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Critique de BurjBabil


Je ne connaissais ni le livre d'origine (états-unis, 1964) ni le film qui en a été fait (Robert Mulligan, 1967).
Je me suis donc immergé avec un plaisir gourmand dans cet ouvrage à la forme originale qui narre l'entrée en enseignement d'une jeune idéaliste littéraire New-Yorkaise.
Dans un lycée "à problème" (of course) sinon point de roman, sauf bluette sentimentale peut être, mais alors attention à la loi, je ne crois pas que la jeune prof de lettres n'ait épousé un président.
La forme originale : un mélange de genres : épistolaire (la majorité), mémos officiels issus de l'éducation nationale de là-bas, introspection, dialogues...
C'est un peu déroutant au début mais comme l'écriture est belle et bien traduite, l'immersion est immédiate.
Le fond : complètement inventé, rien de "vécu par l'auteure" mais tellement bien imaginé que cela en est souvent drôle, parfois un peu émouvant.
Je n'ai cessé de me demander ce qu'est devenu, aujourd'hui, à l'ère de la vidéosurveillance, de la toile, de la gestion informatisée de tous les aspects administratifs de l'éducation, ce type d'établissement.
Car j'ai eu le sentiment en lisant d'une plongée dans un passé presque préhistorique, mais sans savoir ce que sont devenus les héritiers modernes des homo sapiens dont il est question dans ce livre.
Est-ce la même chose ? Sont ils traités de la même façon ?
Ont ils les mêmes problèmes de fond : reconnaissance, espoir, solitude, exclusion ? Les enseignants sont ils du même genre ?
Enfin, la postface vaut son pesant d'or. L'auteure y explique sa situation au moment de l'écriture, ses motivations, ses impressions et cela mérite la lecture.
Un très bon moment nostalgico-historique.



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