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Joona Linna tome 3 sur 9
EAN : 9782330039370
599 pages
Actes Sud (07/01/2015)
3.95/5   536 notes
Résumé :
Une jeune adolescente est retrouvée sauvagement assassinée dans la cellule d'isolement d'un foyer spécialisé. Un marteau ensanglanté est retrouvé sous l'oreiller de l'une des autres occupantes, une jeune fille troublée du nom de Nicky qui a disparu. C'est le début d'une terrible chasse à l'homme qui va mettre à mal les intuitions de l'inspecteur Joona Linna.

Une jeune fille est assassinée dans la chambre d'isolement d'un centre de réhabilitation ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (55) Voir plus Ajouter une critique
3,95

sur 536 notes
Pas de mystère ni de suspens : quand on ouvre un polar signé Kepler, on sait qu'il faut oublier toute velléité de meubler sa journée (matinée, après midi, soirée….) avec des tâches même urgentes : on est vite pris au piège.
Qui a dit que les polars nordiques étaient lents? Dans cet opus, l'action est au premier plan : les chapitres sont très courts mais riches en événements et rebondissements, ce qui donne un rythme endiablé à ce thriller.
Certes on retrouve Joona Linna et ses casseroles, mais celles-ci prennent moins de place dans l'intrigue, qui, il est vrai est tellement dense que l'inspecteur n'a pas trop le temps de se morfondre sur la disparition salvatrice de sa femme et de sa fille, dont on avait suivi les mésaventures dans les deux tomes précédents.

Le décor : un foyer d'accueil pour jeunes filles en détresse psychique profonde. Deux meurtres y sont commis à quelques minutes d'intervalle, une des résidentes, (avec une mise en scène macabre : la jeune fille se cache le visage avec les mains) et l'éducatrice qui assurait la garde ce soir là. Les deux ont eu le crâne défoncé, l'une avec un marteau et l'autre avec une grosse pierre.

Les soupçons se portent rapidement sur Vicky, une frêle jeune fille qui a pris la fuite juste après le drame. Elle s'empare d'une voiture garée à la lisère d'un bois (son occupante avait un besoin pressant) sans s'apercevoir qu'elle emmène dans sa cavale un petit garçon de quatre ans, sagement attaché dans son siège auto…

Jona fait l'objet d'une enquête par la police des polices, et n'est donc pas autorisé à travailler sur cette affaire. Et ça, ça lui est complètement égal! Il ne croit pas un instant à la version officielle de ses collègues qui voient en Vicky la coupable idéale, d'autant que ses empreintes sont retrouvées sur la scène de crime. Alors, mise à pied ou pas, Joona observe, écoute, déduit, vole des infos, bref, il enquête.

Une collaboration inattendue et importune vient perturber le raisonnement logique de Joona : c'est celle d'une jeune femme qui se dit médium et qui croit voir des fantômes dans des scènes qui rappellent étrangement l'affaire en cours…

Pas un temps mort, pas une once de gras, tout est mené tambour battant, avec à la fin de chaque chapitre, une seule envie, passer au suivant.

Le duo fameux de la collection Actes noirs fait encore mouche : les Kepler sont unis pour le meilleur et pour le pire (et dans les thrillers, le pire est souvent le meilleur!)

Challenge pavés 2015-2016

Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Voila un roman policier qui a les défauts de ses qualités.
Il met en scène un policier, Joona Linna, que l'on retrouve dans plusieurs romans et dans celui-ci, l'histoire personnelle de cet homme est primordiale, ce qui peut être très embêtant et même franchement perturbant pour ceux qui n'ont pas lus les autres volumes, car soyons honnête, tout n'est pas compréhensible en l'état.
J'ai lu d'autres romans de cet auteur mais dans le désordre, ce qui fait que tous les passages concernant cet inspecteur m'ont semblé obscurs, car ils faisaient sans cesse référence à des enquêtes ou à des faits passés dont j'ignorais tout ou dont j'avais simplement de vagues souvenirs.
L'intrigue policière en elle-même est passionnante, nous avons deux cadavres, celui d'une jeune fille et celui d'une infirmière, toutes deux retrouvées assassinées dans un centre accueillant des jeunes filles en grande difficulté psychologique.
Et dans la foulée, on s'aperçoit que l'une des filles est portée disparue.
J'ai beaucoup aimé découvrir ce milieu très particulier et l'obstination du policier, qui semble systématique aller à contre-sens de ses collègues et de ses supérieurs.
Un bilan mitigé donc, avec d'un côté une intrigue haletante et de l'autre, des tas de passages longs et ennuyeux car faisant référence à des enquêtes passées.

