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3,71

sur 1674 notes
Je n'ajouterai un énième résumé, je dirais juste que le style de Douglas Kennedy me plait beaucoup car sa plume déclenche plein d'émotions. Lors de la lecture de ce livre j'ai vécu des diverses situations du mariage de Anne avec Dan de tout près à travers le récit. de l'amour, du doute, la beauté de la maternité, de l'infidélité, de la peur, du désespoir et bien plus d'autres. Il y a un passage ou Anne lit un livre écrit par Jerry, celui avec qui elle a eu une petite aventure. Lors de la lecture de ce paragraphe c'était comme si on était en train de me calomnier. Bref, Douglas Kennedy restera un de mes auteurs préférés.
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L'autre mystère Kennedy

Je dois dire que je commençais à désespérer de mon rapport à Douglas Kennedy tant sa lecture s'apparentait pour moi, au régime de la douche écossaise.

"Cul de sac" ne m'avait pas emballé, sa 2ème partie s'enlisant dans une invraisemblance assez ennuyeuse. "Une relation dangereuse" m'avait davantage plu et rendu curieux. En revanche, "La Femme du Vème" a été une grande déception, tant par l'écriture très quelconque que par le côté fantastique dans lequel baignait l'histoire.

Comme je suis têtu, nouvelle tentative avec "Les charmes...".

Enfin !
On retrouve bien sûr ici les manies de l'auteur qui coupe à peu près ses romans en 3, selon une tactique finalement semblable d'un livre à l'autre : on installe d'abord le personnage, on le fait vivre jusqu'aux premiers événements qui vont déclencher le dérangement de la 2ème partie où le personnage va errer de déconvenues en coups du sort, avant le salut final de la 3ème partie.

ATTENTION : résumé. Ne lisez plus si vous souhaitez garder le suspense entier !

Au delà, DK montre un certain talent pour pénétrer la sensibilité féminine -du moins l'idée que je m'en fais- comme il l'avait déjà fait avec la dépression post-natale très crédible dans "Une relation dangereuse". Les personnages secondaires sont tout aussi intéressants les parents d'Hannah et sa meilleure amie notamment.

Finalement, je vais peut être retenter le coup avec DK.
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Gros roman lu toutefois assez vite ,car D. Kennedy parvient à nous tenir en haleine en nous intéressant au sort d'Hannah, une quinquagénaire bourgeoise à la vie rangée, qui assiste à l'écroulement de cette vie comme d'un château de carte...
Il y a des points de vue intéressants sur l'évolution des États Unis, sur le pouvoir des réactionnaires , les anti avortement notamment. Il y a des portraits assez fins , on y voit comment les personnages évoluent, vieillissent, comment leurs enfants leurs échappent .
Il y a aussi un peu de sensationnel et de larmoyant, mais globalement cela se fond « dans la masse ».
Jusqu'à la dernière page on ne s'attend pas au dénouement, en cela ce roman a une parenté avec le thrilleur psychologique... sympa pour se vider la tête en plein confinement.
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Ayant apprécié Quitter le monde, c'est avec plaisir que j'ai lu ce roman de Douglas Kennedy, surtout que je l'ai trouvé à petit prix dans une bouquinerie à Rennes. Si j'ai trouvé la première centaine de pages assez lourde, je me suis accrochée et j'ai bien fait ! J'ai fini par rentrer pleinement dans l'histoire et à l'apprécier.

Le roman est séparé en deux parties. Dans la première, on fait connaissance avec la jeune Hannah, qui rêve de vivre à Paris et d'avoir une belle carrière dans l'enseignement. Mais ses projets sont chamboulés lorsqu'elle rencontre Dan à l'université. Très vite, ils se marient, ont un premier enfant et Hannah met de côté ses ambitions pour suivre Dan dans une petite ville du Maine. Très vite, la jeune maman se lasse de cette vie rangée et va se perdre… Dans la seconde partie du roman, nous retrouvons les personnages précédents 30 ans plus tard. Ils doivent faire face à leur passé, qui ressurgit.

