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EAN : 9781030600026
Béatitudes (15/08/2015)
2.75/5   4 notes
Résumé :
Fiona et David vivent à Londres et forment une famille qui semble parfaite. Pasteur renommé dans son Église, David est spécialiste en questions familiales. Colom, leur fils unique, est leur enfant bien-aimé. Cependant, régulièrement, l’adolescent se réveille en hurlant, cauchemardant que sa soeur se noie et qu’il ne peut la sauver.
Fiona, désespérée, prend peu à peu conscience qu’il faudrait qu’ils se fassent aider, mais son mari ne réalise pas qu’une aide es... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
A la lecture de la 4ème de couverture, je fus séduite par l'histoire, un ado en mal être, un secret familial sous décor de la Bretagne, la mer, la côte sauvage et ... la pluie. Jusque là tout va bien ... en revanche je n'avais pas regardé la maison d'édition: petite maison d'édition à caractère chrétien; élément qui a son importance car le livre y fait très souvent référence, sans être dans la propagande non plus. De mon côté, l'auteur m'a perdu dans ces références et à vouloir prier à tout bout de champs ! Après, il est vrai qu'il a fait preuve d'une certaine ouverture puisque ce n'est pas le père et son agrégation pastorale qui aide le fils mais davantage sa copine psy (enfin psy ... thérapeute dirons-nous plutôt).

Ce livre est très inégal à vrai dire : j'ai été tout de même portée par l'histoire car dans toute la dernière moitié du livre, tout s'accélère, il y a tout de même des avancées, des rebondissements (même si on les prévoit) mais la 1ère partie est plate alors qu'elle aurait due au moins servir à décrire les personnages (réellement les décrire, je veux dire), voire nous donner quelques éléments.

Il est inégal, dans le sens où je trouve les dialogues intéressants, malgré (comme déjà souligné) des dysfonctionnements dans la ponctuation alors que les descriptions sont fades, elles manquent de poésie, de figuration (et passer 15 lignes à décrire la 4L, euh, comment dire ?...) tout comme les personnages. Je vois précédemment que la lectrice ne s'est attachée à aucun personnage, il en est de même pour moi, ils n'ont pas de caractère propre, ils sont lisses chacun à leur façon, parle tous de la même manière dans un langage correct et soigné alors qu'à mon avis, un ado en mal être, une maman, un artiste peintre breton, et un aristo anglais devraient se différencier ...

J'ai été happée par certaines incohérences qui fait perdre du crédit à ce livre : un mot par-ci par-là qui saute ou une lettre mais surtout le jeune homme, parfois il a 14 ans et à d'autres 12 (littéralement écrit dans le livre!) et même dans sa manière d'être, au début j'avais l'impression qu'il en avait 8, et par moment 16-18.
L'idée de débuter les chapitres par une citation, un article autour de la pluie est une très bonne idée surtout lorsqu'on apprend l'important qu'à ce nom au cours du livre mais cité Wikipédia, je dirais que non, ce n'est pas très professionnel (a nos propres enfants on leur recommande plutôt le Larousse ...!). De même commencer le livre par "je rêve que je sauve ma soeur mais je n'ai pas de soeur", c'est très bateau pour tenir le lecteur en haleine, et au contraire, ça m'a donné un sentiment inverse de gâcher du suspense le plaisir d'un secret (et on se dit que les parents sont de même sadiques de voir leur enfant faire des cauchemars à en avoir de l'énurésie à 14 ou 12 ans, (ça, c'est encore à déterminer)

Je souhaite finir, sur une note positive : comme je l'ai dit, les dialogues m'ont touché (ceux dans la 2ème partie du livre), entre la mère et la psy et le fils et la psy, l'écriture était simple et le message arrive droit au cœur (surtout pour une maman lectrice). L'idée des petits apartés en fin de quelques chapitres est innovante, je l'ai compris par la suite.

Je tiens par ailleurs à remercier les Editions Béatitudes de soumettre ses livres à la critique et Babélio pour ma sélection.

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Masse critique de septembre 2015.
Je suis ravie d'avoir été tirée au sort, je remercie Babelio, l'opération Masse critique et les Éditions des Béatitudes de m'avoir permis de découvrir cet ouvrage et l'auteur par la même occasion.
Je procèderai en trois parties : la forme, la construction et le fond.

La forme
La couverture est belle, elle me plaît beaucoup, je suis bretonne, donc la pluie, la mer et l'eau ne me font pas peur. Donc, j'ai d'abord été séduite par la couverture, puis le titre m'a interpelée. Le sous-titre n'était pas nécessaire, la 4ème de couv est assez explicite et quand j'ai vu qu'il y avait, en plus, un sous-titre au sous-titre ! non, là c'est un peu trop, comme si on avait pas compris qu'il s'agissait d'un secret de famille, qui mine la vie d'un enfant... Mais bon, pourquoi pas.
Ensuite, aïe, les publications des Éditions des Béatitudes sont très marquées par la religion, c'est le moins que l'on puisse dire et là je me suis méfiée. Dans quoi je me suis laissée embarquée ? Mais au final non, pas de prosélytisme dans cette histoire. La religion fait partie de la vie de cette famille mais n'est pas prégnante. J'ai trouvé que c'était assez subtile.
En revanche, je conseillerais à cet éditeur d'apporter un peu plus de soin à la relecture, beaucoup de coquilles et surtout, un peu plus gênant, une grossière erreur sur l'âge de Colom, le jeune ado (14 puis 12 ans).
Pour finir, la typographie et le papier sont assez agréables.

