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EAN : 9782070374168
315 pages
Gallimard (02/11/1982)
3.64/5   71 notes
Résumé :
Une chronique épique et fantasmagorique d'une ville albanaise au milieu du vingtième siècle. Une ville bizarre, terriblement penchée. Si l'on glisse sur le côté d'une rue, on risque de se retrouver sur un toit. Si l'on étend le bras, on peut accrocher son chapeau à la pointe d'un minaret. Sous sa dure carapace de pierre se cache pourtant la chair tendre de la vie.
Il n'était pas facile d'être un enfant dans cette ville.
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Kronikë në gur
Traduction : Edmond Tupja


Après la raideur compassée du "Général de l'Armée Morte", après l'errance blafarde, parmi les brumes du petit jour et celles, plus malignes, du crépuscule, de ces deux protagonistes principaux pour ainsi dire anonymes, après la boue froide du sol albanais, transformé par les pluies en une gangue qui rechigne à restituer les os des soldats étrangers morts depuis plus de vingt ans - après les tâtonnements d'un auteur à ses débuts, conscient de la valeur du sujet choisi mais aussi du traitement délicat qu'il lui impose, après ces phrases courtes, qui piétinent et hésitent, aussi désorientées semble-t-il que les deux héros, après ce texte prometteur mais qui réclame du lecteur constance et même entêtement ...

... cette "Chronique de la Ville de Pierre" constitue une surprise des plus agréables. Optant cette fois pour la fraîcheur de l'enfance, Kadare réveille, pour nous conter cette vision de la Seconde guerre mondiale s'invitant dans l'Albanie profonde, le petit garçon qu'il était à l'époque. du coup, s'il ne peut éviter les scènes d'horreur dont il fut le témoin, il lui est par contre loisible d'adoucir un peu les angles en faisant preuve de cette gaieté, de cet humour que l'on recherche en vain dans son "Général de l'Armée Morte."

Une ville bâtie à flanc de montagne, où l'ivrogne qui glisse dans une rue peut fort bien se retrouver le lendemain à cheval sur un toit, un peu plus bas ; un monôme de femmes tout de noir vêtues et commérant de porte en porte en s'arrêtant à chaque perron pour déguster le café traditionnel ; des hommes qui répondent à leurs lamentions en pérorant de leur côté, de manière considérée comme plus "virile", au café du coin ; des jeunes gens qui traînent en ayant l'air d'attendre quelque chose (mais quoi ?) ; des occupants qui changent souvent de nationalité, Italiens le matin avec le commandant Arcivocale à leur tête et Grecs l'après-midi, sous la houlette du commandant Katantzakis en attendant les Allemands qui entreront, à la nuit tombée ou au petit jour, avec leur chef Kurt Vollersee ; des collaborateurs et des maquisards qui rongent leur frein en épiant et en dénonçant ; quelques sorcières ou qui se prennent pour telles ; les Grandes Vieilles qui, parce qu'elles ont dépassé le siècle d'existence, énoncent, lorsqu'elles se risquent au soleil, des oracles dignes de l'Antiquité ; des éxécutions qui ressemblent à des règlements de compte et des règlements de compte qui ressemblent à des exécutions, et la vie quotidienne qui continue à mener parmi tout cela son petit train d'indifférence, voilà tout ce que voit, se rappelle, vit et commente le jeune narrateur.

Il le fait avec la naïveté de ses onze ans préservés qui, en même temps, découvrent le monde des adultes, un monde perturbé par une guerre que personne, dans la ville de pierre, pas même les lâches, ne considère comme une guerre pour l'Albanie. Tous patientent, tous courbent la tête, attendant la fin de celle-ci et le départ des étrangers pour passer enfin à la seule guerre qu'ils accepteront : celle qui rendra l'Albanie libre et indépendante.