Hannah est un personnage que j'ai globalement bien aimé même si je trouve qu'elle se laisse trop marcher dessus par les autres. Elle est toujours présente pour aider et supporter ses proches mais peu de gens sont vraiment là pour elle. J'aurais aimé la voir se battre un peu plus pour ses envies et ses opinions. Je n'ai pas accroché au personnage de Dan. Il est égoïste au plus haut point et manipulateur. Les parents de Hannah ne sont pas mieux, entre une mère méchante et vicieuse et un père lui aussi égoïste, au point de mettre Hannah dans une situation très délicate, on ne peut pas dire que notre héroïne soit très bien entourée. Mais cette famille dysfonctionnelle rend l'histoire très intéressante à suivre.

L'intrigue est plutôt banale : on suit le quotidien au début d'un jeune couple puis d'un couple solide. Malgré les apparences, leur vie est pleine de secrets dont certains ne doivent jamais être révélés. Mais comme souvent, rien ne se passe comme on le souhaite et Hannah doit payer les conséquences de ses actes 30 ans après qu'ils se soient déroulés. L'intrigue est bien construite et ficelée, on va de surprise en surprise ! C'est de plus en plus prenant à mesure qu'on avance dans le roman. Néanmoins, certains passages sont vraiment trop longs, notamment dans la première partie. C'est dommage car si on ne s'accroche pas à l'histoire, on aurait presque envie d'abandonner…. Mais je crois que c'est une caractéristique des romans de Douglas Kennedy car j'avais eu la même impression dans le précédent roman de cet auteur que j'ai lu.