La construction
Tous les chapitres sont chapeautés par un extrait, une citation ou une définition concernant la pluie. C'est plutôt malin et cette insistance autour de la pluie prendra toute sa mesure au dénouement.
Quelques rares passages en italique participent à l'installation d'un certain suspens. Ce n'est pas original puisque j'ai souvent rencontré ce procédé littéraire, mais assez efficace quand il s'agit d'intrigues.

Il y a trois parties dans ce roman.
La première se passe à Londres, l'auteur y présente ses personnages, leur environnement, du point de vue de certains d'entre eux. L'extérieur, l'environnement, est très présent. Le personnage du père est superficiel, ne s'implique pas dans la vie de sa famille et est plutôt préoccupé par sa paroisse dont il est le pasteur. La mère est débordée par l'attitude de son fils, on la sent désespérée de ne pas savoir s'y prendre et de ne pas réussir à comprendre ce qui se passe. L'ado, Colom, est en grande souffrance et il ne sait pas bien pourquoi.
La deuxième partie se passe en Bretagne, presqu'île de Quiberon. C'est le temps du détricotage de l'écheveau des secrets. Le temps de l'introspection. La parole se libère grâce à une amie de la mère, un genre de thérapeute pour jeunes en souffrance. Cette partie ne repose quasiment que sur les femmes. Le père est singulièrement absent. Deux figures masculines viennent en renfort, le frère de Fiona, la mère, et un artiste peintre local. Le secret est dévoilé mais il reste des zones obscures.
La troisième et dernière partie se passe à Amsterdam. Là où tout se dénouera. Le suspens, l'intrigue, va en grandissant et le voile se lève sur les dernières ombres.

En conclusion
Ce n'est pas un coup de cœur, c'est certain. L'écriture n'a rien de notable, l’histoire est banale. J'ai, cependant, passé un agréable moment dans cette lecture. Le scénario réaliste, les deux principaux personnages féminins sont consistants et le message est clair. Et après tout, c'est tout ce que je demande à un roman.
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Je remercie Babélio grâce à qui j'ai été sélectionnée lors de la dernière masse critique ainsi que les édition des Béatitudes pour leur envoie.

Ce qui m'a attiré d'abord dans ce livre c'est la couverture avec la mer et ensuite le résumé, j'adore les secrets de famille alors je pensais que j'allais adorer, grosse erreur !

Dans ce livre tout ou presque m'a déplu. Pour commencer l'histoire longue a démarrer, pendant un sacré moment mais aussi tout au long du livre l'auteur a tendance à tourner autour du pot, ce qui est fortement agaçant. Ensuite lorsque les personnages prennent la parole ce n'est pas un tiret qui est mis mais des guillemets, un peu déroutant tout de même parce que du coup j'avais l'impression qu'il n'y avait que des descriptions. Et pour finir le manque de rebondissement, parce que même si nous sommes sur un sujet lourd à la base, le récit est tellement plat que j'ai fini par m'ennuyer très rapidement, l'écriture manque de pep's, de suspense et se noie facilement parmi un sacré nombre de descriptions qui ne sont pas indispensables !

Ce roman évoque tout de même un sujet intéressant : les secrets de famille et les vies bâtis sur des non dits qui se révèlent souvent très destructeurs.
David le père de Colom m'a tout simplement exaspérée, à ne pas bouger le petit doigt et toujours se cacher derrière des excuses, pour un père chapeau ! En fait aucun personnage ne m'a plu, au final tout est trop noir, et le déroulement de l'histoire trop facile à mon goût.

Ceci dit je vous encourage à vous faire votre propre avis sur ce roman si le coeur vous en dit !
Lien : http://benebooksblog.blogspo..
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Les mensonges, le déni, les histoires fabriquées, tout ça ne fait qu'enfouir la souffrance, et parfois en un lieu où elle a tout loisir de grandir et se répandre, justement parce que personne ne peut la surveiller.
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Je peins la mer et le ciel dans leur étreinte infinie, et si la terre apparaît dans le cadre, c'est seulement pour servir à souligner la majesté des deux autres
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"Vous pouvez aussi choisir de vous adresser à vous-même. Ce n’est pas à moi de vous dire ce que vous devez écrire, vous seuls pouvez le savoir.
Mais quoi que ce soit, écrivez-le. Écrivez tout ce qui vous est passé par la tête durant ces derniers jours. N’omettez rien.
C’est l’occasion de faire entrer la lumière dans des pièces restées jusque-là dans l’ombre. Faites-en bon usage. Nous avons le temps, ne soyez pas pressés.
Si vous avez besoin de vous asseoir en silence pendant un moment afin de rassembler vos esprits, faites-le. Si vous ressentez le besoin de prier, faites-le. Quoi qu’il en soit, dans une heure, nous prendrons ce que vous avez écrit et nous fermerons ce chapitre. Dieu vous bénisse pendant ce travail."
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Les mots qu’elle n’avait encore jamais prononcés à voix haute continuaient de résonner dans sa tête.
Nous allons avoir besoin d’aide, cette fois. Le dire ne résolvait pas le problème, mais en en parlant à Susie elle se l’était dit à elle-même. Chaque pas en direction de la voiture le lui confirmait. Elle sut, au moment où elle s’enfonçait dans la circulation de Hammersmith, que c’était une vérité inébranlable, une vérité qu’elle devrait aborder au plus vite avec les siens. Non seulement ils avaient besoin d’aide, mais ils en avaient besoin rapidement.
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"...quoi que soit ce que je cherchais, je ne le trouverais pas en tel ou tel lieu, avant de l'avoir trouvé là."
Il plaça la main sur son cœur.
"Tous mes voyages, mes beuveries, mes relations désastreuses, n'étaient que des tentatives de répondre à une question dont la réponse n'existait qu'en moi. Elle m'a convaincu de m'écouter. C'est ce que j'ai fait."
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