Ayant posé sa main dans celle de l'enfant-narrateur, le lecteur le suit avec confiance et une sorte de fascination, tant dans ses vagabondages personnels (son béguin contrarié pour Maguerite et ses rêves avec Suzanne) que dans ceux qui intègrent les siens et ses concitoyens. A son tour, le lecteur redevient enfant et jette, sur cette mini-société remuante et conformiste, où les filles n'ont d'autre espoir que le mariage, un regard étonné, amusé ou réprobateur mais curieusement dénué des a priori de l'âge adulte. C'est que, sous la plume de Kadare, il découvre en fait une Albanie plus complexe qu'il ne l'imaginait, avec des personnages hauts en couleur et très bien campés - peut-être aussi un peu idéalisés mais sans excès - des personnages incroyablement vivants avec lesquels il ne détesterait pas faire connaissance. Pour autant, l'auteur ne fait pas l'impasse sur les défauts de son peuple comme ce désir de vendetta qui tourne ici à la maladie pure et simple ou encore cette éternelle minorité qui est le lot de la femme albanaise.

"Chronique de la Ville de Pierre" remporte donc une double victoire : avant tout, il incite à découvrir d'autres ouvrages de Kadare mais il pousse également son lecteur à s'interroger sur l'Albanie et à tenter de voir au-delà de l'image sociétale, à la fois réactionnaire, figée et machiste, qu'elle a malheureusement tendance à donner d'elle. ;o)
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J'ai longtemps hésité à lire Ismail Kadaré ; la figure de l'écrivain en exil, opposant au totalitarisme, m'assommait d'avance. Finalement ce livre m'a intéressée car j'ai découvert la seconde guerre mondiale d'un point de vue très différente du nôtre, celui des Albanais. Les habitants voient leur ville de pierre occupée alternativement par les Grecs et les Italiens, comme elle l'a été par les Turcs dans le passé. Ils n'ont jamais une vision surplombante des événements, ils vivent le quotidien d'un pays en guerre dans toute son absurdité.
La narration se fait du point de vue de l'enfant qu'était Kadaré à l'époque, et ce petit garçon apporte une touche de magie à tout ce qu'il voit. La ville est personnifiée, comme l'est aussi la citerne de la maison et ses échos mystérieux. Un chou transporté à la main par un des personnages devient à ses yeux une tête coupée. Les mots écrits dans les livres ou sur les affiches se transforment, ils prennent vie indépendamment de leur sens. Tout cela fait exister le personnage, alors que les autres sont comme des figures à l'arrière-plan. Malgré tout je n'ai pas pu m'identifier au petit héros, ni être vraiment emportée par ma lecture. Je l'ai appréciée comme un document plus qu'un roman.
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"Chronique de la ville de pierre" est un roman déroutant par bien des aspects comme pouvait l'être "Avril brisé". Ils sont à la fois similaires et si différents!
Similaires par le lieu de l'intrigue. L'Albanie profonde, dans les montagnes, une terre rocheuse et grise très froide voir glaciale pas tant par la température en elle-même que son aspect. Similaires dans la violence également: ces deux livres racontent une vie rude et cruelle, tellement éloignée de ce que nous connaissons aujourd'hui.

"Chronique de la ville de pierre" se passe au début du 20ème siècle, en plein pendant la guerre. Ce qui est intéressant ici, c'est le point de vue du personnage principal. Il n'a pas de nom, c'est un jeune garçon né dans cette fameuse ville de pierre et qui ne l'a jamais quittée. La manière dont il voit les choses est assez surprenante: en effet il y a chez lui une sorte de naïveté touchante qui côtoie une insensibilité à la mort et la violence. Cet enfant rêveur étrange, nous emmène dans son monde bizarre où la mort et la guerre sont quotidiennes et deviennent même synonyme pour lui de jeu et d'émerveillement.

J'ai vraiment été touchée par cette histoire et ses personnages bien qu'ils soient très très nombreux et difficiles à identifier.
Le style d'écriture de Kadaré est un peu plus compliqué dans ce roman, plus tortueux, plus évasif. Il y a également des morceaux de texte tronqué appelés "chroniques" qui permettent de contextualiser l'intrigue mais m'ont parfois laissée perplexe.
Ce n'est pas un bouquin forcément très accessible bien qu'il ne soit pas horriblement compliqué.

Conclusion:

Une claque!

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La Ville de pierre c'est Gjirokastër que nous venons de visiter.

