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Frédéric Fourreau (Traducteur)
EAN : 9782709636322
550 pages
J.-C. Lattès (06/04/2011)
3.39/5   194 notes
Résumé :
Et si l'humanité reposait sur trente-six « justes » ?
tueur sévit à travers le monde, avec des cibles pour le moins singulières: médecins, militants des droits de l'homme, avocats... Tous œuvrent pour le bien. Les meurtres sont d'autant plus mystérieux que les cadavres portent sur le dos d'étranges marques. Niels Bentzon, négociateur au sein de la police de Copenhague, aidé par l'astrophysicienne Hannah Lund, est persuadé que c'est au Danemark qu'aura lieu le... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (47) Voir plus Ajouter une critique
3,39

sur 194 notes
Aux quatre coins de la planète, des hommes et des femmes de bien, médecins, militants des droits de l'homme, avocats, etc., décèdent de mort violente et inexpliquée. Les meurtres sont d'autant plus étranges qu'une marque, comme une brûlure, représentant un nombre apparaît sur le dos de chaque victime. À Venise, un policier, Tommaso di Barbara, prend l'affaire très au sérieux et cherche à comprendre le lien qui pourrait unir toutes ces personnes. Alerté par Interpol sur ces meurtres d'hommes bons, l'inspecteur Niels Bentzon, négociateur au sein de la police de Copenhague, est chargé de veiller sur les hommes de bien danois qui pourraient devenir à leur tour la cible du mystérieux tueur. Aidé par l'astrophysicienne Hannah Lund, Niels va très rapidement comprendre que le prochain drame aura toutes les chances de se dérouler soit à Venise soit à Copenhague. Une course contre la montre s'engage pour protéger le dernier des Justes et découvrir enfin l'identité de l'assassin. Y a-t-il un lien entre ces crimes et les trente-six Justes qui, selon le Talmud, existent à chaque génération, et sans lesquels le monde serait détruit ?

Première réalisation commune de deux scénaristes danois (Anders Ronnow Kharlund et Jacob Weinreich) sous le pseudonyme de A. J. Kazinski, le Dernier homme bon est un roman d'une grande efficacité. Plus proche d'un thriller américain à la Da Vinci code que des polars nordiques rendus célèbres par Henning Mankel ou Arnaldur Indridason, ce roman ne sacrifie pas pour autant au spectaculaire la richesse des personnages et la complexité de l'intrigue. Car c'est bien là que réside son originalité. Bien sûr, l'intrigue mêle habilement religion, ésotérisme et science ; bien entendu aussi le roman se lit d'une traite sans le moindre temps mort, mais encore et surtout, les deux auteurs ont su conjuguer leurs talents pour nous faire découvrir des personnages tourmentés et profondément humains, et construire une histoire dense et subtile, fruit d'un important travail de recherche sur l'état actuel des connaissances scientifiques. Et pourtant toute cette mécanique bien huilée va un peu se gripper dans la toute dernière partie du livre pour finir dans un dénouement inattendu mais qui peut largement nous laisser sur notre faim car au final il est possible de le refermer en ayant encore en tête trop d'incompréhensions, trop de questions sans les bonnes réponses. La quatrième de couverture parle d'une suite en cours d'écriture. Alors peut-être faut-il l'attendre pour savoir tout ce qui se cache derrière ce complot anti-Justes. Faut voir ! Cela demeure un roman original et très captivant.
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Enquêtes Niels Bentzon 01 : je l'ai lu après le second, ça m'a permis de comprendre certaines choses qui me restaient obscures.

Niels Bentzon est négociateur au sein de la police de Copenhague. Catalogué maniaco-dépressif il n'est plus en mesure d'assurer son travail d'enquêteur et mis de côté par sa hiérarchie. Afin de l'occuper lors d'une réunion importante de chefs d'état, il est chargé de mettre en garde des personnalités estimées actives et connues pour leur implication dans l'entraide humanitaire. Ils pourraient être la cible d'un tueur.

Au hasard de son enquête il va rencontrer une astrophysicienne, dépressive après le suicide de son fils adolescent. Elle va l'aider à résoudre l'énigme de la mort des « Justes » !