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L'inspecteur Jonna Linna doit retrouver l'auteur de 2 horribles crimes qui ont eu lieu dans les locaux de l'institution spécialisée Birgittagården, destiné aux jeunes adolescentes en grande difficulté sociale ou psychique.
Très vite, tout semble accuser la jeune Vicky Bennett, qui a connu des antécédents très inquiétants: violence, fugues, placements dans diverses familles d'accueil.
Mais ce n'est pas si simple: Linna est convaincu de son innocence et va travailler en collaboration avec divers membres de l'équipe qui gère l'établissement spécialisé.
Des personnages au profil inattendu vont aider inspecter dans ses recherches, dont la top model Elin et la médium Flora, qui affirme avoir des talents pour retrouver le coupable.
L'enquête est menée à fond de train par l'inspecteur d'origine finnoise.
Un policier bien ficelé qui nous montre l'envers du décor de la société suédoise :
Tout n'est pas rose dans ce pays qui a longtemps fait figure de modèle social.
La longue descente aux enfers que va entreprendre le policier finnois va nous plonger dans l'envers du décor.
Un livre palpitant même s'il s'agit d'un policier classique sans très grande originalité .
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Eldwittnet
Traduction : Hege Roel-Rousson

ISBN : 9782330039370

J'ai déjà dit sur le fil que vous trouverez dans la rubrique "Les Petites Fiches", tout le mal que je pensais de "L'Hypnotiseur", du même (ou plutôt des mêmes car ils sont deux en fait) auteur(s). Je vous ai également confié sur le même fil qu'on m'avait offert deux autres volumes de Lars Kepler et que j'espérais tout de même - l'optimisme, c'est dans ma nature, que voulez-vous . Eh ! bien, il semblerait que j'ai eu raison d'espérer car cet "Incurables", le troisième opus de l'auteur en fait, possède tout ce qui manquait à "L'Hypnotiseur".

De son premier ouvrage, Kepler a conservé la complexité de l'intrigue et l'inextricable imbroglio des pistes offertes à la curiosité du lecteur. Son héros-fétiche, l'inspecteur Joona Linna, fait aussi partie de la distribution. Seulement, ici, comme il est en principe placé sous examen pour avoir prévenu (probablement dans "Le Pacte", deuxième ouvrage de la série) un groupe de jeunes gauchos complètement allumés mais guère malins (c'est lui qui le dit, hein, pas moi ! ) que la police allait débouler d'un moment à l'autre, ce n'est qu'en qualité d'observateur qu'il est envoyé par sa hiérarchie au Centre pour Adolescents atteints de troubles du comportement de Björneborgsgatan, non loin de la ville de Sundswall. Ce qui revient à dire qu'il peut regarder, noter des détails qui auraient pu échapper à l'équipe locale, menée par l'inspecteur Gunnarson mais, en aucun cas, prendre d'initiatives.

Demander à Joona, qui est en fait Finlandais et qui a gardé dans son parler le doux accent de ses origines, de ne pas prendre d'initiatives, c'est un peu, voyez-vous, comme demander à votre humble servante de faire bref ou encore de dissimuler telle ou telle de ses opinions (politiques, entre autres) : en d'autres termes, formellement impossible . Plus on demande à Joona de ne rien faire, plus il se remue. Dire de lui que c'est un bon policier, c'est peu : l'adjectif "excellent" conviendrait mieux. Il a le Don, le flair, l'art de fouiller, certes, mais aussi celui de suivre parfois une intuition qui peut se révéler fulgurante. Nul ne l'ignore : les hiérarchies du monde n'aiment pas ça du tout. Mais Joona, lui, il se fout de ce qu'aime ou pas sa hiérarchie.

Le voilà donc qui débarque, avec ses cheveux blonds en bataille et son air rêveur, au Centre pour adolescents en crise où il tombe droit dans les bras d'un Gunnarson hostile et goguenard (le style flic-beauf, vous voyez ) et sur une scène de crime qui dégouline littéralement de sang. Appelé en urgence par Daniel Grim, le responsable des lieux qui, par une malheureuse coïncidence, n'était pas présent lors des faits, la police locale a découvert, dans la chambre d'isolement, assise sur son lit, les mains dissimulant son visage, l'une des adolescentes en traitement nommée Miranda. Elle a reçu plusieurs coups sur le crâne et ne s'est visiblement pas défendue. Mieux : son visage affiche un petit sourire décontracté. Tout cela au milieu d'un sang rouge et noir (comme chantait dans le temps Jeanne Mas autre mal-pensante bien connue) dont les éclaboussures ornent jusqu'au plafond.

A l'extérieur du centre, dans la grange ou une cabane à outils, je ne sais plus très bien, le cadavre, traité de la même manière, d'Elisabeth Grim, infirmière en chef et épouse de Daniel, laquelle assurait la garde cette nuit-là.

