AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,48

sur 505 notes
Ca caille sa mère hein ? Début octobre et déjà les feuilles s'accumulent de froid sur mon pare brise gelé, on dirait l'hiver tiens, je fous le contact et les gun's résonnent dans l'habitacle et moi je gratouille derrières les essuies glace en me caillant le cul dehors, je m'active le zizi pour aller me réchauffer les mains au plus vite, et cette putain de cicatrice qui me chatouille de douleur une fois l'humidité revenue, me rappelant les 7 points de suture à cause d'un coup de cutter mal négocié, ça date mais ca douille encore… allez au taf trou de balle… Ouais je m'appelle trou de balle, mon côté trou duc certainement…

En fait je m'en branle un peu des feuilles mortes et du froid, je veux du cul, un truc de ouf, un truc d'enculé qui mériterait une thérapie tout nu au feu de bois…

Oh putain, mais imaginez le truc, allongés là tout doux sur le canapé, avec cette couverture en pilou pilou, douce à chatouiller, ça crépite pépère dans la cheminée, et cette flamme qui se reflèterait incandescente et romantique à en baiser, qui brillerait dans tes yeux, toi cette femme aux attentes libertines, tu pincerais tes lèvres d'envies levretesques, fellationnesques, Mais que dis-je pauvre de moi, perdu dans cet égoïsme machiste qui ne me ressemble pas…

laisse moi occuper mes doigts, explorateurs sur tes courbes délicieuses, aventureux sur ta peau douce, élevés à la menuiserie, à la porosité du bois, au tanin du chêne, laisse moi te caresser, pénétrer, je t'en prie ferme les yeux, respire ma belle nudité, frisonne de plaisir, et ma langue qui adore se promener partout, se glisser dans toute ton intimité, laisse toi aller, et que si j'y mets des deux à la fois, la chaleur qui monte, monte et qui s'accumule, ce qui me pousse à ralentir, avec cette tendresse sauvage…

À poil ya plus rien à se cacher, ya plus rien à se timidiser, juste la communion entre consentements lubriques, lâcher prise, sourire jusqu'à en jouir de folie , se parler avec les yeux, nos bouches entrouvertes, le contact passionné de nos langues et de nos lèvres, l'échange intime et sans tabou, plus de limite, nos corps emmêlés qui bougent au rythme de cette musique qui se partitionne juste entre nous, un partage unique, magique, euphorique à en kiffer sa putain de race, et ce moment particulier ou les regards gueulent de plaisir inconditionnel, ou plus rien ne compte à part cette baise à deux….

Ouais je sais, je me suis fait le film entre le boulot et chez moi, yavait une chanson romantique qui m'a inspiré ce truc, ça me fait une belle jambe tiens, là tout seul dans la bagnole, et la nuit noire, et tous ces phares à la con qui m'éclairent la gueule, et ce bus qui croise sont pote bus pour se taper la pollution à deux… Alors moi direct, pour sortir de là je m'échappe dans mes pensées à la perversité romantique et assumée, alors si peu qu'une nana pointe son joli minois au coin de la rue, et j'embraye comme un obsédé sur un fantasme à la con…

Mais quelle bite je fais pas, t'as pas autre chose à foutre partout sa tronche, allez hop c'est reparti et merde :

Imaginez maintenant deux animaux, toi et moi, sans la musique et les papillons à la con, dans les yeux on s'est déjà tout dit, faut baiser point barre, comme des acharnés, faut tout niquer putain, arracher, tripoter, enfoncer, mélanger, faut que ça se cogne, avec la maladresse, les fous rires, pas besoin de causer, c'est naturel, évident, passionné, dans cette complicité exacerbée par nos pulsions d'enculés... mets y un E s'il te plait et vas y doucement aussi hein...

Tout ça pour dire que c'est ça la baise, peu importe les façons, peu importe la manière, il faut juste garder à l'esprit que l'on est deux et pas tout seul, que les regards en disent long et que la jouissance d'une complicité partagée suffira à nous fait gueuler de plaisir…

Pour le livre mon libraire a osé comparer ce roman à Millénium... N'importe quoi, non mais franchement.

Fan de Millénium j'attendais avec impatience que l'agent Malin FORS se tape une nana (un peu limité sur ce coup là), qu'elle pète le nez et les genoux aux méchants, qu'elle pirate le FBI etc etc (Et ben oui en Suède il connaisse aussi le FBI)... Bon c'est clair on en est loin :

elle a couché trop tôt, se retrouve avec une ado sans souci, un ex inexistant, un partenaire choriste mais balèze des biceps quand même, un papa des années 30, bref il se passe pas grand chose.

