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Bernard Cohen (Traducteur)
EAN : 9782266100281
528 pages
Pocket (03/06/2004)
  Existe en édition audio
3.67/5   1128 notes
Résumé :
Ned Allen est responsable de la vente d'espaces publicitaires pour un célèbre magazine d'informatique. Sa réussite est fulgurante et rien ni personne ne lui résiste. Une fusion d'entreprises suivie d'une restructuration vont sonner le glas de ses ambitions. Il est licencié sans autre forme de procès. Réagissant avec une rare violence à sa nouvelle situation, il se grille dans toute la profession. En quelques semaines, Ned va tout perdre : sa femme le quitte, ses anc... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (65) Voir plus Ajouter une critique
3,67

sur 1128 notes
Thriller financier.
Je n'aime pas le sujet, mais suis obligé de mettre quatre étoiles, tellement le suspens est bien amené !
Ned Allen est un vendeur hors pair à New York. Il dirige la vente des pages de pub dans une revue informatique qui prend de l'expansion. Mais il croise la route de Ted Peterson qui bosse dans une boîte d'informatique. Celui-ci s'est dédit auprès d'un des vendeurs de Ned à la dernière minute. Or le vendeur en question, Ivan Dolinsky, est dans le rouge financier depuis plusieurs mois : sa "com" sur ce coup lui aurait permis d'éponger une partie de ses dettes. Ned le prend mal, surtout qu'il apprend par un collègue que Ted Peterson aurait violé une fille qui n'a pas osé porter plainte.
Ned voit rouge et menace Ted de tout révéler à la police si celui-ci n'accepte pas de prendre les fameuses six pages de pub.
Mais Ted est un teigneux, qui provoque la perte de son job à Ned Allen et sa chute financière et familiale n'en seront que plus vertigineuses...
.
Tout ça est beaucoup trop angoissant pour moi, et me rappelle les "générosités" que j'ai faites il y a une vingtaine d'années, qui m'ont amené à présenter ma carte à la banquière ; celle-ci l'a coupée en deux devant moi ...
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Les désarrois de Ned Allen furent les miens au bout de 200 très laborieuses pages, j'ai refermé le livre. Exit Douglas Kennedy, je suis tombée de mal en pis.
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Ned Allen est un jeune goden boy des années 90 , il travaille dans la publicité , vit dans un luxueux appartement avec sa femme Lizzie , bref tout lui réussit , même si sa réussite a des pieds d'argile , en effet , Ned et Lizzie vivent largement au-dessus de leurs moyens , n'ont aucun argent de côté , n'ont pas de véritables amis .
Un jour , tout s'effondre , Ned perd son travail et donc perd tout , plus d'argent , bientôt sa femme le mettra dehors pour ne pas perdre son standing , plus d'appartement luxueux , plus d'assurance maladie ...
Un portrait sans concessions des années 90 à New-York , sur toute cette génération qui voue un culte aux Dieux Argent et Réussite sociale , avec les rebondissements habituels de l'auteur .
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Ned Allen travaille dans la publicité avec sa compagne, ils mènent une vie de nantis fréquentant des gens de leur statut. Carriériste dans l'âme, l'amitié se donne suivant la couleur de votre carte de crédit. Mais voilà, chaque médalle à son revers et Ned va se retrouver sur la touche après le rachat de sa société. Les emmerdes n 'ont pas fini de tomber sur sa tête.
Critique acerbe de l'ultra libéralisme, qui élimine l'humain au profit de la rentabilité, Kennedy dévoile les ravages causés par ce choix de société.
Mais si le récit se lit avec facilitité et un certain plaisir, Ce roman de Douglas Kennedy marche sur le mode alternatif, et je regrette le Kennedy qui m'avait emballé avec "La poursuite du bonheur" ou " L'homme qui voulait vivre sa vie". Un Kennedy mineur.
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Commande de son éditeur américain, désireux de surfer sur la vague du succès de "l'homme qui voulait vivre sa vie", ce roman de Doug n'est pas son meilleur!
Ned Allen est un goden boy new yorkais qui vend des espaces de pub pour un magazine appelé "Compuworld". Marié à Lizzie qui partage ses valeurs, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.Tout se passe bien dans la vie de cet homme jusqu'au moment où tout va basculer, lorsque son entreprise est rachetée par un concurrent qui va le licencier. Un thème cher à l'auteur, la brusque descente aux enfers d'un homme à qui tout souriait peu auparavant. Un roman qui se laisse lire mais qui ne sera pas inoubliable!
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
A mon avis, la prestance n'est qu'une arme de plus dans la guerre de la vente, qui vous avantage auprès des clients, et vous fait remarquer par vos supérieurs. Autrement c'est de la frime et rien d'autre. Combien j'en ai connus, des raseurs qui relèvent leur bouton de manchette en diamants pour laisser apparaître une Rolex à 5 patates, ou qui me gonflent en me racontant pour la énième fois qu'ils sont vraiment arrivés dans la vie le jour où ils se sont payé une Porsche 911 ! Dans ces cas-là, je feins d'être impressionné, pourtant en moi-même je me dis qu'un gagnant se repère non à sa montre en or massif, mais à une seule chose : sa capacité à "conclure".
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nous essayons tellement de planifier notre vie, tous! Comme des gosses avec un jeu de construction, nous posons les cubes l'un par dessus l'autre, le travail,la masion, la famille,les innombrables objets absurdes que nous avons accumulés autour de nous,et nous les montons toujours plus haut en priant pour que l'édifice reste stable et solide. Mais s'il y a bien une leçon que nous donne la vie d'adulte, c'est que rien n'est stable, ni solide, ni durable.et qu'il 'y a même pas besoin d'un tremblement de terre :un seul faux mouvement suffit
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Une proposition, il faut que vous la concoctiez comme un scénario de film. Une mise en bouche rapide, juste de quoi accrocher l'intérêt, ensuite vous les tenez en haleine, vous les obligez à se demander où ça va, et puis paf, le dénouement surprise ! Souvenez-vous, la vente, c'est comme l'écriture : d'abord un style. Et peut-être un art, même.
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"Fiche le camp. Va mourir !"
J'en suis resté paralysé. Seuls mes yeux bougeaient; errant dans tous les sens, parcourant les lieux à la recherche...A la recherche de quoi ? D'une photo de mariage, d'un souvenir de vacances, d'une babiole achetée ensemble, d'un petit symbole dérisoire mais qui aurait eu la force magique de nous sortir de ce marasme, de nous faire rire tous les deux, de nous réconcilier. Mais je n'ai vu que des meubles design, des parquets vitrifiés, de grandes fenêtres cintrées où le paysage urbain profilait toutes ses promesses verticales. Et soudain, je me suis dit : "Il n'y a rien ici qui vienne de nous, ici. Rien."
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La voie juste conduit le long d’une corde raide qui n’est pas tendue dans les airs, mais juste au-dessus du sol. Elle semble plus conçue pour faire trébucher que pour être parcourue.

À partir d’un certain point, il n’y a plus de retour. C’est ce point qu’il faut atteindre.
Franz Kafka
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