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Loïc Cohen (Traducteur)
EAN : 9782266085182
361 pages
Pocket (18/02/1999)
4.21/5   42 notes
Résumé :
Un itinéraire intellectuel et spirituel, une destinée hors du commun : Elisabelth Kübler-Ross, docteur en médecine, est cette femme, cette thérapeute célèbre dans le monde entier, qui a transformé notre perception de la mort. Fruit de son accompagnement d'enfants, de vieillards, de cancéreux et de sidéens en phase terminale, son étude révolutionnaire et désormais classique : "Les Derniers Instants de la Vie" a apporté la paix à des millions d'êtres confrontés à leur... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Quand un médecin se met à parler de la fin de vie, et de l'après-vie, on ne peut que le prendre au sérieux.
C'est une autobiographie d'un genre particulier, qui décrit à la fois le dévouement de cette femme à faire en sorte que les mourants ne souffrent plus et soient convenablement accompagnés, mais aussi toutes les expériences de mort imminente que, du coup, elle a eu l'occasion d'observer.
Un livre assez fabuleux, qui fait qu'on ne regarde plus la mort, ni les mourants, ni, surtout, la vie de la même façon après l'avoir lu.
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Une vie très remplie pour cette autrice qui s intéresse médicalement à la mort avant de basculer dans le paranormal. La. Première partie du récit donne à réfléchir en raison de la richesse du parcours mais manque d un peu d'humilité. Quand au passage au surnaturel tout y est le médium qui est obligé de se mettre nu pour rentrer en contact avec l au delà, des accusations d abus sexuels remis en cause par l autrice.... Ça sent la secte à plein nez...
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Aux premiers temps de ce qui deviendrait plus tard la thanatologie - ou l'étude de la mort - mon plus grand maître fut une femme de ménage noire. (...) Ce qui a attiré mon attention sur elle, c'est l'effet qu'elle produisait sur bon nombre de malades gravement atteints. Chaque fois qu'elle quittait leurs chambres, j'ai remarqué qu'ils changeaient nettement d'attitude.

(...) Lorsque nous nous sommes retrouvées complètement seules, là où personne ne pouvait nous entendre, elle a mis son âme à nu en me racontant l'histoire tragique de sa vie, une histoire qui dépassait ma compréhension.

(...) Bien qu'il fût impossible de rester insensible à cette tragédie, c'est surtout la manière dont cette femme racontait son histoire qui m'a frappée. Elle était bien sur profondément triste, mais son attitude état dépourvue de toute négativité, amertume ou ressentiment. Au contraire, elle affichait une tranquillité presque effrayante. Cela m'a semblé si étrange et j'étais si naïve à l'époque que j'ai failli lui demander : "Pourquoi me racontez-vous tout cela ? Qu'est-ce que cela a à voir avec mes patients mourants ?" Mais elle m'a regardée avec ses yeux noirs, pleins de douceur et de compréhension, et m'a répondu comme si elle avait lu dans mes pensées. "Voyez-vous, la mort n'est pas une inconnue pour moi. C'est une vieille, une très vieille connaissance."

Maintenant je me trouvais dans la situation d'un élève face à son professeur. "Elle ne me fait plus peur maintenant, continua-t-elle de son ton calme et direct. Parfois, lorsque j'entre dans la chambre de ces patients, je m'aperçois qu'ils sont paralysés de peur et qu'ils n'ont personne à qui parler. Alors, je vais à leur chevet. Parfois il m'arrive de leur prendre la main et de leur dire de ne pas s'inquiéter, que ce n'est pas si terrible." Puis elle se tut.

Peu de temps après, j'ai fait de cette femme de ménage ma première assistante. Elle m'a apporté le soutien que personne d'autre n'a voulu me donner. Ce seul fait a représenté pour moi une grande leçon que je me suis efforcée par la suite de transmettre. Il n'est nul besoin d'avoir un gourou pour évoluer. On peut tirer un enseignement de n'importe qui : enfants, malades en phase terminale, femmes de ménage... Toutes les théories et toute la science du monde ne pourront jamais aider autant quelqu'un qu'un être humain qui ne craint pas d'ouvrir son cœur à son semblable.
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Soudain, j'ai senti une grande colère monter en moi. "Je suis venue de Suisse, dis-je en me plaçant presque contre lui. J'ai marché et fait de l'auto-stop pour venir en aide au peuple polonais. Je m'occupe de cinquante malades chaque jour dans un petit dispensaire à Lucima. Et maintenant, je viens de faire tout ce chemin à pied pour sauver cet enfant. Si vous ne l'admettez pas à l'hôpital, je retournerai en Suisse pour dire à tout le monde que les polonais sont des gens sans coeur, incapables d'amour ou de compassion, et qu'un médecin polonais est resté insensible à la détresse d'une femme qui n'a plus qu'un enfant, après en avoir perdu douze autres dans un camp de concentration."
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J'avais remarqué à quel point les malades, même les plus en colère, se détendaient peu avant de mourir. D'autres semblaient vivre des expériences tout à fait réelles avec des proches décédés à l'approche de leur mort, en discutant avec des gens que je ne pouvais voir. Dans presque tous les cas, la mort était précédée par une sérénité singulière.
Et ensuite ? C'est à cette question que je voulais répondre.
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Mon service se trouvait dans un bâtiment à un étage dans lequel vivaient quarante femmes atteintes de schizophrénie chronique. On m'avait dit que leur cas était désespéré. Pour ce qui est des cas désespérés, je n'en ai vu qu'un : l'infirmière en chef.
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Mon coeur se serra. Elevée avec mes deux autres soeurs jumelles, jusque là ma vie avait été un combat pour trouver ma propre identité. Maintenant, à nouveau, on me refusait tout ce qui faisait de moi un être unique: mes pensées et mes sentiments. Je m'imaginais en train de travailler dans son entreprise, exécutant des tâches administratives et comptables, assise derrière un bureau toute la journée. Les jours auraient passé, aussi monotones que des lignes sur du papier millimétré.
Cela ne me correspondait en rien. Toute petite déjà, j'étais extrêmement curieuse de la vie. Je contemplais le monde avec une admiration mêlée de crainte et de respect. Je rêvais de devenir médecin de campagne, ou, mieux encore, d'aller soigner les pauvres en Inde comme l'avait fait mon héros, Albert Schweitzer, en Afrique. Je ne savais pas d'où me venaient ces idées, mais je savais que je n'étais pas faite pour travailler dans le bureau de mon père.
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