C'est bien écrit, les personnages sont attachants mais ça manque sérieusement de poings dans la gueule...Le roman se veut glauque mais ne l'est pas, le seul point commun avec millénium c'est l'aspect plus réaliste des tueurs.

En résumé c'est moyen parce que ce n'est pas mon genre hein...

Bonne baise les copains
Commenter  J’apprécie          3910
Premier tome d'une tétralogie, première rencontre avec Malin Fors, l'inspectrice suédoise de Linköping, et découverte d'un univers glacé et glaçant, torturé et tortueux
Commenter  J’apprécie          230
Un polar qui se lit d'une traite !
Tout ou presque m'a plu dans ce roman policier scandinave.
J'ai aimé l'ambiance d'un hiver suédois où l'on ressent bien le froid mordant tout au long de l'enquête, j'ai aimé Malin, cette femme commissaire de police qui élève seule sa fille adolescente, j'ai aimé le fait que l'auteur s'attache à chacun des personnages, policiers, victimes ou suspects, j'ai aimé l'écriture, qui accorde une place importante aux sentiments des uns et des autres et déborde de compassion pour tous, hommes ou animaux et enfin, j'ai trouvé l'enquête policière passionnante.
Comme c'est le premier tome de cette série, je me réjouis d'avoir les quatre autres à lire et de pouvoir retrouver des personnages qui me sont devenus familiers en l'espace de 400 et quelques pages.
Commenter  J’apprécie          230
Midvinterblod
Traduction : Max Stadler & Lucille Clauss

ISBN : 9782757821459

Personnages


Désolée de devoir le faire mais j'endosse une nouvelle fois mon rôle d'empêcheuse de tourner en rond. "Hiver" a obtenu nombre de critiques dithyrambiques mais il n'aura pas la mienne. J'irai même plutôt à contre courant.

Tout d'abord, l'intrigue, bien que se laissant lire - le corps d'un homme entièrement nu et ayant subi d'importants sévices est retrouvé pendu à un arbre dans la campagne suédoise - présente trop de défauts. Comment l'assassin a-t-il réussi à survivre à son enfance reste pour moi une énigme : compte tenu des tortures qu'il a endurées très jeune, il n'aurait pas dû - à mon sens - atteindre l'âge adulte. La fin constitue en outre une sorte de plongeon dans le vide : vlan ! voilà, on s'arrête là, quinze lignes pour évacuer les questions et les reproches que ses proches doivent fatalement adresser à la responsable de tout ce gâchis cruel, pas une de plus, aucune indication sur l'identité du violeur de l'assistante sociale, y a plus rien à voir, circulez, m'sieurs-dames.

Mais le pire, c'est sans doute le style et la composition. Notre cadavre - un brave et honnête cadavre, sympa et tout, qui a eu une vie bien triste, le pauvre, et pour lequel on est plein de compassion - n'arrête pas de s'adresser à Malin Fors, l'inspectrice responsable de l'enquête. Quand Malin n'est pas là, il parle à la seconde victime et même au meurtrier. Il faut ajouter à ces interruptions les moments où les protagonistes se mettent à penser à la première personne au beau milieu d'un récit à la troisième - mais sans les tirets et guillemets d'usage. Une variante timide et scandinave du flux de conscience anglo-saxon peut-être ?

Ca pourrait fonctionner si l'ensemble du discours n'était pas aussi plan-plan. On n'est pas loin du "Tout le monde, il est beau, tout le monde, il est gentil". Personnellement, toute cette douceur à la guimauve bien-pensante, ça m'écoeure. Surtout quand on martèle en sus - la plaie des polars suédois depuis Henning Mankell Bad - une ou deux leçons faussement humanistes.

Enfin, quand je dis : "Tout le monde ...", il y a une ou deux exceptions. Les odieux païens adeptes des anciens cultes nordiques par exemple : Kallentoft les dépeint de manière si caricaturale qu'on comprend que, pour lui, ils ne peuvent être qu'odieux. de manière générale d'ailleurs, les personnages manquent de profondeur - sauf Malin Fors et son équipier.

