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Une aventure de Richard Bolitho tome 6 sur 27

Florence Herbulot (Traducteur)Michel Le Bris (Préfacier, etc.)
EAN : 9782859406592
448 pages
Phébus (26/05/2000)
4.05/5   55 notes
Résumé :

C'est celui qui a, dès le premier jour (1968), assuré la renommée de Kent. Où l'auteur apparaît, d'emblée, au sommet de son art. Janvier 1782. Le capitaine Richard Bolitho reçoit l'ordre de conduire la Phalarope, frégate du roi d'Angleterre, dans la mer des Caraïbes, où la flotte française de l'amiral de Grasse prête main-forte aux corsaires qui servent la cause de la Révolution américaine. Ce devrait être un moment de fierté pour un si jeune capitaine ; s... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Une aventure maritime de qualité.

Il s'agit de la première oeuvre, publiée en 1968, d'une série d'aventures maritimes comptant presque 30 livres traduits en français. Dans l'ordre chronologique, il s'agit du sixième tome.

L'histoire se déroule en 1782, durant la guerre des Antilles et celle d'indépendance des États-Unis. L'Angleterre est en guerre contre les Français, les Espagnols, les Hollandais et les colons rebelles des Amériques.
Richard Bolitho, Capitaine de 26 ans et 14 ans de service est sur le départ pour les Antilles à bord de la Phalarope, une frégate de 32 canons pourrie de l'intérieur. Son précédent commandement par son incompétence et sa négligence a amené une partie de son équipage à la mutinerie. le Capitaine aura fort à faire à la fois pour regagner son équipage et se battre contre corsaires américains et flotte française.

La comparaison avec les oeuvres de Cecil Scott Forester et son héros Horatio Hornblower est inévitable. Pour son premier livre, A. Kent (de son vrai nom Douglas Reeman), a sensiblement repris la même trame que le premier livre de Forester : Retour à bon port. Bolitho est déjà un capitaine "installé" avec un passé (ce qui permettra à l'auteur d'écrire quelques volumes sur sa jeunesse) et il devra se battre seul.
Bolitho est moins irascible que Hornblower, plus humain, je dirais même.
Le livre quant à lui est peut être moins technique que celui de son précurseur, mais d'une écriture nettement plus moderne. L'action en mer et au sol est extrêmement rythmée, d'un réalisme brutal, dira Michel le Bris dans sa préface et en tout cas, omniprésente.

Bref, pour les amateurs d'aventures maritimes (et les autres), on ne s'ennuie pas une seule seconde avec notre héros et on en redemande.
Prochain tome : En ligne de bataille.
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Sixième tome dans l'ordre chronologique mais premier tome dans l'ordre d'écriture. Sans aucun doute un petit chef-d'oeuvre du genre. Tout y est. Batailles maritimes épiques, mutinerie, abordage, sabotage, assaut terrestre.

Richard Bolitho, après bien des aventures, obtient le plus beau commandement qu'il puisse rêver. Il est nommé capitaine de la frégate anglaise "La Phalarope". Une magnifique frégate pratiquement neuve et disposant des nouvelles pièces d'artillerie : les carronades, extrêmement efficaces à courte portée. Il est envoyé dans les Antilles pour rejoindre la flotte de l'amiral Rodney.

Les livres d'histoire contes la bataille des Saintes. le 12 avril 1782. l'amiral Rodney et le contre-amiral Hood brisent les lignes de la flotte française conduite par l'amiral de Grasse mais ce qui ne figure pas dans les livres d'histoire c'est la contribution de Richard Bolitho à cette bataille épique.

Pourtant les choses s'annoncent mal pour Bolitho. Il prend le commandement d'un navire gangrené de l'intérieur par un équipage incompétent mené par un ex-capitaine tortionnaire et un second qui prend son plaisir en infligeant des châtiments corporels mortels.

Bolitho mettra donc les pieds dans cette poudrière et les débuts seront pour le moins catastrophiques. Au fil du temps, malgré les traîtrises et le peu de confiance qu'il peut avoir en son équipage, il relèvera des défis décisifs et pourra mener son équipage à jouer un rôle important dans cette confrontation entre l'Angleterre et l'armée française.

Une lecture dynamique mais pas facile. Ce roman reste, somme toute, très technique et nombreux termes employés sont probablement réservés à des spécialistes de la voile mais néanmoins l'aventure vaux le détour et vous ne vous ennuierez par une minute en dévorant les pages de ce roman.

