Boire pour oublier ?
Après avoir mis fin au concours France-Italie lors du tome précédent, Tadashi Agi s'attaque enfin au coeur de l'intrigue de cette saga vinicole.
Shizuku Kanzaki, fils d'un célèbre oenologue récemment décédé, commence enfin à résoudre les douze énigmes vinicoles du paternel (les « douze apôtres ») et de partir à la recherche de ce treizième vin, surnommé « les gouttes de Dieu », afin de récupérer l'héritage de son père. L'affrontement entre Shizuku Kanzaki et Issei
Tomine, le fils adoptif du maître, peut enfin débuter.
C'est le hasard qui va mettre Shizuku sur la piste du premier apôtre et permettre à l'auteur de livrer l'histoire étonnante d'une femme qui a perdu la mémoire. le lecteur découvre donc l'histoire de cette artiste peintre dont le dernier souvenir de sa vie antérieure correspond parfaitement à la description du premier vin décrit par le père de Shizuku. Si certains boivent pour oublier, Kaori Mizusawa va par contre devoir boire pour mettre fin à son amnésie et ouvrir la porte de cette vie qu'elle menait avant son coma. Shizuku se joint évidemment à la beuverie, dans l'espoir de résoudre la première énigme de son père. Au passage, Tadashi Agi en profite évidemment pour faire partager sa passion pour le vin en décrivant les différents vins à travers des images, des sentiments et des tableaux.
Visuellement,
Shu Okimoto propose d'ailleurs un dessin soigné, détaillé, fin et élégant et des personnages intéressants.