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Sandrine Burriel (Traducteur)
EAN : 9782352942856
480 pages
Bragelonne (24/04/2009)
3.78/5   34 notes
Résumé :
Le capitaine Alexeï Ivanovitch Danilov a depuis longtemps oublié les créatures légendaires qui le terrifiaient quand il était enfant.En cet automne 1812, il fait face à un ennemi bien plus tangible : la Grande Armée de Napoléon Bonaparte.Les villes sont tombées les unes après les autres devant l avancée des Français ; à présent, seul un miracle pourrait les empêcher de prendre Moscou. En désespoir de cause, Alexeï et ses camarades font appel à un groupe de douze mer... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Une couverture qui attire l'oeil, un contexte historique intéressant, à savoir la campagne de Russie de 1812 et une bonne dose de fantastique.
Devant l'avance irrésistible des Français, le capitaine Alexeï Ivanovitch Danilov va devoir composer avec des renforts pour le moins inattendus pour harceler, démoraliser l'armée Française et chasser l'envahisseur.
Un "commando" de douze hommes doué pour le meurtre et assez intrigant qui va bouleverser les certitudes de notre capitaine.
Nous avons là une honnête histoire de vampires avec un scénario plutôt inventif et un style très agréable.
L'aura de mystère entourant les Opritchniki apporte un vrai plus qui m'a rendu indulgent sur une ou deux invraisemblances relevées, cela dit l'ensemble est assez sympa.
A l'arrivée, j'ai passé un bon moment de lecture.
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1812. Napoléon lance sa conquête sur la Russie tsariste. le capitaine Alexei Ivanovictch Danilov en est désemparé de l'avancée des français. Sur le conseil de ses amis, il doit faire appel à des mercenaires particuliers, les Opritchiniki, venus du fin fond de l'Europe. Douze arrivent (et ces Douze méritent bien le titre du livre tant l'histoire est concentré sur eux). Très vite, ils font des prouesses remarquables en tuerie mais leur mode est vie est étrange : ils n'attaquent que la nuit par exemple... Alexei va tenter de percer le secret des Douze et en découvrant la vérité, il devra contrer ces soldats.
Rares (ou pas du tout ?) sont les livres fantastiques abordant les guerres napoléoniennes et les utilisant comme cadre. C'est que a fait Jasper Kent et c'est réussie : grâce à ses recherches fort appuyés, on se retrouve littéralement dans l'armée russe, mordue par le froid et par autres choses...
Car oui, c'est un livre de vampires. On le voit sentit à quelques pages mais cela ne gâche pas le plaisir. En effet, ceux qui recherchent des suceurs de sang doux, protecteurs et romantiques... doivent passer leur chemin car les vampires de Douze, les Voordalaks nommé par Alexei, sont cruels, ignobles, profitant aisément de la guerre dans les deux cotés, dépourvu de pitié et aimant torturer leurs proies. du coup, les scènes sanglantes ne manquent pas !
Les vampires eux-mêmes sont attirant, notamment Iouda (ah oui, ils portent le nom des apôtres en russe... bonne idée !), le plus sinistre des douze et donc une grosse révélation le concernant m'a causé une crise cardiaque !
Alexei est un héros intéressant. Meme s'il est le gentil de l'histoire, il est le capitaine d'une armée et du coup, certains de ses actes ne sont pas toujours gratifiants. D'autant plus qu'il n'est pas sans défauts...
Le livre nous montre aussi le coté sordide de la guerre, une Moscou ravagée par un siège éprouvant, des réfugiés, des soldats à bout de nerfs...
Heureusement, nous avons une jolie romance quoique singulière. L'histoire d'amour entre Alexei le capitaine et Dominikiia la prostituée. Celle-ci, au début un peu inexistante, va jouer un rôle capitale pour la fin...
De plus les scènes sont fluides malgré les longues données militaires languissantes, elles vont vites mêmes certaines sensées être lentes.
Par contre, je met un point négatif sur la traduction (ou à moins que ce soit l'écriture) parce que certains termes sont anachroniques pour l'époque, exemple bidonville et b"""e. En plus, il est vrai que certaines scènes sont carrément télescopées, trop grossière pour être réaliste.
Et je suis triste de savoir qu'on n'aura jamais la suite du livre, Bragelonne ne voulant pas traduire les autres tomes. Espérons qu'un jour, une maison d'édition le fera...
Vous cherchez un livre vampirique originale avec des monstres redoutables ? Douze est pour vous !
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Alors que les troupes de Napoléon avancent inexorablement sur Moscou, un groupe d'officiers du renseignement Russe envisage une solution désespérée pour entraver la marche en avant de l'Empereur. Douze hommes qui disent pouvoir faire changer le rapport de force arrivent donc à Moscou, avec déjà dans leur sillage de bien étranges rumeurs. Un peu inquiet, le capitaine Alexei Danilov décide de surveiller de plus près ces mystérieux combattants.

