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Critique de lebazarlitteraire


Le cerveau humain est l'organe le plus complexe du corps humain. Il nous est indispensable et pourtant nous ne savons presque rien de lui. Il contrôle nos émotions, nos paroles, nos gestes et … notre imagination.
L'imagination est ce qui rythme la vie d'Alice depuis sa plus tendre enfance. Pour fuir une bien triste réalité, elle s'est réfugiée dans ses rêves, et ce au sens propre. Car là où vous et moi rêvons d'éléphants roses et de nouilles chinoises avaleuses d'Homme, Alice, elle, rêve d'un charmant jeune homme qui lui fait vivre mille aventures extraordinaires.

Alice sait que le jeune homme de ses rêves, Max, n'existe pas, mais elle ne peut s'empêcher de construire sa vie autour de lui. Aussi lorsque son père obtient un nouveau travail à Boston, elle décide d'enfin vivre sa vie au-delà de ses rêves. Mais c'est sans compter sa rencontre avec Max, jeune lycéen, copie conforme du Max de ses rêves….


Du rêve à la réalité, il n'y a parfois qu'un pas. Mais pour Alice, cette phrase a beaucoup plus de sens que pour nous. Je dois avouer que de par la nature « romantique » de l'intrigue, je n'étais pas très attirée par ce livre. Sans votre vote, je pense que je ne l'aurais pas lu avant quelques mois, et ça aurait été dommage.

Le pitch de départ est aussi original qu'intéressant. le fait que Max et Alice se retrouvent chaque nuit dans le pays des rêves, et ce depuis des années, titille notre curiosité et nous amène à tourner les pages très rapidement. D'autant plus que les personnages sont très bien décrits et que l'on s'attache assez vite à l'héroïne. Avec elle, pas de gnian-gnians, pas de chi-chis, à part ses rêves, elle partage les mêmes préoccupations et intérêts que des milliers d'adolescentes, ce qui la rend très accessible. L'identification se fait d'autant plus facilement que l'on partage ses pensées avec une narration à la première personne du singulier. Nous sommes donc en immersion totale dans la tête d'Alice, que ce soit lors de sa vie de tous les jours ou dans ses rêves. D'ailleurs, ces derniers sont très bien dissociés du reste du récit. Chaque rêve a son propre chapitre pour ne pas perturber le lecteur.

Pour ce qui est de l'intrigue à proprement parlé, elle se décline en plusieurs parties. Ainsi, dans la première moitié du livre, tout l'enjeu est de savoir si le Max de la réalité est aussi le Max des rêves d'Alice. Spoiler alert : C'est le cas.

Alors qu'il cherche à tout prix à cacher la vérité à Alice (pour ne pas paraître fou à ses yeux), il ne peut s'empêcher de voler à son secours lorsqu'elle manque de manger un biscuit aux fruits secs, aliments dont elle est allergique. Seulement voilà, c'est un détail qu'Alice n'a révélé qu'au Max de ses rêves !
Passé le choc de cette révélation, ils vont tous les deux tenter de comprendre ce qui leur arrive. Parce que ce n'est pas commun de partager des rêves avec quelqu'un. Comment cela est-il possible, et comment cela se fait-il, c'est le thème central de la seconde partie du livre … et c'est aussi là que le bât blesse.

Car si la première partie est une succession de rebondissements – je rêve du même garçon tous les soirs ; oh mon dieu, il existe réellement ; mais il ne me reconnaît pas ; et il a une copine ; oh en fait si, il me connaît ; et il fait les mêmes rêves que moi depuis tout petit – la seconde partie enchaîne les surprises à une vitesse si hallucinante qu'elle peine à être vraisemblable.

Pour lire la suite de la critique rendez-vous sur notre site.
Lien : http://lebazarlitteraire.fr/..
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