Me fais régulièrement "une journée plaisir" , et mes pas
me dirigent immanquablement vers ma librairie préférée, où je cherche un nouveau poète à découvrir ; cette fois ce fut
John Keats.
John Keats jeune poète romantique, qui est resté jeune d'ailleurs puisque décédé à 25 ans de la tuberculose.
Issu d'un milieu Londonien très humble, son père maître d'écurie, sa mère tenait une auberge , seul poète d'extraction aussi modeste avec John Care qui devait finir à l'asile.
(p.11) Les images naissent spontanément sous sa plume ; écrivant au hasard, il tend de toutes ses forces vers quelques particules de lumière au milieu d'une grande obscurité ....
- Hypersensibilité maladive qui entraîne chez lui un profond malaise existentiel, à la recherche des mots pour le dire.
(p;13) Surtout on s'empressa de salir ses élans de volupté à la désarmante candeur, dans lesquels on voulait voir une démangeaison d'adolescent enfiévré, relevant de l'onanisme poétique ou de l'énurésie verbale ; devant ses glissements progressifs, parfois immatures, vers le plaisir, on ressentit au mieux de l'embarras et au pire du dégoût : " Il dépassa Hunt en faisant preuve d'un genre de lubricité émasculée qui ... semblait être le fruit de la Muse imaginaire d'un eunuque, assortie à l'inspiration mélancolique du Harem".
A lire et à parcourir tranquillement de temps à autre, pour comme il dit :
" Je grimperai à travers les nuages et j'existerai"!