Toutes ces grandes questions sans réponse

- n'est-ce pas Montaigne qui a dit qu'il était nécessaire de réfléchir chaque jour un peu à la mort afin de continuer à vivre ? -

p154

"Nous mentons le plus effrontément quand nous nous mentons à nous-mêmes." Il n'est guère étonnant que l'aphorisme d'Eric Hoffer¹ le plus souvent cité soit celui-ci. Car le principal bénéficiaire de nos fictions, ce n'est pas tant autrui que nous-même.

1. Philosophe et essayiste américain, autodidacte et auteur de "The True Believer".
(N.d.T.)
p115

Homme rigide et autoritaire, obsédé par sa carrière militaire et qui, en proie au stress, se mettait à pétrir des boules de métal entre ses doigts, presque comme si c'était un rosaire, signe de son agitation intérieure...et qu'il était sur le point d'exploser dans l'un de ses légendaires accès de colère.
p41

(je suis .... ? ;-)

[...] Confucius, mais une réflexion qui allait bien au-delà des poncifs habituels :
Subir un tort n'est rien, à moins que l'on ne continue à s'en souvenir.
p279

Il est des êtres qui ont un impact considérable sur notre vie, et qui possèdent d'immenses qualités, mais avec lesquels une existence au-delà de la passion amoureuse la plus intense est tout bonnement irréalisable.

Le bonheur est peut-être simplement ceci : un instant où l'on arrive à mettre de côté tout ce qui inquiète, tourmente, trouble le sommeil, et à s'abandonner à l'émerveillement. (p.41)

(...) un mauvais mariage est une sorte de syndrome de Stockholm émotionnel : vous êtes piégé, mais vous en arrivez à aimer cet état d'enfermement. Même si vous savez que derrière le mur qui vous enferme dans votre mal-être se trouve la liberté, vous n'arrivez pas à vous décider à quitter la prison dans laquelle vous vivez depuis si longtemps.

à l'instar de la plupart des grands lecteurs acharnés, j'ai la fâcheuse habitude d'acheter bien plus de livres que je n'ai le temps d'en lire, ....

Si nous ne sommes pas responsables du bonheur des autres, nous sommes en revanche les seuls et uniques auteurs du nôtre. Et rien ne sert de se lamenter sur l'injustice du sort. Il suffit parfois de pousser le battant de l'issue de secours et un univers de possibilité s'ouvre devant soi. Car l'enfermement, par définition, exclut l'allégresse.

j'ai toujours été convaincu que si nous lisons, c'est avant tout parce que nous éprouvons le besoin de vérifier que nous ne sommes pas seuls.