L'enquête est assez tonique, menée un peu mieux que dans le livre suivant mais malgré tout avec des invraisemblances de haut niveau ! Les heures font plus que 60 mn manifestement et c'est tant mieux pour eux et pour nous aussi sinon ça serait d'un ennui mortel ! Difficile de dire si c'est mystique, ésotérique ou biblique mais ce qui est certain c'est que je vais vite l'oublier !

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Plusieurs morts inexpliquées aux quatre coins du globe, une marque étrange dans le dos des victimes, deux flics qui collaborent entre Venise et Copenhague, une astrophysicienne qui se prend au jeu... Et un mythe religieux et les expériences de mort imminente en toile de fond.
Voilà les ingrédients de ce polar hors du commun.

J'avais déjà lu des romans écrits par Anders Rønnow Klarlund et Jacob Weinreich, sous le pseudonyme d'Ana Ekberg. On était alors plutôt dans le registre du thriller domestique et déjà, leur trame fictionnelle m'avait surprise, dans le bon sens du terme.
Ici, nous sommes vraiment dans le polar puisque les personnages principaux sont policiers, et on frôle le polar ésotérique vu les sujets abordés. le roman est divisé en trois parties, dont la première couvre presque les 3/4 du livre.
Les deux flics, l'un à Venise, l'autre à Copenhague, ont tous les deux maille à partir avec leur hiérarchie. Obstinés, et s'étant finalement trouvés sans jamais s'être rencontrés, ils décident de s'entraider autour d'une obscure affaire de morts inexpliquées, qui n'ont jamais été officiellement reliées entre elles.

Contrairement à ce qu'on trouve quand on a à faire avec deux personnages principaux, la structure narrative choisie par les deux auteurs n'équilibre pas du tout les forces en présence. Ce qui génère une certaine tension à la lecture car il ne semble pas exister de schéma pré-établi auquel s'attendre.

Les trois personnages principaux sont assez vite suffisamment construits pour nous faire comprendre qu'on ne sera sans doute pas dans une enquête criminelle standard. Et l'ajout d'une astrophysicienne, rencontrée presque par hasard, ajoute à l'étonnement que l'on ressent lors de la lecture.
Jusqu'au bout, je me suis demandé où tout cela allait déboucher. Surtout qu'une note d'avertissement au lecteur en début d'ouvrage précise que l'ONU a organisé la première réunion scientifique au sujet des expériences de mort imminente en 2008. Et même si on tente de faire abstraction de cette information, on se demande pendant des pages et des pages ce que ça vient faire là-dedans.

Je ne m'attendais pas au dénouement et mon esprit cartésien n'est pas à l'aise à 100% avec le choix des auteurs. En parallèle, ma curiosité me fait penser "pourquoi pas, après tout?".

Un polar très atypique pour ma part, par deux auteurs qui confirment que leur duo est vraiment efficace et que je vais continuer de suivre.
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Je ne commence d'habitude pas par la fin, mais je dois dire que s'il y a une chose que je n'ai pas apprécié dans ce livre, c'est bien la fin, qui n'a rien, selon moi, d'un "dénouement à couper le souffle"! J'ai été trompée sur la marchandise? Non, je n'irais néanmoins pas jusque là, car en effet, science, action et religion s'entremêlent harmonieusement. Par ailleurs, je n'ai mis que trois jours à lire ce roman - ce qui, pour moi, est très rapide- et qu'il y a donc sans aucun doute de grandes qualités dans ce livre. Lesquelles?

Tout d'abord, je trouve les personnages bien dessinés, le décor bien planté. On passe de Venise à Copenhague sans aucune difficulté, la psychologie des personnages est assez bonne. Niels Bentzon est un flic "négociateur", il aide les personnes désespérées à ne pas commettre l'irréparable en cas de crise. Confronté au danger et à la mort, il "sauve" les vies. Un être courageux. Mais un peu fêlé en effet, fragile, et du coup attachant. Son comparse Tommaso, en Italie, se charge avec lui d'une affaire hors du commun qui fait rire tout le monde. Une histoire de meurtres mâtinés de religion, dont les victimes portent toutes une marque sur le dos ressemblant à un tatouage rituel, avec un numéro. Les auteurs relient ces tatouages au mythe juif des "trente-six justes": il y aurait sur Terre, à chaque génération, trente-six personnes s'illustrant par leur bonté qui seraient là pour préserver, voire sauver l'humanité du Mal. Ce mythe serait sur le point de s'effondrer... un meurtrier étrange cherchant à liquider les justes. Voilà pour l'intrigue et les personnages, qui m'ont vraiment séduite.