Les Charmes discrets de la vie conjugale est donc une bonne lecture, avec du suspense et des rebondissements qui tiennent en haleine. Dommage que le roman manque un peu de légèreté.
Lien : https://laulettee.blogspot.c..
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J'ai l'impression de lire depuis toujours, tellement j'ai avalé d'ouvrages, récits, pièces de théâtre et essais. Je suis une boulimique, vous le savez.
L'autre soir, il m'est arrivé une chose extraordinaire, que je vivais fréquemment autrefois, et que je n'avais pas connue depuis belle lurette.
Samedi, j'éprouve des difficultés à m'endormir. du coup, je me relève et vais dans le salon pour continuer le roman que je suis en train de lire, me disant que c'est le moyen idéal pour m'assoupir tranquillement.
Que nenni ! J'ai passé les deux heures suivantes à dévorer ladite prose pour en connaître le dénouement et pouvoir me recoucher en « paix ». Depuis combien de temps n'avais-je vécu un tel « appétit » ? Je l'ignore.
Un autre de mes défauts, dont je vous ai déjà parlé, est que je suis « snob ». Et méfiante. Un-e auteur-e trop « tendance » me rend suspicieuse. Je déteste l'engouement des « masses liseuses », et j'ai souvent raison. Un exemple ? Je vais vous faire hurler. Au revoir là-haut de Pierre Lemaître est resté au moins un an dans ma PAL. Je l'avais acheté en me disant, Bon, tout le monde prétend que c'est génial, soyons prudentes, Agnès, nous risquons d'être déçues (j'aime bien échanger avec moi-même… 🤣). Donc, ce roman, je l'ai lu, certes, je l'ai apprécié, mais je n'ai pas réussi à me passionner pour les personnages, « too much » pour moi. On m'en avait trop dit en chantant ses louanges.
Un livre, s'il me plaît, va me donner envie d'en découvrir d'autres du même auteur. Je reviens à « mon mouton » du jour, si je puis m'exprimer ainsi. Je n'avais jamais lu d'ouvrage de Douglas Kennedy. Déjà, je trouvais le nom trop « kitsch » ! Kennedy ! Rien de moins ! Certes, le patronyme est commun en Irlande, mais une certaine famille l'a fait sortir de la banalité pour entrer dans l'Histoire.
Vous voyez à qui je fais référence, s'pas ?
Bref ! L'autre jour, errant dans les couloirs de ma médiathèque, je me suis décidée à prendre un des romans de monsieur Kennedy, Les Charmes discrets de la vie conjugale. J'aime les récits qui décrivent les us et coutumes de nos cousins « intellos » d'outre-Manche ou plus loin, d'outre-Atlantique. J'ai commencé avec Alison Lurie, puis David Lodge évidemment et enfin, « cherry on the cake », monsieur Philippe Roth, himself. le sujet m'a donc donné envie d'attaquer la prose de « Douglas » à partir de ce livre, paru en 2005.
Tout de suite, je vous préviens. Méfiez-vous toujours des résumés fournis par l'éditeur. Ici, l'épouse n'est pas aussi comblée qu'il y paraît et ce, dès la naissance de son premier bébé. Hannah n'est pas Emma Bovary. Elle ne vit pas dans le rêve. C'est une cartésienne, une pragmatique, qui se débat entre la vision progressiste de ses intellos de parents, navrés de la découvrir si « terre-à-terre », et le destin banal, convenu et bourgeois, dans laquelle l'enferme inconsciemment son égoïste de conjoint, qui pense d'abord à sa propre réussite, avant de s'enquérir des besoins de sa femme, puis de ses enfants.
Douglas Kennedy raconte l'histoire d'une femme, de sa jeunesse jusqu'à sa maturité, sa difficulté à réaliser ses rêves et en faire peu à peu le deuil de son propre chef, remplir ses différents rôles de fille, d'épouse et de mère. Et Hannah a raison, car finalement seule sa vie professionnelle d'enseignante la nourrit vraiment. Elle a pour mère une femme dure et exigeante, artiste frustrée et trompée par un mari professeur d'université, « progressiste de gauche », acteurs des évènements estudiantins des années 70. Elle s'entend bien avec son père, même s'il la trouve timorée et trop soumise à son futur époux, étudiant en médecine. Elle entre en conflit avec sa mère, finit par se réconcilier avec elle, prise presque par traîtrise après une tentative de suicide de celle-ci.
Elle se retrouve perdue dans un « bled » américain, de ceux où tout le monde espionne tout le monde, où tout se sait. Bref, elle étouffe, coincée entre un bébé colérique et larmoyant et l'impossibilité de travailler comme enseignante. Elle trouve un petit job dans une bibliothèque, se morfond et forcément, lorsqu'un bel agitateur gauchiste trouve refuge à son domicile, elle fond et tombe dans ses bras. Personnellement, je la comprends. Elle a 25 ans, un mari traditionnel et peu attentif, un enfant qu'elle n'a pas réellement désiré, du moins aussi tôt dans sa vie. Elle a renoncé à ses rêves et ceux-ci lui reviennent dans la figure, comme un rejeton de l'inconscient, avec ce visiteur imprévu.
Inutile de vous révéler qu'elle se fait avoir. Hannah décide alors de rentrer dans les clous et de se conduire comme une bonne Américaine, ce qu'elle fait jusqu'à ce que sa fille pète un câble et que son fils vire néo-chrétien auprès d'une femme extrémiste. Dans la foulée, l'amant d'un soir devient lui aussi « intégriste de droite » et relate dans une autobiographie les galipettes d'hier. Mais surtout, il ment sur l'authenticité des faits.
À l'heure de la présidence Trump et après deux mandats de Reagan, Bush père, puis Bush fils, Douglas Kennedy décortique une peinture mordante de l'affrontement qui s'est développé entre les néo-chrétiens et les libéraux en Amérique. Aucun de ses personnages n'échappe à sa critique acérée et fouillée ; ils sont pétris de paradoxes, entre leurs combats d'hier, leur réalité advenue, leur avenir impossible. La figure de la mère d'Hannah est symbolique de cette analyse : femme intelligente, cultivée, elle a accepté de mauvais gré l'inconstante de son mari et a vu sa fille s'éloigner ; elle n'a pas atteint les sommets artistiques auxquels elle aspirait et finit emmurée vivante dans un Alzheimer ravageur.
Kennedy n'est pas Roth ou Auster, évidemment. Mais son style est précis et alerte ; même le récit d'une vie conventionnelle apparaît passionnant sous sa plume, parce qu'il laisse présager des orages qui finiront par tout détruire d'un tableau extérieurement idyllique. Non, l'Amérique n'est plus l'idéal à viser. L'a-t-il jamais été ? Les générations se confrontent, les classes sociales se déchirent, les politiques n'offrent aucune vision d'un avenir conquérant et constructif.
Make America great again ? Pas certain… En revanche, continuer de découvrir Douglas Kennedy ? Yes !
Lien : https://agnesboucherdotcom.w..
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Hannah est l'héroïne de ce gros roman, dont l'action se passe aux Etats-Unis. Dans les années '70, elle se marie jeune avec un médecin débutant. Tous deux habitent un patelin perdu dans l'état du Maine, où Hannah élève son bébé et cherche à échapper à l'ennui. Un jour, son mari étant absent, un homme qu'elle connaît vaguement débarque: avec lui elle a une brève aventure sans lendemain – et pour cause ! Ceci bouleversera la vie d'Hannah, non pas sur le moment, mais bien plus tard. En 2003, l'héroïne est quinquagénaire, son mari fait une belle carrière médicale, ses deux enfants sont adultes. Deux événements gravissimes se télescopent alors: sa fille maniaco-dépressive disparait; et un livre révèle sa relation avec le visiteur brièvement entré dans sa vie trente ans plus tôt. Harcelée par les media (très agressifs en Amérique), elle réagit mal. Son mari et son fils n'ont aucune indulgence pour elle… Evidemment, je ne révèlerai pas comment se résoudra cette crise…