Entièrement à la première personne, on suit donc intimement le capitaine Danilov, d'abord dans l'appréhension de la situation, puis dans sa résolution à régler le problème qu'il a contribué à créer.

Contrairement à ce que j'attendais, l'histoire est beaucoup plus orientée sur la psychologie que sur l'action. Notre narrateur n'ayant rien d'un héros sans peur et sans reproche, un fort sentiment d'empathie nous prend au fur et à mesure que l'horreur le saisit. Un premier roman très prometteur.
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En résumé : Ce roman m'a fait passer un bon moment de lecture m'offrant une intrigue prenante et nerveuse sur les vampires, le tout dans le contexte de guerre napoléonienne efficace et parfaitement documenté sans plomber l'intrigue. Les personnages sont vraiment attachants mais surtout se révèlent vraiment humains avec leurs doutes et leurs envies. La plume de l'auteur est vraiment prenante et captivante et arrive assez facilement à nous plonger dans l'histoire. Mes seuls reproches sont un début un peu lent à se mettre en place et aussi une idylle entre Alexei et Dominkiia qui prend un peu trop son temps et provoque quelques légères longueurs. Rien de grave car je lirai le second tome avec plaisir.

Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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En 1815, durant la campagne de Russie, alors que les troupes de Napoléon sont aux portes de Moscou, un groupe de quatre espions russes fait appel à douze mercenaires valaques réputés pour leur efficacité. Mais très vite, ils vont susciter la suspicion : ils ne travaillent que de nuit, ne réclament aucune solde car ils se rétribuent sur les cadavres de leurs adversaires, et où qu'ils puissent aller, des meurtres d'une extrême sauvagerie se produisent.

Ce roman mêle habilement Histoire et science-fiction. Chacun des personnage est bien travaillé avec une histoire propre et une psychologie qui influe sur le cours de l'intrigue.

Il s'agit, certes, d'un ouvrage long mais très bien construit et très vivant avec des descriptions détaillées qui nous immergent complètement dans l'histoire.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
(Spoiler important !)
Et ainsi, malgré l'obscurité et l'horrible putréfaction de son visage, le cadavre n'était pas méconnaissable. Ses vêtements, sa barbe et ses yeux-surtout ses yeux-le trahissaient.
C'était Vadim.
Il devint alors clair que Rodion Valentinovitch ne serait jamais tenu par son grand-père ; que leurs vies ne s'étaient pas chevauchées que quelques heures ou jours, voire pas du tout. Vadim n'avait même pas pu avoir connaissance de l’existence de son petit-fils, et ni moi ni personne n'aurait le plaisir de la lui annoncer.
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Alors qu'il se tenait à la porte, Zmiéiévitch échangea quelques observations finales avec Vadim.
-Je m'en vais. Je laisse Piotr en charge à ma place, dit-il d'une voix douce et clair.
Max murmura à mon oreille avec un petit rire.
-Pierre en successeur ? Il s'imagine être Jésus-Christ.
Je n'étais pas d'humeur, à cet instant, à partager sa dérision.
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-Voordalak !
Le mot s’était frayé un chemin du plus profond de mes souvenirs d'enfance jusqu'à mes cordes vocales avant que mon esprit adulte ait eu le temps de le noyer dans le mépris. J’entendis le mot chuchoté et seulement alors réalisai-je que c'était moi qui l'avais prononcé.
Voordalak. Le vampire.
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