Pour ceux qui en redemande, pas de souci, il y a une quinzaine de roman qui poursuivent l'histoire de notre brave Capitaine Bolitho.


Wiitoo Takatoulire
Note 6/6
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Les critiques de Fnitter sur différents tomes de la saga au long cours d'Alexander kent avaient attisé ma curiosité. Et Fnitter est un homme de goût ! J'ai été enchantée par ma lecture de "Cap sur la gloire".

Pas besoin d'être spécialiste du nautisme pour apprécier le récit de Kent, une connaissance très sommaire du vocabulaire maritime suffit amplement pour savourer le voyage. Par son souci du détail et son indéniable connaissance du sujet, l'auteur donne vie à son récit. L'écriture de kent est très élégante tout en étant moderne et dynamique. Les passages descriptifs sont remarquables et très immersifs. Crédible et réaliste dans la description des conditions de vie difficiles des marins, "cap sur la gloire" est aussi un récit d'aventures avec un grand A. Mené à un rythme ébouriffant, le roman enchaîne les péripéties et les morceaux de bravoure. Les scènes de bataille sont énormes, pleines de bruit et de fureur. Mais ce fracas ne les empêche pas d'être parfaitement lisibles. "Cap sur la gloire" est animé d'un souffle épique réjouissant. Tout ça serait très cinégénique (mais ça coûterait sans doute très cher).

Le héros, Richard Bolitho, est bien campé. Son sens de l'honneur, ses qualités humaines et ses compétences de capitaine en font un personnage charismatique et très attachant. D'autant plus que malgré toutes ces qualités, il est loin d'être lisse et simpliste. Bolitho se montre parfois sec, il est assez torturé et est souvent en proie au doute.
Les protagonistes secondaires sont tout aussi réussis et forment une belle galerie de personnages. Malgré le nombre important de protagonistes, ils sont fouillés, ont de l'épaisseur. Ces personnages ne sont ni caricaturaux, ni figés, ils évoluent au cours du récit. le lecteur verra donc ses sentiments vis à vis de certains d'entre eux changer entre le début et le dénouement.

Des personnages vivants, de l'action à foison, un auteur qui maîtrise son sujet et qui écrit bien... Tous ces ingrédients permettent de passer un excellent moment. "Cap sur la gloire" était mon premier Kent, mais pas le dernier (et là j'ai de quoi faire !).

Challenge Multi-défis 2016 - 39 (un roman dans lequel la mer occupe une place essentielle)
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Voici le premier volume d'une autre célèbre saga maritime qui met en scène le capitaine Richard Bolitho durant les guerres napoléoniennes.

Rappelons nous que c'est dans les années 1940 qu'Horatio Hornblower est né sous la plume de Cecil Scott Forester, série qui a toujours beaucoup de succès. En 1968, Kent accouchait du capitaine Bolitho, héros d'une autre saga et deux ans plus tard, le génial Patrick O'Brian nous offrait le tandem le plus épatant de la création littéraire, Jack Aubrey et Stephen Mathurin.

J'ai lu quatre romans de la série Hornblower sans que cela ne bouleverse ma vie de lectrice. Je me suis promis de les relire dans quelques temps et de terminer la saga pour un futur billet. Quant à ce Richard Bolitho, il me plait beaucoup mieux et ce premier volume est vraiment bon. Cependant, ayant lu trois autres aventures depuis cette chronique, je dois avouer que cela finit par me lasser un peu.

Mais revenons à ce premier volet. le récit, bien mené et bien écrit (traduit) alterne les passages émouvants et les scènes d'actions. Nous sommes en 1782 et le capitaine Richard Bolitho est affecté à une nouvelle mission : prendre le commandement de la frégate la Phalarope dont l'équipage s'est mutiné contre son précédent capitaine. Rien de plus difficile et délicat pour Bolitho que d'avoir à gagner le respect d'un équipage qui n'attend qu'un faux-pas pour se révolter à nouveau.

Heureusement, Bolitho a beaucoup de qualités. Il est de plus flanqué de son ordonnance, un ex-lutteur peu loquace mais pacifique, qui n'est que loyauté et dévouement envers celui qui l'a sauvé d'un passage à tabac. L'équipage de la frégate nous donne l'occasion de côtoyer quelques personnages dignes d'intérêt. le premier lieutenant Vibart, officier dénué de la moindre compassion et fort redouté des matelots, les autres lieutenants, Herrick, loyal et humain, Okes un couard, le vieux Proby, premier maître, les jeunes enseignes Maynard et Neale et le hautain Farquhar, neveu d'un amiral, l'immonde Evans, commis aux vivres qui nourrit l'équipage de viande avariée, et le chirurgien Ellice, toujours ivre, qui ressemble davantage à un boucher (d'ailleurs, après la première bataille, lorsque les matelots blessés sont envoyés au chirurgien, des aides doivent les immobiliser de force tandis que ces pauvres diables se débattent en poussant des hurlements !).

