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Francis Lacassin (Éditeur scientifique)
EAN : 9782264011480
10-18 (01/04/1992)
3.87/5   43 notes
Résumé :
Pas tous des anges, certes. Mais tous des hommes habités par la fureur de vivre, le dédain des normes, la passion du risque. Héros de l'action clandestine : révolutionnaires d'Irlande et combattants de la Résistance. Vainqueurs du désert et trafiquants d'armes. Inspirateurs de coups d'Etat et princes de la pègre, gardiens des fumeries d'opium de Hambourg. Aviateurs excentriques semant la panique au carnaval de Casablanca. Cosaques exterminateurs et bourreaux des sab... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Kesssel, j'ai pas lu grand-chose. Même pas le lion...
Alors quand j'ai vu moisir dans une boite à livres, un de ses bouquins avec en couverture un mercenaire armé jusqu'aux dents, je me suis dit que j'allais le lire pendant ma pause déjeuner.
J'ai entamé d'un coup d'oeil le premier portrait d'un cosaque de Vladivostock qui m'a peu coupé l'appétit avec sa manière de tâter du fouet...Cruel le type ! Puis je me suis décontracté les mandibules en suivant à la queue leu leu des baroudeurs, des héros de la résistance, des révolutionnaires, des guerriers, des marchands d'armes, des trafiquants d'opium, Moussa le terrible, Hyppolyte de Montmartre et même des pénitents noirs dans un bordel. J'ai attendu la fin du défilé des 17 "chérubins" pour me faire une grosse frayeur avec Ali Wali le Zombie. Dommage que les portraits soient trop rapidement croqués. A mon avis, chaque personnage aurait pu faire l'objet d'un livre.
Tous n'étaient pas des anges, j'en ai fait mon casse-croûte.
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Ouvrage formidablement bien écrit par le maître de la littérature de l'aventure vécue. Joseph Kessel, membre de l'Académie française, nous emmène en voyage autour du monde, sur ses traces. Il nous relate des tranches de vie d'êtres exceptionnels de part leurs aventures.
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Plusieurs récits ayant chacun pour personnage central une personnalité marquante, le plus souvent inconnue, que Kessel a rencontré tout au long de sa vie de reporter-aventurier. Un certain nombre de textes figuraient déjà dans Nuits de Montmartre. Ensemble assez inégal.
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Auteur à découvrir, à conseiller absolument. J'ai (re)trouvé un écrivain de grande qualité. Sa vie autant que son oeuvre...
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Un auteur que je recommande absolument !
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Quand je pense, aujourd'hui aux cosaques sauvage du train blindé, à Moussa le tueur noir, à Hyppolyte le bataillonaire, à Stopia le massacreur et que je me revois tel que j'étais alors, je me rends compte que je leur ressemblais dans une part de moi-même. Leurs instincts débridés, déchaînés, leur frénésie à ne connaître pour leurs désirs, leurs plaisirs, leur défi au destin, ni convention, ni loi, ni mesure, ni limite, je les portais bien dans mon sang. Mais la peur du gendarme et l'étau des principes acquis dès l'enfance m'empêchaient de plonger jusqu'au fond. Eux, mes compagnons des grands chemins, des ports, des guerres, des sables perdus et des bouges, ils avaient le courage, entier, terrible, de leurs exigences effrénées. Par leur truchement, je vivais celles que je n'osais, moi-même, affronter. C'est pourquoi, je suis allé à eux avec tant d'ardeur et de persévérance. C'est pourquoi, ils sont venus à moi en amis, en complice et , pour ainsi dire, à nu. Du moins, il me semble...
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Mais cette gêne matérielle comptait peu auprès du spectacle qu'offraient à chaque instant, les 500 pêcheurs somalis logés sur le pont inférieur en pèlerinage vers la Mecque. Leurs ablutions, leurs prières, leurs chants, le soin qu'ils apportaient à leurs voiles blancs, la préparation intérieure à laquelle ils se livraient avant d'aborder un rivage sacré, l'enfantine crédulité et la joie candide de leurs regards, la crainte qu'ils avaient du regard des infidèles, c'est à dire de celui des trois anglais qui menaient le bateau et du mien, tout transformait à mes yeux le vieux bateau poussif qui depuis quarante ans faisait le cheval de manège dans la mer Rouge, en arche primitive pleine d'âmes fraîches et de visages naïfs.
Quand on vit un conte, est-il important de mal manger et de dormir à la dure?
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En 1939, ils furent mobilisés sur place. (...)
- Pour cette mobilisation, dit l'un de mes compagnons (je ne me rappelle plus lequel), il n'y a pas eu de problème. Nous allions de village en village avec nos tirailleurs. On repérait des noirs robustes - et il y en avait: les Saras sont des types magnifiques, presque des géants. On embarquait les plus beaux. Et pour être sûrs de les ramener sans qu'il en manque, on les attachait en file par le cou avec des noeuds coulants.Alors, si l'un d'eux ne marchait pas droit, il étranglait les autres.
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Quand l’Irlande, malgré toute la puissance anglaise, arracha à la Couronne les premiers éléments de sa liberté, deux partis, comme toujours, se trouvèrent en présence : modérés et acharnés. Les uns se contentaient, pour l’instant, des avantages obtenus. Les autres les jugeaient insuffisants, inacceptables.
Une guerre fratricide s’engagea alors entre ceux qui avaient mené ensemble, jusque-là, le même combat sacré. Erskine Childers fut du côté de Valera l’intransigeant, Fitzgerald épousa la cause de Griffith, le politique.
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"J'aime les hommes et les lieux pour les rêves qu'ils me donnent", écrit-il. La guerre, le journalisme, la destinée lui ont permis de réaliser ce désir aux quatre coins du monde. Il en a ramené une collection d'images hallucinées peintes avec la cruauté d'un Goya et les couleurs d'un Van Gogh.
La gare de Vladivostock et un ramassis de vieux wagons peuplés de fantômes pourris par la maladie ; ce sont là les derniers lambeaux de l'empire Tsariste pas encore embrasés par l'incendie léniniste, et que se disputent des chefs de guerre restés à l'état sauvage....
(extrait de la préface "J'aime les hommes et les lieux pour les rêves qu'ils me donnent")
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Jusqu'où peut nous entrainer l'amitié avec un animal ? Surtout quand cet animal est farouche : ici, il s'agit du roi des animaux. le lion.
« le Lion », de Joseph Kessel, c'est à lire et à relire en poche chez Folio.
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Avec son neveu, il est l'auteur des paroles d'un hymne à la révolte et à la résistance écrit à Londres dans les années 40 :

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