Enfin, en parallèle, Joona constate qu'une autre pensionnaire, Vicky Bennet, s'est fait la belle. Sous son oreiller, on retrouve un marteau (avec des cheveux et du sang) et, sur le même oreiller sans compter les draps, du sang, du sang, du sang ...

Pourtant, on découvrira par la suite que le meurtrier s'est servi d'une deuxième arme : une pierre, tout simplement ...

Bref, pour en revenir à Vicky, tout laisse à penser que, sous l'effet ou non de médicaments, elle a assassiné la pauvre Miranda avant ou après avoir tué Elisabeth - sur ce plan, Gunnarson est pour le moment assez perplexe. Reste à la retrouver. Notez qu'on ne tarde pas à avoir de ses nouvelles : une femme-pasteur et mère célibataire, qui s'était arrêtée sur la route pour satisfaire un besoin naturel et avait laissé, dans le siège-auto, son petit garçon de quatre ans, Dante, a vu une silhouette correspondant à la jeune fille recherchée s'introduire dans sa voiture et filer sans autre forme de procès, sans s'être même probablement rendue compte qu'il y avait un petit à bord ...

Grand émoi chez tout le monde : la police, bien sûr, mais aussi la population. Joona Lunna, lui, se promène, se fait envoyer balader par l'un et par l'autre, mais s'entête à humer le vent qui passe, parfois en flânant, parfois en soufflant ...

Au contraire de "L'Hypnotiseur", si les intrigues s'entremêlent à plaisir (qui a tué Miranda et Elisabeth, bien sûr mais, plus encore, qui est réellement Vicki Bennet, sans compter quelques autres, auxiliaires, qui viennent se greffer sur le tronc initial), elles convergent toutes vers le même but : un but qui annonce, entre parenthèses, le volume suivant "Le Marchand de Sable", sur lequel nous reviendrons bientôt, et qui explique la solitude apparente de Joona. Les échanges de celui-ci avec son supérieur hiérarchique immédiat, qui tente plus ou moins de le protéger, sont savoureux, la bien-pensance est mise à mal plus d'une fois et le personnage de l'inspecteur commence à prendre vraiment la carrure que son créateur souhaitait lui donner dès le départ.

Comme souvent avec les polars scandinaves, on trouve des descriptions qui paraîtront oiseuses à certains (le roman fait six-cents pages en format poche) mais là, Lars Kepler ferre très tôt son lecteur et prend garde de tomber dans les clichés habituels, ce qui fait qu'on ne décroche pas avant la fin. Quelques maladresses apparaissent bien encore çà et là mais c'est en forgeant qu'on devient forgeron et Kepler est en train de devenir maître en son art : on ne peut qu'admirer la façon dont il insère le personnage de Flora, la "medium", dans le drame. D'aucuns jugeront peut-être que c'est un peu tiré par les cheveux et pourtant, en y réfléchissant bien ...

Nous vous recommandons donc chaudement "Incurables", non seulement pour sa jaquette (très belle et troublante à souhait, comme d'habitude chez Babel Noir) et surtout de le lire avant "Le Marchand de Sable". A noter que les derniers chapitres - les chapitres de Kepler sont souvent courts - sont repris au tout début du "Marchand de Sable", sans doute pour permettre au lecteur de reprendre pied dans l'univers de Joona et de son (ses) créateur (s). En attendant, bonne lecture ! ;o)
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Surprise, le numéro 3 de la série est vraiment très bon !
Alexander et Alexandra se sont surpassés, et ont trouvé leur rythme.
L'écriture est fluide, pas de reformulations stériles, on suit le fil de l'histoire sans faux pas.
Le style est direct, rapide et concis.
L'intrigue est bien menée, nous allons de surprise en surprise sans trop voir venir la conclusion même si tout est bien qui finit bien.... Trop bien peut être pour la vraie vie, mais qu'importe !
Les personnages sont savoureux, nous pénétrons dans leurs vies à petits pas, tranquillement, sans être trop intrusifs. L'inspecteur Joona Linna à l'accent finlandais n'a plus ces fulgurants pressentiments très improbables. Il est vrai que face à lui, il y a une vraie médium !
Et le voile se lève sur son passé ....
C'est du vrai polar, pas de prise de tête, pas de remise en cause de la société, non, juste un vrai polar avec ce qu'il faut d'actions sans oublier que l'on est dans le polar scandinave alors n'en demandez pas trop quand même !
Il n'y a plus qu'à passer au numéro 4, rendez vous a très bientôt !
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critiques presse (4)
LaPresse
12 juillet 2013
Incurables a sa particularité: il est, surtout dans son dernier tiers, absolument et totalement invraisemblable. Et plutôt surprenant.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Lexpress
17 juin 2013
Il ne faut pas chercher là de la grande littérature [...]. Mais dans le genre récit qui accroche, ces Incurables sont d'une efficacité redoutable.
Lire la critique sur le site : Lexpress
LeFigaro
04 juin 2013
Cet effrayant roman, au rythme frénétique (chapitres très courts, écriture nerveuse, rebondissements en cascades), s'affirme comme un des meilleurs page-turners de l'été.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
LePoint
24 avril 2013
Visions, apparition de fantômes ? Lars Kepler élabore une intrigue labyrinthique qui marque les esprits. Cette exploration de la psyché faisait déjà merveille dans L'hypnotiseur - porté à l'écran en mai -, corsée d'une petite dose de paranormal. Juste ce qu'il faut pour semer le doute et nous enchaîner définitivement à ce pavé.
Lire la critique sur le site : LePoint
Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Le profilage consiste à établir l'analyse comportementale d'Aïn meurtrier en envisageant le crime comme une métaphore de l'état psychologique de celui qu'il a commis. L'idée sous-jacente et que le psychisme est une personne peut se refléter dans ses actes. Si un crime ne semble pas avoir été perpétré de façon méthodique, on peut supposer que le psychisme du tueur répond à une structuration chaotique qui ne peut être dissimulée que si celui-ci est une personne solitaire .
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:
[...] ... - "Vicky ?"

