Fondatrice d'une ONG, Lilah revient dans son ancienne université pour recevoir un prix. Son guide pour ces trois jours de retrouvailles ? le séduisant Justin, un ami perdu de vu, devenu instituteur de maternelle.
Le Défi de Lilah n'est pas une simple romance à l'eau de rose. Au contraire, l'histoire d'amour est au final l'aspect le moins intéressant du roman. C'est plutôt un feel-good book, plus complexe et moins stéréotypé que ce que sa quatrième de couverture veut bien en dire. D'abord, parce que l'intrigue n'est pas uniquement concentrée sur les (au demeurant sympathiques) personnages principaux, mais fait aussi exister une petite galerie de personnages secondaires autour d'eux. Ensuite, parce que l'auteure multiplie les détails et les anecdotes qui rendent l'histoire vivante et (jusqu'à un certain point) réaliste, de la Triumph TR4 restaurée par le héros à ses méthodes d'éducation, en passant par les moyens d'encourager des élèves à suivre les cours que l'on donne quand on est professeur de lettres classiques à l'université. Enfin, les rebondissements s'enchaînent et les pages se tournent toutes seules, d'autant que
Tracy Kelleher ne manque pas d'humour et que son style fait parfois mouche.
Une comédie romantique agréable à lire.