Cerise sur le gâteau si j'ose dire, qui me reste sur l'estomac parce que je ne sais si c'est de la responsabilité de l'auteur ou de celle des traducteurs : quand les policiers prennent conscience que la victime pourrait avoir été sacrifiée, ils associent automatiquement ce sacrifice au solstice d'hiver. Or, le solstice d'hiver se produit vers le 21 décembre et non ... au mois de février, mois durant lequel se déroule l'action de cet "Hiver". On prête aux anciens Scandinaves des fêtes rituelles comparables à celles des Celtes. Effectivement, les Celtes célébraient, le 1er février, un rituel marquant la fin de l'hiver, qu'ils appelaient "Imbolc." Mais, comme on le voit, ça n'a rien à voir avec le solstice d'hiver. Alors, pourquoi nous mettre celui-ci à toutes les sauces ?

Vous l'avez compris : je n'ai pas vraiment aimé "Hiver." J'ai pourtant fait des efforts car si je m'étais écoutée, je n'aurais pas dépassé les dix premières pages. Mais la recette n'a pas pris. Dommage. ;o)
Commenter  J’apprécie          230
Quelle belle surprise que cette lecture qui commence rapidement avec un cadavre retrouvé pendu à un arbre, en plein hiver.

J'ai aimé rencontré Marlin et son coéquipier Zeke, j'ai beaucoup aimé les passages en italiques qui narrent la vie de la victime et comme au début nous ne savons pas qui est celle-ci, cela fait comment si nous entrons dans les pensées et la vie du cadavre.

J'ai trouvé cela vraiment original du coup et différent des autres thrillers donnant pour moi du relief et la profondeur au récit et redonnant du coup "une voie" à la victime.

Je trouve également innovant le fait de situer l'action selon des saisons, j'ai hâte de lire les autres bouquins de l'auteur car c'est une bonne découverte et pourtant j'avoue aller à reculons dans les polars nordiques dont je trouve très souvent le rythme trop lent à mon goût, mais j'arrive à trouver certains auteurs qui pour moi sortent du lot et la c'est le cas à mes yeux.
Commenter  J’apprécie          210
Ne commencez jamais à vous investir dans la découverte d'auteurs suédois (nordiques d'un point de vue plus général) de polars noirs, vous deviendrez accro....

Encore un auteur du nord puissant par son style noir, une histoire sordide de meurtre par des tempèratures plus que sibériennes et encore une fois le mode de vie de nos voisins nordiques ne nous donnent pas envie d'y séjourner....
Qui a pu tuer un pauvre bougre comme Bengt le Ballon, un personnage que tout le monde ignorait de son vivant tant son abord et son physique déroutaient; c'est néanmoins lui qui va nous accompagner et inspirer la commissaire Malin Fors associée à l'incontournable Zeke pour résoudre cette enquête. Histoires familliales sombres, sordides, une mère manipulatrice, des adolescents dont les parents se foutent éperdument prêt à tous les coups tordus surtout s'ils sont faciles, des enquêteurs avec leur histoires personnelles qui interfèrent, je n'ai pas pu lâcher le livre.

Résultat, je n'ai plus qu'à m'attaquer aux autres saisons de Mons Kallentoft, sans trop tarder.

A suivre et à dévorer.
Lien : http://passiondelecteur.over..
Commenter  J’apprécie          210
Mons Kallentoft débute sa série des saisons avec l'Hiver. Et à travers les pages, on ressent très bien la froidure implacable qui sévit dans la région de Linköping, au centre de la Suède. L'hiver est quasiment un personnage à part entière tant il occupe une place prépondérante dans l'histoire. J'en frissonne encore rien que d'y repenser...

J'ai testé cette première enquête de Malin Fors un peu par hasard. Celui-ci fit en l'occurrence bien les choses. J'avoue cependant avoir été légèrement déroutée en début de lecture par le style particulier de l'auteur et sa propension à offrir une voix audible aux morts. Passée la première surprise (c'est bien le mort qui cause?!?), on s'habitue très vite et l'envoûtement se crée. Car tout concourt chez Kallentoft pour assurer une lecture intensive et immersive. L'intrigue policière est captivante à suivre. le cadre contextuel apporte d'autres atouts, permettant de découvrir de l'intérieur le quotidien suédois. Et puis les personnages sont bien construits et taillés en profondeur. A commencer par Malin Fors. Femme flic forte et pourtant si fragile. Avec des failles qui menacent de l'engloutir. Et un certain penchant pour la bouteille qui occasionne quelques problèmes. Séparée et élevant seule sa fille Tove, elle s'efforce de concilier sa vocation d'enquêtrice à celle de mère célibataire aux prises avec ses démons. Pas facile tous les jours... Mais voilà qui donne une héroïne attachante qu'on a envie de remettre sur les rails pour qu'elle retrouve un semblant d'équilibre.