On apprend des choses sur ce mythe, sur l'histoire juive- toute proportion gardée, cela n'est pas un livre d'histoire- sur notre planète, intéressant. Il n'y a que la fin et le dénouement qui m'ont vraiment TRES déçue. Que vient faire cette histoire de mort imminente qui arrive comme un cheveu sur la soupe dans l'intrigue? Je ne vois pas le rapport avec le reste! On a l'impression que la fin est bâclée, que les auteurs, à court d'idées, se sont jetés sur celle-ci pour combler un vide. Bref, je n'en dit pas plus pour ne pas réveler quoi que ce soit, vous me direz si contrairement à moi, vous avez aimé cette fin ;-)

Bon, globalement, ce n'est pas le livre du siècle, mais portant un bon moment de lecture . Je suis nuancée, mais vous invite à le lire, et ne pense pas que vous serez déçu, sauf par le dénouement, à vous de voir. du coup, un 6/10 pour toutes les raisons évoquées plus haut :-)

Bonne lecture!
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Ce livre m'a été gentiment offert par JC Lattès par l'intermédiaire de Clubdelecture, j'ai lu ce livre en cinq jours, alors que j'avais peur de le commencer, vu le nombre de pages.

Cependant, le nombres de pages n'importe peu lorsque l'on s'installe pour commence à lire ce chef d'oeuvre. Personnellement, cette lecture passait très vite, je ne voyais pas les pages tellement que l'action était abondante. Donc, c'est un livre dans lequel on ne peut s'ennuyer, car l'action est toujours présente. C'est pourquoi, vous lirez ce livre en moins d'une semaine.

L'action, dans ce livre est abondamment présente, car l'histoire est fondé sur une enquête de meurtres en série dans le monde, donc le début consiste à montrer quelques affaires pour l'exemple, la suite est constitué de l'enquête, pas comme dans les livres policiers, car l'enquête tourne autour de quelque chose d'autres, quoi ? Cependant, l'action n'est pas toujours présente, elle se fait parfois oublié pour revenir de meilleur forme. C'est le style des auteurs, il commence par des enquêtes, donc de l'action, mais l'enquête finie, l'action chute quelque peu pour donner lieu à un temps de repos. On peut par exemple s'ennuyer pendant ces chutes, mais il faut persévéré pour revenir de nouveau à l'action. Je trouve que ce phénomène peut être tant bénéfique au livre, il crée un effet d'attente, comme sur moi mais peut aussi être considéré comme un défaut, car l'action peut décevoir l'attente, ce qui n'était pas pour ainsi dire mon cas. Donc, j'ai trouvé que cela était plutôt une bonne idée.

Parlons un peu des personnages, qui étaient très ambigües, mais leur caractère apparaissait au cours de la lecture. Prenons le cas pour Niels, le personnage travaille à la police de Copenhague comme négociateur, on peut assister à son métier lors de sa négociation avec un suicidaire, mais il a un problème, il a la phobie des voyages, donc c'est pour cette raison qu'il n'a pas suivi sa femme Kathrine. On sait qu'il est maniaque-dépressif, sinon, on ne sait pas grand chose. Mais c'est par la suite qu'on découvrira un caractère très bon, qui le lancera quelque part. Je trouve que ce personnage est très intéressant, il mérite de se pencher dessus, car on apprend sa vie et tout ce qui va avec tout le long de la lecture. Donc, le livre est très bien conçu pour permettre une découverte progressive du personnage.

Je trouve que ce livre est très bon en général, mais il y a un hic, le début qui ne commence pas tout de suite. On peut comprendre que l'auteur prend le temps de décrire la vie des principaux personnages, mais cela ne laisse pas place à la véritable intrigue. Donc, cela peut causer un tort à l'auteur, on pourrait croire qu'il est ennuyant, alors que c'est faux.