Chronique de la ville de pierre n'est pas seulement le guide littéraire que chaque touriste éclairé devrait emporter en Albanie, c'est un vrai coup de coeur littéraire.

C'est le regard poétique d'un enfant très imaginatif. Qui d'autre aurait pu se soucier des gouttes de pluie prisonnières de la citerne? ou des chemins mouvant dans les hauts quartiers escarpés de la maison de son grand-père? Cette maison est l'objet d'un autre livre de Kadaré : Un climat de folie - mêmes personnages, même lieux et pourtant une oeuvre tellement différente !

C'est aussi l'évocation d'une période très troublée, 1939, Gjirokastër est occupée par les Italiens, vaincus un temps par les Grecs, puis à nouveau les Italiens qui la quittent laissant la ville aux partisans et à l'anarchie. Pas longtemps puisque les nazis arrivent. Pas de jugement définitif, l'enfant entend ses grands-mères et ses voisines, répète leurs propos. L'enfant voit construire par les Italiens un aérodrome, éprouve de l'affection pour un avion, un bombardier alors que toutes les nuits la ville est la cible des bombardements.

C'est aussi l'éveil d'une conscience politique, l'enfant ne sait que penser, sa jeune tante a rejoint les partisans, aucun jugement, si ce n'est la peur des vieilles femmes de la cohabitation jeunes filles/jeunes hommes. Discrète évocation d'Enver Hoxha, qui est un voisin, aucune idéalisation des partisans cependant.
Evocation de la vie quotidienne et de traditions cachées, la sorcellerie était encore bien vivante en 1939, l'occupant italien en tire profit.....
Un livre que je vais garder pour le relire et le faire lire autour de moi.


Lien : http://miriampanigel.blog.le..
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Voici la chronique d'une ville albanaise à l'heure de l'occupation, tantôt italienne, tantôt grecque, au gré des éphémères victoires et des revers de fortune de ses envahisseurs. Accrochée vaillamment à un éperon rocheux, elle apparaît immuable dans sa complexion tarabiscotée et biscornue, carapace de pierre abritant la chair tendre de ses habitants, gens simples, mystiques et passionnés. C'est qu'elle en a vu défiler, cette ville de pierre, des hivers rigoureux, des tremblements de terre et des fléaux humains, tour à tour possession des Romains, des Normands, des Byzantins, des Turcs et des belligérants de la dernière grande guerre. C'est part le regard d'un enfant, plein de fantasmagorie, d'étonnement et de questionnement que se déroule cette chronique. Naturellement enclin à attribuer une personnalité à cette ville, ainsi qu'aux demeures de sa famille, des pièces de ces dernières, l'enfant demeure fasciné par le ballet, pourtant terrible, des avions de chasse et des bombardiers, alors que la ville se voit contrainte à la défense passive et que ses habitants se terrent dans les caves profondes transformées en abris anti aérien.

La réalité de la situation albanaise durant la dernière guerre était pourtant un sujet prometteur par son côté singulier et méconnu. Malheureusement j'ai trouvé la prose ou la traduction d'une platitude rébarbative, le récit m'est assez vite apparu comme une collection d'anecdotes plus ou moins pertinentes.
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Il y a, dans la ville de pierre, un prisonnier pour ainsi dire professionnel, Lukan Ami-de-L'Ombre. Les changements de garnison provoqués par la valse des occupants le déstabilisent complètement et il en arrive à de curieux raisonnements :

Citation:
[...] ... - "J'sais pas faire la différence [entre les Italiens et les Grecs]" dit Lukan d'un ton irrité. "Tout ce que je sais, c'est que la prison ne fonctionne pas. Dedans, il n'y a pas une âme. Les portes sont grandes ouvertes. On en pleurerait."