Il tâtonne sur le mur à la recherche de l'interrupteur et l'enclenche. Une lumière jaune éclaire une pièce au décor dépouillé. Un craquement retentit soudain et la fenêtre qui donne sur la forêt et le lac Himmelsjö s'ouvre en claquant. Le bruissement provient d'un angle de la pièce. En se penchant, Joona aperçoit une volière renversée sur le sol. Une perruche jaune bat des ailes pour grimper vers le haut de la cage. Une odeur de sang emplit la pièce. Un mélange de fer et de quelque chose de sucré et de rance.

Joona dispose des plaques de cheminement en plastique et entre lentement dans la pièce.

Il y a des taches de sang autour du loquet de la fenêtre. Des empreintes de mains indiquent que quelqu'un a grimpé sur le rebord, pris appui contre le chambranle et a sans doute sauté pour atterrir sur la pelouse en contrebas.

Il s'approche du lit. Un frisson lui glace la nuque lorsqu'il repousse la couette. Les draps sont imbibés de sang coagulé. Mais la personne qui s'est allongée ici n'était pas blessée, le sang séché semble étalé sur le tissu.

Une personne maculée de sang a dormi dans ces draps.

Joona demeure un moment immobile pour interpréter les différents mouvements que décrit le sang.

Quelqu'un a vraiment dormi là, conclut-il.

Lorsqu'il tente de soulever l'oreiller, celui-ci reste collé au drap et au matelas. Joona tire plus fort et découvre un marteau noir de sang sur lequel il y a des bouts marron et des touffes de cheveux. La majeure partie du sang a été absorbée par le tissu mais la tête du marteau brille encore d'humidité. ... [...]
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Tous les indices laissent supposer que Vicky Bennet a tué Miranda et Elisabeth, mais personne ne l'en croit capable, ni psychologiquement ni physiquement.
Pourtant chacun d'entre nous porte cette violence en lui, pense Joona en reposant le rapport dans le casiers Gunnarsson. Nous en devinons les reflets dans nos rêves et notre imagination, mais la majorité des personnes parvient à la maîtriser.
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Il ouvre délicatement la porte et balaye la pièce avec sa lampe torche. La scène qu'il découvre est d'une violence telle qu'il vacille et doit s"appuyer contre le montant de la porte.
Il détourne instinctivement le regard mais cela ne sert à rien, il a eu le temps de voir l'inimaginable. Dans ses oreilles, le bourdonnement de son pouls se confond désormais avec le bruit du sang qui goutte sur le sol.
Commenter  J’apprécie          50
Un soir, le garçon est tombé gravement malade, victime d'une méningite épidémique. Aucun hôpital n'a accepté de le prendre en charge, de crainte d'une éventuelle contagion. Le mari de Violet à arpenté la ville d'hôpital en hôpital toute la nuit. À l'aube, le garçon est mort dans ses bras. Anéanti par le chagrin, il est décédé l'année suivante.
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Videos de Lars Kepler (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Lars Kepler
Lars Kepler - Incurables
Rencontre avec Lars Kepler. "Incurables" aux éditions Actes Sud http://www.mollat.com/livres/kepler-l... "Le marchand de sable" aux éditions Actes Sud http://www.mollat.com/livres/kepler-l... Notes de Musique : “Polar Icecaps” (by Dennis Hermanson/Richard Skidmore). Free Music Archives.
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