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EAN : 9782896150229
462 pages
Editions Alire (22/10/2007)
3.67/5   47 notes
Résumé :
Ned, un jeune Montréalais de quinze ans, accompagne son père, Edward Marriner, dans le Midi de la France. Photographe de renommée internationale, Marriner - assisté de Mélanie, Steve et Greg, son équipe technique - a six semaines pour croquer des images inédites de ce magnifique coin de pays, qui regorge de ruines datant de l'époque des Celtes et des Romains.

Mais des événements inquiétants perturbent le séjour de Ned : un inconnu le menace dans la ca... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Livre lu dans le cadre du challenge ABC 2016-2017 et de la Masse Critique de Novembre 2016.

Je remercie Babelio et les éditions « A lire » pour l'envoi de ce livre et je m'excuse pour le retard de publication de ma critique. Il a été lu très vite tant je ne voulais pas quitter Ned mais j' avais pris du retard dans mes précédentes lectures. J'ai découvert cet auteur avec « La Tapisserie de Fionavar », que j'avais adoré, livre prêté par une copine de classe il y a 10 ans. Depuis, j'avais essayé de lire « La mosaïque de Sarance », suite à une critique alléchante de Boudicca, mais contrainte de l'abandonner car je n'adhérais pas à l'histoire, avec néanmoins l'espoir d'arriver à le finir un jour. « Ysabel » était dans mes penses-bête suite à son résumé très intriguant et une critique de BlackWolf, j'ai donc sauté sur l'occasion en le voyant dans cette Masse Critique.

Comme je le disais, ce livre a été lu très vite, 4 jours, merci les vacances mais aussi à cause de l'histoire très bien écrite et de la suite très intrigante des évènements arrivant dans la vie de Ned et de sa famille. Je voulais toujours en savoir plus. Par ailleurs, l'auteur a transposé son histoire à Aix-en-Provence et a fait énormément de recherches sur les différents sites chargés d'histoire de la région. Car entre les Celtes et les Romains, il y a vraiment de quoi faire. À cela, il y a ajouté l'histoire d'une famille et d'une quête hors d'âge, tout en ayant une intrigue complexe et très bien construite. Je me suis fait mener par le bout du nez tout au long de cette histoire extraordinaire. Et comme dit « Le Washington Post », il est presque impossible d'en interrompre la lecture et je comprend tout à fait pourquoi cette oeuvre a reçu le World Fantasy Award en 2008 (lors de sa première parution). Il est également difficile d'en dire plus au risque de spoiler les futurs lecteurs car il s'agit d'un one-shot très dense en évènements, en rebondissements et en surprises ; même si au début, je me suis demandée dans quelle histoire j'avais atterri, je ne me souvenais déjà plus du résumé, mais l'écriture de l'auteur est telle que je me suis laissée facilement entraîner à la suite de Ned et de ses aventures.

Comme vous l'aurez compris, ce roman est très proche du coup de coeur tant l'histoire et le mélange créés par l'auteur sont détonnant et très complexe. L'auteur nous offre ici une histoire à mi-chemin entre le passé (Celtes, Romains) et le présent, entre ésotérisme, historique et fantastique avec un jeune Canadien, comme personnage principal, et avec Aix-en-Provence en toile de fond. Cette oeuvre est un bel hommage à la région en nous faisant découvrir les différents sites chargés d'histoire tout en y alliant une quête hors norme sortie du fond des âges. Une merveilleuse histoire que j'ai été heureuse de découvrir enfin. Si vous ne connaissez pas cette oeuvre, je vous conseille plus que fortement de la découvrir sous peu tant elle est exceptionnelle dans son style et sa complexité. Pour ma part, je pense continuer à découvrir l'oeuvre de cet auteur, si atypique dans ses récits, et qui semble avoir un penchant pour la création de romans mêlant fantastique et historique. En plus de « La mosaïque de Sarance » (et non « sarantine » d'après cette maison d'éditions), je possède également « Le dernier rayon de soleil ».

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Ceux qui me connaissent un peu savent que je suis fan des romans de Guy Gavriel Kay. Quand j'ai vu que son Ysabel avait reçu le Prix World Fantasy (pour le meilleur roman en 2008), je me suis lancée avec enthousiasme dans ce roman.

Ned est un jeune canadien de 15 ans qui accompagne son père plusieurs semaines dans le sud de la France. Ce dernier est en effet un grand photographe, et entouré de son équipe technique, il doit prendre de nombreux clichés de lieux historiques autour d'Aix-en-Provence.
Lors d'une séance de photos dans la cathédrale d'Aix, Ned croise un inconnu étrange, inquiétant et mystérieux. Par la suite, il se retrouve victime de malaises inhabituels. le début d'une succession d'évènements improbables et nombre d'interrogations impliquant l'histoire des Celtes et des Romains…

Autant le dire de suite, je n'ai pas eu autant de plaisir qu'avec mes précédentes lectures de Kay, je peux même avouer que je suis un peu déçue.