C'est une roman grand public, qui parle à tout le monde et qui ménage le suspense - même si je trouve que certaines ficelles sont un peu grosses. Certains des personnages sont "taillés à la hache", mais d'autres me paraissent bien plus authentiques: je pense notamment au père et à l'amie intime d'Hannah. La mère d'Hannah restera dans ma mémoire comme le prototype de la mère juive (abusive). Par ailleurs, j'ai apprécié le portrait au vitriol de cette Amérique, un patchwork toujours surprenant; elle est manipulée par la presse à scandale, et clivée entre ultra-conservateurs et (pseudo)révolutionnaires.
Maintenant, un très gros reproche: Douglas Kennedy est trop prolixe et raconte tout par le menu. Même si la lecture est très facile, il m'a fallu pas mal de temps pour arriver au bout des 500 et quelques pages du roman. J'avoue que j'ai souvent éprouvé de l'impatience, notamment dans la seconde partie…
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J'ai davantage aimé que les précédents L'héroîne est attachante, elle se laisse un peu déborder par les événements, se soumet à son entourage en voulant leur faire plaisir, et s'oublie ! J'ai bien apprécié cet ouvrage ... même s'il ne vaut pas les tous premiers livres de cet auteur (surtout 'l'homme qui voulait vivre sa vie').
(écrit en 2006)
Lien : http://bill.et.marie.over-bl..
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Le rêve et le cauchemar américain
L'Amérique dans toute sa splendeur et dans toute son horreur. Ou quand l'intégrisme ne se retrouve pas qu'au Moyen Orient...

D. Kennedy conte la vie d'Hannah, dans les années 70 puis les années 2000, coincée entre le besoin de trouver un moyen de s'épanouir, se réaliser, et le conservatisme sans pitié de certains de ses concitoyens.
Une chose est sûre : ça ne donne pas envie de partir vivre aux US.
Sans concession, D. Kennedy nous plonge au coeur du cauchemar d'Hannah, hantée par une erreur de jeunesse, qui attendra d'avoir atteint la cinquantaine pour que cette erreur lui explose en plein visage.

OK. Douglas Kennedy n'est pas Tolstoi, mais après un début un peu mou, il nous tient en haleine et l'on tremble avec Hannah jusqu'à ce que la bombe ait fini d'exploser. C'est efficace, agréable à lire.
Comme dans "Une relation dangeureuse" on croise un bébé infect, à croire que l'auteur a été traumatisé par les bébés qu'il a cotoyé dans sa vie. Mais ceci est un détail.

Alors, faut-il le lire ?
Oui. Plus que "la femme du Vème" ou "Une relation dangeureuse". C'est un bon moment de détente sans prétention. En plus, ça vous confortera dans l'idée que nous avons de la chance d'être français...Allez, vous reprendrez bien un petit morceau de fromage au lait cru ?
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Ce livre est un nouveau coup de coeur pour moi. Après "la poursuite du bonheur", on retrouve une femme qui va devoir choisir entre vivre ses rêves ou mener une vie tranquille et rangée. Elle va choisir d'épouser un médecin à la campagne jusqu'au jour où un événement va venir bouleverser sa vie future...
Lien : http://auchapitre.canalblog...
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J'aime lire les romans de Douglas Kennedy .Celui- la ne m'a pas déçue sauf que l'auteur améne les éléments trop lentement .les 200 premiéres pages, il y a des longueurs......
C'est sa façon de travailler ,à chaque livre je le remarque .Je l'ai vu plusieurs fois à la grande Librairie. A. chaque fois ,qu'il en sort un,je le lis,je n'ai pas encore lu 5Jours.,le dernier,il me semble......
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