent à établir des liens entre ces deux affaires m'a semblé cousue de fil blanc (ou bien c'est moi qui aime compliquer les choses). Ceci dit, les tenants et les aboutissants sont parfaitement crédibles.

🔎 Je vous conseille de ne pas lire la 4ème de couverture pour deux raisons : 1) il y a une piste sur l'identité de l'assassin et 2) il y a une piste sur l'identité de l'assassin (il aurait été certainement beaucoup plus aisé de dire qu'il y a deux pistes mais – ah ! quelle mauvaise foi – la première aurait plutôt tendance à nous faire chercher au mauvais endroit, alors que la deuxième nous montre carrément la direction à suivre).

Alors, prêt(e)s à résoudre cette affaire ?
Lien : https://www.instagram.com/al..
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Critique publiée initialement sur le site Critiques Libres (2009)

Une heureuse expérience littéraire avec un polar suédois ne constitue pas une piste de départ pour établir une généralité. C'est, en somme, ce qu'on retiendra de ce roman de Mari Jungstedt, ancienne journaliste et productrice télévisée suédoise, qui avait fait une entrée pourtant remarquée avec Celui qu'on ne voit pas (Plon, 2007), qui annonçait une série de polar réussis.

C'est sur l'île de Gotland que se déroule cette histoire peu banale, où le corps sans vie d'un ancien photographe de presse, devenu marginal et alcoolique, est retrouvé dans sa chambre noire. Les premières constatations laissent à penser que l'homme a été assassiné, et rapidement, le commissaire Knutas et son équipe se lancent dans l'enquête.

En marge, la petite Fanny vit une liaison ambiguë et dangereuse avec un homme bien plus vieux qu'elle, jusqu'à ce qu'elle disparaisse. Une fois encore, mais avec l'aide de la police criminelle venue du Stockhölm, la police locale sera chargée de l'enquête afin de retrouver la jeune adolescente avant qu'il ne soit trop tard. Sur place, Johan est dépêché par son journal pour couvrir les enquêtes, et il en profitera pour tenter de se rapprocher de celle dont il est l'amant, et avec qui il espère fonder une famille. Mais sur une île, comme dans un whodunnit, les coupables ne sont jamais bien loin, difficiles à démasquer.

Séquencé comme un thriller à l'américaine, avec des chapitres courts d'une à trois page, Les ombres silencieuses adopte une recette qui fait fortune dans le genre, transformant le livre en un véritable film, avec découpage des scènes et action permanente. Sauf que, avec Mari Jungstedt, le découpage se fait sur des chapitres sans rythme, l'histoire manque de mordant, et ne semble passionner ni ses personnages, ni ses lecteurs. C'est dommage, il y aurait pourtant de quoi faire un thriller de qualité dans ce décors (on pense évidemment à Arnaldur Indridason, l'islandais à l'origine de Jar City).
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Il travaillait depuis un bon moment quand, tout d’un coup, on frappa mollement à la porte. Il se figea instinctivement et tendit l’oreille. Qui cela pouvait-il bien être? Il était sûrement minuit passé. […] « Qui est là? », cria-t-il. La question resta suspendue dans l’obscurité. Pas de réponse, rien qu’un lourd silence. Henry s’affala sur le tabouret, chercha à tâtons la bouteille de schnaps et but rapidement quelques gorgées. […] Tout d’un coup, il entendit des cognements énergiques venant de l’autre côté, à la fenêtre. Il sursauta si violemment qu’il faillit laisser tomber la bouteille. […] Les coups se transformèrent en un battement rythmique, un martèlement monotone contre la fenêtre de la cave. Personne dans la maison n’entendrait les appels au secours d’Henry. Au milieu de la nuit, un jour ouvrable ordinaire. […] Tout d’un coup, le silence se fit. Chaque muscle du corps d’Henry était tendu. […] Il fallait absolument qu’il aille aux toilettes, il n’arrivait plus à se retenir. Ses jambes le portaient à peine. Lorsqu’il ouvrit la porte, il comprit tout de suite qu’il avait commis une erreur.
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Il passa devant la Tour de la Vierge, l’une des nombreuses tours des remparts. Il y avait une vieille légende à son propos. Quand Waldemar Atterdag, le roi danois, voulut envahir et piller Visby au XIVème siècle, une jeune femme lui avait ouvert une porte des remparts. Elle était amoureuse de Waldemar, et il lui avait promis de l’épouser et de l’emmener au Danemark, si elle lui ouvrait la porte à lui et à ses hommes. Elle le fit et les Danois saccagèrent la ville. Le roi, quant à lui, ne tint pas sa promesse, l’abandonnant à son triste sort. Quand on découvrit ce qu’elle avait fait, la jeune femme fut emmurée vivante dans cette tour. La légende dit qu’on entend toujours ses appels au secours.
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Il essayait de ne pas trop parler des inconvénients de son travail. Même s'il était rare qu'il soit particulièrement réjouissant. Évidemment, il était soulagé lorsqu'ils parvenaient à résoudre une affaire, mais on ne pouvait pas vraiment dire qu'il sautait de joie non plus. Après avoir résolu une énigme, il était plus fatigué qu'autre chose. Conclure une affaire n'était pas libérateur en soi, et laissait bien plus une sensation de vide, un ballon de baudruche qui se serait vidé de tout son air. Et puis il n'avait plus qu'une seule envie : rentrer chez lui et dormir.
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