Plusieurs raisons à cela je pense, la première étant que je n'ai tout simplement pas tout compris. Beaucoup de zones d'ombres persistent, l'intervention de certains personnages et l'origine de leur capacité (), le pourquoi de l'histoire des 3 personnages du passé… je reste sur ma faim, un goût d'inachevé.

Ensuite, je pense que la traduction ne m'a pas aidée. Je suis quasi sûre que j'ai une traduction en français québécois, certaines expressions pouvaient être déroutantes. Cela ne m'empêchait pas de comprendre globalement, mais des sous-entendus m'ont certainement échappé, en particulier lors des échanges énigmatiques entre certains personnages.

Enfin l'histoire se déroule de nos jours, le ton employé est donc très moderne, surtout avec des protagonistes adolescents ou jeunes adultes. Je n'ai pas retrouvé le brin de poésie que j'avais tellement apprécié dans La Chanson d'Arbonne ou Les Lions d'Al-Rassan. Cela m'a manqué.

C'est dommage car ce roman a par ailleurs de belles qualités. le rythme est soutenu par de fréquents rebondissements, on suit avec plaisir les pérégrinations du jeune Ned, on ne s'ennuie pas une minute. On est happé par « l'histoire » et tous les mystères qui l'entourent, les références à la grande Histoire, au passé de certains protagonistes. J'ai pris des notes car très envie d'aller passer quelques jours dans le sud pour aller voir de mes propres yeux tous les sites visités par Ned et ses amis.

J'ai vu que d'autres babéliotes ont beaucoup apprécié ce roman. Mon avis n'exprime qu'un ressenti qui ne doit en rien dissuader de futurs lecteurs.
Pour ma part, c'est un loupé, je suis passée à côté de ce roman. Mais je reviendrai vers cet auteur quand même, l'envie est restée intacte de découvrir ses autres univers.

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La Provence vue (ou illustrée) par un auteur canadien… avec une dimension fantasy !

Ecrit à la troisième personne du singulier, le récit est toutefois rendu du point de vue unique de Ned, jeune adolescent canadien qui accompagne son père photographe et son équipe lors d'un séjour en Provence pour préparer un ouvrage. Ned est le personnage central et les réactions de son entourage nous parviendront chaque fois par le biais de son observation et de son interprétation. Cela procure au texte un ton bien singulier, auquel se rajoutent les expressions canadiennes souvent humoristiques donnant aux dialogues une saveur toute particulière (j'ai beaucoup aimé par exemple le « souriard » = smiley).
Il m'a fallu du temps pour « entrer » dans cette histoire, le début m'a semblé poussif. Puis un peu avant le milieu du roman je n'ai plus lâché ma liseuse… On sent bien dès le départ qu'une dimension fantastique s'installe, néanmoins c'est lorsqu'elle est pleinement « visible » et vécue que cela devient captivant. On met du temps à relier chaque élément et les informations des personnages parce qu'eux-mêmes ne savent pas grand-chose non plus et reconstituent le puzzle peu à peu. le point de vue unique de Ned renforce ce côté-là.
J'ai aimé la description du travail d'équipe du photographe et ses assistants, leur regard porté sur les lieux. J'ai apprécié le rôle du passé et de moments clés de l'Histoire (celte/romaine/ grecque) dans l'intrigue. Je me suis amusée de quelques perceptions du français par un canadien… J'ai trouvé les dialogues frais, bien à propos, utiles au récit et agréables à lire. Ils confèrent une teneur particulière aux caractères des personnages.

En bref un pur moment de lecture qui nous transporte dans une autre dimension… et c'est rien de le dire !!!
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En Résumé : J'avoue que, même si ce roman n'est pas obligatoirement le meilleur de Guy Gavriel Kay, j'ai tout de m^eme passé un assez bon moment de lecture avec cette intrigue qui se révèle poétique, entrainante, nous offrant un passage de l'adolescence à l'âge adulte des plus envoutant et efficace. le fantastique vient apporter une touche de mystère et de magie à l'ensemble. La toile de fond qu'est la Provence, présenté par l'auteur se révèle vraiment magnifique à découvrir que ce soit par les descriptions soignées que propose l'auteur comme par les anecdotes historiques qu'on découvre qui viennent densifier l'ensemble et donne envie de découvrir Aix en Provence. On sent que l'auteur s'est fortement renseigné. Concernant les personnages il se révèlent denses, soignés et attachants même si on pourrait reprocher à Ned un peu trop de maturité pour son âge ou encore à Mélanie et Kate d'avoir une connaissance un peu trop encyclopédique qui permet la résolution de certaines questions un peu facilement, mais rien de bloquant. Finalement mon seul regret et peut-être une simplicité qui s'en dégage dans certains aspects, un peu comme si l'auteur cherchait à viser un public plus large et une certaine linéarité. La plume de l'auteur se révèle poétique, soignée, entrainante et a réussie à me happer dans son univers et son intrigue assez facilement. Il ne me reste plus qu'à lire d'autres écrits de l'auteur.


Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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Il y a plus de 2 000 ans dans les terres verdoyantes de la Provence, deux hommes ont aimé une femme. Et continuent à l'aimer et à se haïr, à mourir et à tuer pour elle, siècle après siècle, génération après génération… Jusqu'à que de nos jours, un étudiant canadien vienne par le plus grand des hasards perturber ce cycle sans fin. Une intrigante rencontre dans le cloître d'une cathédrale, une statue aux traits à moitié effacés, un nom de femme entendu du coin de l'oreille et le jeune Ned Marriner se retrouve entraîné dans un monde étrange où se mêlent époques depuis longtemps disparues et passions anciennes.

C'est avec un peu d'appréhension que je me suis lancée dans la lecture de ce roman. Depuis ma première lecture émerveillée de « Tigane », Guy Gavriel Kay est un de mes auteurs fétiches dont j'attends chaque nouvelle création avec une angoisse mêlée d'excitation (son avant-dernier roman traduit en français « le dernier rayon du soleil » m'avait hélas laissé une impression plutôt mitigée). « Ysabel » présentait d'entrée deux mauvais points pour moi : un personnage principal adolescent (pouah !) et l'abandon apparent de la fantasy historique, genre dans lequel Gavriel Kay excelle.

Malgré un début un peu lent, mes craintes se sont très rapidement dissipées. « Ysabel » n'a rien d'un simple roman pour adolescents comme je l'avais redouté au premier abord : on y parle de sang et de massacre, d'amour et de désir, de jalousie et de perte avec une maturité et une subtilité qui fait plaisir à voir. L'histoire d'amour est belle et grave. La Provence superbement décrite. L'utilisation de la magie subtile et tragique. En conclusion, un fort beau roman qui, s'il n'égale pas la splendeur de « Tigane » ou des « Lions d'al Rassan », n'en est pas moins un récit de fantasy très bien tourné qui ravira les amateurs d'histoire et de mythologie.

Guy Gavriel Kay reste décidément le meilleur !
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critiques presse (2)
LesVagabondsduReve
05 janvier 2016
Il est vrai que les romans de G. G. Kay ont ceci de très particulier que l’histoire s’y engouffre par les fenêtres qu’ils ouvrent sur l’imagination, que ce soit en ce monde-ci ou un autre.
Lire la critique sur le site : LesVagabondsduReve
Elbakin.net
27 octobre 2015
Ce roman est indéniablement plus intime qu’épique - notons tout de même ses liens avec une autre œuvre bien connu de cet écrivain -, un charme certain opère, peu importe son sujet.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Mélanie n'était pas l'amour de sa vie, ni rien d'aussi idiot que ça, mais on n'avait pas besoin d'être amoureux de quelqu'un pour venir à son secours.
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Il sortit son propre appareil, un Cannon, et prit quelques photos. Il enverrait les JPGs à Larry et à Vic, en leur demandant comment avait la classe de bio, et s'ils avaient beaucoup de devoirs. Ils pourraient peut-être demander à Steve de prendre une photo de lui dans la piscine, à la villa, et l'envoyer aussi. Ils n'avaient pas besoin de savoir qu'on gelait là-dedans. Avec les amis il fallait saisir au vol les moments où l'on avait le dessus.
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La forêt semblait sans fin, omniprésente, immuable. Un voyage qui le menait de son univers dans un autre monde. Un espace hors du temps. Les forêts pouvaient être ainsi, dans les histoires, dans la vie.
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L’aube, le premier don du ciel au monde. Des promesses, le réconfort, la guérison après le dur passage de la nuit. Après des ténèbres assiégées par des bêtes féroces, réelles ou imaginaires, et les terreurs, et des hommes violents et sauvages. Après une cécité qui peut vous jeter dans un fossé, dans un marais, au bas d’une falaise, ou dans les serres et sous le pouvoir des esprits qui peuvent rôder dehors, avides de malice. p.284
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La montagne était assez loin, si on allait à pied. Cela fit réfléchir Net : au XIXe siècle, au Moyen-Âge, au temps des Romains, les gens marchaient, ou se déplaçaient à dos de mulet, ou quelque chose du genre, et la route devait avoir été bien plus cahoteuse. Tout était plus loin, en ce temps-là, tout était plus lent.
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