Quelqu'un lui posa une autre question , qu'il laissa sans réponse. Il se répandait en invectives :

- "Sale époque, sale pays ! Même pas foutu de tenir une prison comme il faut. Est-ce que j'ai le temps de grimper tous les jours au haut de la citadelle et de redescendre bredouille. Les jours passent, et j'peux pas faire mon terme. Et puis tous les projets qu'on forme vont à l'eau. On a bien raison de dire de l'Italie que c'est une salope, une bonne à rien. Ah ! quand je pense à ce que m'a raconté un copain sur les prisons de Scandinavie. Ca oui, que c'est des prisons ! On y entre et on en sort en bon ordre. Au terme fixé et avec des fiches bien en règle. Les portes ne s'ouvrent pas à propos de n'importe quoi comme dans un bordel !" ... [...]
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Incipit :
C'était une ville étrange qui, tel un être préhistorique, paraissait avoir surgi brusquement dans la vallée par une nuit d'hiver pour escalader péniblement le flanc de la montagne. Tout dans cette ville était ancien et de pierre, depuis les rues et les fontaines jusqu'aux toits des grandes maisons séculaires, couverts de plaques de pierre grise, semblables à gigantesques écailles. On avait de la peine à croire que sous cette puissante carapace subsistait et se reproduisait la chair tendre de la ville.
Au voyageur qui la contemplait pour la première fois, la ville éveillait l'envie d'une comparaison, mais il s'apercevait aussitôt que c'était un piège, car elle les rejetait toutes ; elle ne ressemblait en effet à rien. Elle ne supportait pas plus les comparaisons que les pluies, la grêle, les arcs-en-ciel et les drapeaux étrangers multicolores, qui quittaient ses toits comme ils y étaient venus, aussi passagers et irréels qu'elle était éternelle et concrète.

C'était une ville penchée, peut-être la plus penchée au monde, qui avait bravé toutes les lois de l'architecture et de l'urbanisme. Le faîte d'une maison y effleurait parfois les fondations d'une autre et c'était sûrement le seul lieu au monde où, si l'on glissait sur le côté d'une rue, on risquait de se retrouver sur un toit. Et cela, les ivrognes, surtout, en faisaient l'expérience.

Oui, c'était une ville fort étrange. En marchant dans la rue, on pouvait, par endroit, en étendant un peu le bras, accrocher son chapeau à la pointe d'un minaret. Bien des choses y étaient bizarres et beaucoup d'autres semblaient appartenir au royaume des songes.

Préservant péniblement la vie humaine dans ses membres et sous sa cuirasse de pierre, elle ne lui en causait pas moins, à cette vie, bien des peines, des écorchures et des plaies, et c'était naturel, puisque c'était une ville de pierre et que son contact était naturel et froid.

Il n'était pas facile d'être un enfant dans cette ville.
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[...] ... C'était une ville étrange qui, tel un être préhistorique, paraissait avoir surgi brusquement dans la vallée par une nuit d'hiver pour escalader péniblement le flanc de la montagne. Tout dans cette ville était ancien et de pierre, depuis les rues et les fontaines jusqu'aux toits des grandes maisons séculaires, couverts de plaques grises, semblables à de gigantesques écailles. On avait de la peine à croire que sous cette puissante carapace subsistait et se reproduisait la chair tendre de la vie.

Au voyageur qui la contemplait pour la première fois, la ville éveillait l'envie d'une comparaison, mais il s'apercevait aussitôt que c'était un piège, car elle les rejetait toutes : elle ne ressemblait en effet à rien. Elle ne supportait pas plus les comparaisons que les pluies, la grêle, les arcs-en-ciel et les drapeaux étrangers multicolores, qui quittaient ses toits comme ils y étaient venus, aussi passagers et irréels qu'elle était éternelle et concrète.