Au contraire, je pense que ce livre est mon coup de coeur du mois, car c'est un nouveau style pour moi qui lisait une autre lecture. J'ai découvert ce style qui se partage entre le policier et le thriller. Je pense lire davantage de thriller à partir d'aujourd'hui. de plus, c'est mon coup de coeur car le style de l'écriture est vraiment bien, on découvre l'action avec ses mots, bien choisis.

Parlons de la fin qui m'a vraiment permis d'apprécier cette oeuvre, car elle consiste à chambouler tout ce qu'on savait, en donnant un tout autre ordre, car le destin est au premier plan vers la fin, c'est inévitable, mais l'on ne sait vraiment pas si cela va se passer. Donc, à la fin, les auteurs font un bon mélange entre la science et la religion, pour arriver à une entente, car les deux apparaissent dans l'intrigue.

Dans l'intrigue, on se beaucoup de questions sur les raisons de tuer des bonnes personnes, qu'elle serait le motif ? On se pose beaucoup de questions au début pour venir à une avalanche de réponses de la part du livre. Un pure bonheur, une expérience unique.

En disant science et religion, j'ai pu constater agréablement que dans ce livre, il est question de la relation ambigüe entre ces deux matières, car il y a Hannah qui représente la science contre la nature et la Bible qui sont la religion. Cette confrontation est vraiment bien construite, car l'on bouscule entre ces deux matières, mais ici, la science aide la religion est vice-versa.

Pour conclure, j'ai adoré et dévoré ce livre, j'espère retrouver encore de si bons livres à lire, donc, évidemment je vous conseille de le lire.
Lien : http://litteraire-en-herbe.b..
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Citations et extraits (38) Voir plus Ajouter une citation
Une écriture fluide.
Une intrigue très bien ficelée,
qui nous entraine entre le réel et l'iréel, entre le bien et le mal,..

L'histoire :
2 policiers considérés comme "dérangés" vont mener un combat ultime contre un sérial killer qui marque ses victimes par des chiffres.
Le point commun entre les victimes semblent être le fait qu'elles fassent le bien.
L'enquête menée tantôt sur Venise, tantôt au Danemark, nous entraine dans une course contre la montre pour trouver les 2, puis LE dernier homme bon.
Le fait de traquer toujours le mal va-t-il avantager ces policiers?
Vont-ils réussir a trouver le coupable a temps, vont-il déjouer ses plans?
Et que vient faire la bible et le coran la dedans??

Est-il possible que ce soit la main de Dieu qui agisse?
Ou est-ce un homme qui se prend pour lui?
Que penser de cette croyance selon laquelle a chaque génération 33 hommes bons sont sur terre pour l'empêcher de sombrer complêtement dans le mal...

Un délice!
a lire absolument, pour bousculer un peu ses idées, que l'on croit ou non a l'au delà !!
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Alors, pourquoi ne pourrais-je pas utiliser quelques petites heures de mon temps à rechercher quelqu'un de bon ? La bonté est-elle plus difficile à débusquer que le mal ?
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- Ton fils ou ta fille ?
- C'était un accident...Je vous en supplie.
- Ton fils ou ta fille ?
Il avait alors brandi un couteau couvert de sang séché et avait placé la pointe sur la pomme d'Adam de son père afin de le forcer à prendre une décision.
Quand enfin il avait donné sa réponse, il n'avait regardé que son fils
- Ma fille. Prenez ma fille.
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C’est comme avec les mathématiques. En apparence, c’est le chaos. Ça n’a ni queue ni tête. Et puis, si on prend du recul et qu’on trouve la clé, tout nous apparaît soudain évident. Le système s’extirpe du chaos. Les nombres s’assemblent pour constituer des formules. Tout mathématicien connaît ça.
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- Ils nous ont sucré une partie de notre budget au profit de la recherche sur l'environnement. Il te suffit d'appeler le ministère de la Recherche et des Sciences et de chuchoter le mot "climat" (même à 3 heures du matin) pour qu'on t'envoie des millions dès le lendemain, raillât-t-il. C'est désormais la question climatique qui fait recette. C'est comme ça.
- Et qui rapportera des voix aux prochaines élections? ajouta Thomas sans lever le nez de son écran d'ordinateur.
- Le climat, acquiesça Hannah en regardant Holmstrom avec gravité. Ils se trompent de dieux.
- De quels dieux est-ce que tu parles?
- Eux-mêmes, répondit-elle en souriant.
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