Un premier opus très réussi qui fait la part belle à la réflexion et à la psychologie de ses personnages. A suivre avec l'Été.
Commenter  J’apprécie          200
J'avais hâte de lire ce livre qui attendait dans ma PAL depuis un certain temps mais je suis finalement déçue. Je m'attendais à un roman rythmé et qui me prenne aux tripes, Hiver m'a plutôt paru long tant les pistes suivies par les enquêteurs sont multiples et stériles mais aussi en raison des nombreuses descriptions qui coupent l'élan du récit (chaque maison, rue, paysage est minutieusement décrit). La tension augmente cependant dans la dernière ligne droite du roman, nous laissant pantelant, dans l'attente du dénouement.

Une histoire de folie et de misère sociale qui fait froid dans le dos et attriste tant elle est réaliste.
Lien : http://carnetdelecture.skyne..
Commenter  J’apprécie          130
Au cours de mon exploration des polars venus du froid ce livre a été une belle découverte. À partir d'un meurtre qui a des airs de rituel macabre se déploie une histoire de vengeance au sein d'une famille pour le moins dysfonctionnelle pour ne pas dire carrément paumée. Au centre de l'action Malin Fors, enquêtrice acharnée, mère d'une ado charmante comme elles le sont toutes... et femme un tantinet perdue, mais si peu finalement. La brigade au sein de laquelle elle oeuvre est aussi intéressante quoique pas vraiment mise en évidence. le rythme est trépidant, les suspects nombreux et le dénouement correct même s'il nous laisse partiellement sur notre appétit. En somme un roman policier bien construit qui m'a fait passer un bon moment. Vivement le prochain opus de la série.
Commenter  J’apprécie          110
Plein coeur de l'hiver. Découverte du corps d'un homme obèse et nu pendu à un chêne. La police se retrouve avec un cadavre non identifié et difficilement identifiable, d'autant que le vent et la neige rendent difficiles les premières constatations: le visage est très abîmé, les dents détruites. La seule certitude est que l'homme est mort des blessures infligées par un couteau avant d'être pendu. Aucune empreinte dans la neige abondante qui entoure l'arbre, aucune traces de lutte. Mystère total!
S'agit-il d'un meurtre rituel? D'une affaire de famille? D'une vengeance? Malin Fors sera contrainte d'explorer le passé pour comprendre les événements auxquels elle se retrouve confrontée mais rien n'est simple dans son métier d'autant que sa vie privée vient parfois interférer dans son enquête.
Le travail de la police: le département des crimes violents de la police de Linkoping est chargé de l'enquête, dirigée par le commissaire Sven Sjoman, qui utilise ses propres méthodes: "réunions en comité restreint, et informer le reste de l'équipe après. Les grandes réunions, comme le font d'autres commissariats, sont selon lui peu efficaces" (Page 38). C'est donc lui qui organise la répartition des tâches entre ses enquêteurs. Dans un souci de vraisemblance, le commissaire leur "suggère" de "suivre également d'autres pistes, de s'intéresser au moindre indice qui pourrait se révéler important. D'innombrables enquêtes piétinent parce que les policiers se mettent eux-mêmes des bâtons dans les roues en partant avec des idées préconçues ou, pis, en s'entichant de leurs propres théories." (Page 122).
Hiver est avant tout un polar d'un genre particulier, un polar d'ambiance climatique, tant la présence omniprésente du froid et de la neige semble tout diriger, que ce soit la vie quotidienne des personnages, les décors des paysages, mais aussi les contraintes de l'enquête, tous paramètres dont nous, lecteurs non scandinaves, ne mesurons ni les effets, ni les conséquences. Un complet dépaysement.
Hiver se caractérise par son écriture solide et poétique, la subtilité du ton employé, la complexité de son intrigue. Son excellente connaissance du milieu criminel et policier suédois, sa précision dans les détails, la complexité de son intrigue sont autant d'éléments qui permettent d'affirmer que l'auteur suédois signe ici un très bon polar qui, à n'en pas douter, restera longtemps dans l'esprit de ses lecteurs...
Lien : https://legereimaginarepereg..
Commenter  J’apprécie          90




Lecteurs (1273) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2859 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}