Blue lock, tome 2

Le 2ème tome se concentre essentiellement sur le football avec des matchs à l'intérieur du complexe. Il y a pas mal de questionnements, de stratégies, de soucis, de tentatives.
Ils essayent également de comprendre ce qu'Ego leur demande. Parfois Ego rajoute quelques informations, il est toujours aux aguets l'air de rien.
Nous découvrons un peu plus chaque membre, mais également de nouvelles équipes.
Ego est très loin de tout leur livrer clé en main, il ne fait que les guider, les façonner, leur donner des indices, mais à eux de comprendre et de se révéler.
Tous aimeraient être buteurs, mais ils vont devoir jouer à leur jeu préféré à onze. Soit ils gagnent en équipe soit il y a une autre solution.
Une deuxième règle qui dit que le meilleur buteur de l'équipe peut être repêcher même si l'équipe perd, ainsi elle pousse à jouer en individuel, et elle met un sacré bazar dans les deux équipes en lice.
D'ailleurs il faut voir comment ils se décident la première fois.
Reconstruire le football de zéro, ça n'a rien de simple. Tous leurs repères ont été bousculés.
Le lecteur n'a pas le temps de s'ennuyer, il est plongé dans les matchs. le dessin a toujours ce côté immersif. Nous cherchons le ballon des yeux.
Nous ne savons pas à quoi nous attendre, et à chaque fois dans les 2 équipes il y a des tactiques intéressantes qui se déploient, mais il n'en restera qu'une.
Nous suivons le processus de pensées de Yoichi Isagi qui va entre autre se questionner sur quel est son talent, mais sa prise de recul est très intéressante. Et en tout cas, le tome nous offre un final en apothéose.
C'est à la fois cruel, intéressant, surprenant et prenant. Mais que nous réserve la suite ?

Bonne lecture
Un tome plus centré dans le complexe
L'individualisme ne suffira pas.
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