Après l'épisode de la presse (c'est l'action d'enrôler des terriens de force pour compléter des équipages), deux autres figures intéressantes prennent place dans l'histoire : Allday, sobre et résistant, qui a pris ous son aile l'infortuné Fergusson, désespéré à l'idée de ne plus revoir sa femme, continuellement malade et tout à fait incapable de se rendre utile sur la frégate.

Du côté des Antilles où patrouille la Pharalope, les péripéties ne manquent pas : nouvelle conspiration en marche, batailles avec un corsaire américain et des navires français, prise d'un fort qui se solde par un dramatique retournement de situation... A ce propos, Kent se démarque de O'Brian par un réalisme cru et sans fard des scènes de bataille. Chaque confrontation entre deux navires ennemis implique une effroyable boucherie : corps déchiquetés, plaies béantes, matelots agonisants et fous de terreur... Kent ne nous épargne guère les détails sans cependant s'appesantir sur les détails atroces.

Un excellent roman qui donne forcément envie de suivre le capitaine Bolitho dans d'autres aventures. Il est certain que si je n'avais pas lu O'Brian, j'aurai aimé cette saga maritime au point de la lire dans son intégralité. Les amateurs du genre devraient apprécier sans problème. Une seule réserve, le prix des livres. Phébus ne regroupe pas la série comme Omnibus l'a fait avec les aventures de Jack Aubrey (20 livres en 4 volumes seulement) de sorte que la saga complète de Kent revient assez cher.

Comme d'habitude chez Phébus, les couvertures sont superbes, et la traduction est signée Florence Herbulot. Disponible en format Libretto (poche).

Lien : http://lectures-au-coin-du-f..
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Première aventure publiée et 6ème chronologiquement.
On y suit l'équipage de la Phalarope et son jeune capitaine Richard Bolitho, en direction des Antilles pour combattre la flotte française durant la Révolution Américaine.
Est ce que ce jeune capitaine va réussir à gérer ce groupe d'hommes rebelles et les difficultés de la navigation ?

C'est le premier roman d'aventure maritime que je lis et c'est une bonne première expérience.
La vie au sein d'un navire est très bien décrite, peut être un peu trop bien, on a du mal à s'y retrouver avec tous les termes de Marine. Un lexique n'aurait pas été de trop.
Les personnes sont aussi bien campés, j'ai beaucoup aimé ceux du Capitaine, charismatique et de son lieutenant Herrick, un homme très humain dans ce monde si rude.
On navigue dans le récit porté par l'écriture fluide d'Alexander Kent, parfois des remous voire des tempêtes avec les batailles navales, nous tiennent en haleine.

Je vais reprendre la série dans l'ordre chronologique, Alexander Kent m'a donné envie d'en apprendre plus sur cette période de l'Histoire et sur le monde maritime.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Autant prévenir d'emblée le lecteur qu'il va se trouver, d'ici peu, soumis à rude épreuve. Enrôlements forcés, mutinerie, batailles navales, des chefs de pièce couverts de sang et de débris humains qui frappent à coups de nerf de bœuf les canonniers épouvantés, des malheureux fous de douleur qui s'arrachent à pleines mains leurs entrailles pour en finir au plus vite, et partout des éclats de bois sortant des chairs tel des crocs, des corps brisés, mutilés, se tordant dans un purée pourpre.
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"Serrez les rangs" ! dit le capitaine Rennie d'une voix très lente. "Que diable attendez-vous ?" Il ajouta d'un ton irrité à l'attention du sergent Garwood : "Prenez le nom du prochain qui meurt sans permission !"
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La mort est la seule chose inévitable au monde et pourtant c'est la seule que l'on ne puisse jamais admettre.
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C'est à des hommes que vous commandez, non à des objets. L'autorité vous est impartie avec le grade. Le respect vient ensuite, mais il faut le mériter.
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Levée l'ancre, disparue la rive, face à l'horizon vide, les sentiments de colère et de pitié sont aussi inutiles qu'un bateau sans voile.
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