C'était une ville penchée, peut-être la plus penchée du monde, qui avait bravé toutes les lois de l'architecture et de l'urbanisme. Le faîte d'une maison y effleurait parfois les fondations d'une autre et c'était seulement le seul lieu au monde où, si l'on glissait sur le côté d'une rue, on risquait de se retrouver sur un toit. Et cela, les ivrognes, surtout, en faisaient parfois l'expérience. ... [...]
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La grande croix, là-haut sur la tour de la prison, se dressa, irritée. Elle devint claire, insolente. Un dessin sur une pièce de soie. Mais je me demandais comment deux traits tracés l'un sur l'autre sur un morceau de tissu pouvaient susciter un si grand chagrin. Une pièce d'étoffe agitée par le vent plongeait dans la consternation une ville entière. C'était étrange.
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Le printemps était venu. Des fenêtres du deuxième étage je regardais retourner les cigognes. Voltigeant autour des cimes des minarets et des hautes cheminées, elles cherchaient leurs anciens nids et, aux ellipses qu'elles dessinaient dans le ciel, on devinait aisément leur tristesse et leur surprise de trouver leurs nids endommagés par les déplacements d'air causés par les explosions, par le vent et la pluie de l'hiver à peine écoulé. Je les observais en songeant que les cigognes ne peuvent jamais imaginer e qui peut arriver à une ville durant l'hiver, pendant leur absence.
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Vidéo de Ismaïl Kadaré
http://www.club-livre.ch#Bessa_Myftiu Interview de Bessa Myftiu réalisée par le Club du Livre en partenariat avec Reportage Suisse Romande
Bessa Myftiu, née à Tirana, est une romancière, poète, conteuse, essayiste, traductrice, critique littéraire, journaliste, scénariste et actrice établie à Genève, en Suisse romande, de nationalité suisse et albanaise. Pour commander un ouvrage de Bessa Myftiu : En SUISSE : https://www.payot.ch/Dynamics/Result?acs=¤££¤58REPORTAGE SUISSE ROMANDE36¤££¤1&c=0&rawSearch=bessa%20myftiu En FRANCE : https://www.fnac.com/SearchResult/ResultList.aspx?SCat=0%211&Search=bessa+myftiu&sft=1&sa=0
Fille de l'écrivain dissident Mehmet Myftiu, Bessa Myftiu fait des études de lettres à l'université de Tirana et par la suite elle enseigne la littérature à l'université Aleksandër Xhuvani d'Elbasan. Elle devient ensuite journaliste pour le magazine littéraire et artistique albanais La scène et l'écran. Elle émigre en Suisse en 1991 et s'établit à Genève dès 1992, passant son doctorat et devenant enseignante à l'université de Genève en faculté des Sciences de l'éducation, tout en poursuivant en parallèle ses activités dans les domaines de l'écriture et du cinéma. Depuis 2013, elle enseigne à la Haute École Pédagogique de Lausanne. Elle est par ailleurs membre de la Société Genevoise des Écrivains BIOGRAPHIE 1994 : Des amis perdus, poèmes en deux langues, Éditions Marin Barleti [archive], Tirana 1998 : Ma légende, roman, préface d'Ismail Kadaré, L'Harmattan, Paris (ISBN 2-7384-6657-5) 2001 : A toi, si jamais?, peintures de Serge Giakonoff, Éditions de l'Envol, Forcalquier (ISBN 2-909907-72-4) 2004 : Nietzsche et Dostoïevski : éducateurs!, Éditions Ovadia, Nice (ISBN 978-2-915741-05-6) 2006 : Dialogues et récits d?éducation sur la différence, en collaboration avec Mireille Cifali, Éditions Ovadia, Nice (ISBN 978-2-915741-09-4) 2007 : Confessions des lieux disparus, préface d'Amélie Nothomb, Éditions de l'Aube, La Tour-d'Aigues (ISBN 978-2-7526-0511-5), sorti en 2008 en livre de poche (ISBN 2752605110) et réédité en 2010 par les Éditions Ovadia (ISBN 978-2-915741-97-1), prix Pittard de l'Andelyn en 2008. 2008 : An verschwundenen Orten, traduction de Katja Meintel, Éditions Limmat Verlag [archive], Zürich (ISBN 978-3-85791-597-0) 2008 : le courage, notre destin, récits d'éducation, Éditions Ovadia, Nice (ISBN 9782915741087) 2008 : Littérature & savoir, Éditions Ovadia, Nice (ISBN 978-2-915741-39-1) 2011 : Amours au temps du communisme, Fayard, Paris (ISBN 978-2-213-65581-9) 2016 : Vers l'impossible, Éditions Ovadia, Nice (ISBN 978-2-36392-202-1) 2017 : Dix-sept ans de mensonge, BSN Press, (ISBN 978-2-940516-74-2)
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