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Ninjak tome 2 sur 5

Clay Mann (Illustrateur)Stephen Segovia (Illustrateur)Juan José Ryp (Illustrateur)Raùl Allén (Illustrateur)
EAN : 9781939346940
144 pages
Valiant Entertainment (15/12/2015)
3.96/5   12 notes
Résumé :
QUI SONT LES SEPT OMBRES ? C'est la question à laquelle Ninjak devait répondre lorsqu'il a été envoyé par le MI-6 détruire l'organisation terroriste connue sous le nom d'Armurerie. Mais alors que ces nouveaux ennemis s'apprêtent à mettre en oeuvre leur plan, Ninjak doit parcourir le monde dans une course contre la montre pour mettre fin à leurs machinations. Et dans la suite de Ninjak : les Dossiers Secrets, découvrez comment Colin King et Neville Alcott se sont ren... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Ce tome fait suite à Weaponeer (épisodes 1 à 5) qu'il faut avoir lu avant. Il contient les épisodes 6 à 9, initialement parus en 2015, écrits par Matt Kindt. L'épisode 6 a été dessiné par Raùl Allén avec Patricia Martin, le 7 par Juan José Ryp, le 8 par Stephen Segovia avec Ryan Winn, et le 9 par Clay Mann avec un encrage de Seth Mann. Chaque épisode se termine par les fichiers perdus (Lost Files), 8 pages revenant sur l'histoire passée du personnage principal, dessiné par Stephen Segovia (épisode 6 & 7), et Juan José Ryp (épisodes 8 & 9). Enfin les épisodes 6 & 7 bénéficient d'une page en deuxième de couverture présentant un élément du costume de Ninjak, avec des observations sur son profil psychologique, réalisées par Matt Kindt (texte et dessin).

À la fin du tome précédent, Colin King (Ninjak, agent travaillant pour les services secrets britanniques) avait réussi à infiltrer l'organisation du Weaponeer (de belle manière). Il avait appris qu'il travaillait avec un groupe dénommé Shadow Seven qu'il avait décidé de mettre hors d'état de nuire. Neville Alcott (l'agent de liaison de Ninjak) a appris que les signaux vitaux d'un des membres des Shadow Seven sont reliés à une bombe atomique devant exploser s'il venait à mourir. Il cherche à contacter Ninjak pour l'en informer, d'autant que ses supérieurs exigent de lui que Ninjak interrompe sa mission.

De son côté, Colin King met à profit sa position privilégiée pour se mettre à la recherche de la Barbe, l'un des Shadow Seven, celui qui s'est le plus enrichi et qui s'est fait construire une retraite tellement secrète qu'il semble avoir disparu de la surface de la terre. Une fois La Barbe neutralisé, il passera au suivant sur sa liste.

Avec le premier tome, Matt Kindt avait réussi à redonner une cohérence au personnage de Ninjak, mi-espion, mi-ninja, comme son nom l'indique. Il avait à la fois pris au premier degré le fait qu'il ait bénéficié d'un entraînement mystique non détaillé, et qu'il ait été recruté par une branche secrète du service d'espionnage du Royaume Uni. Les histoires de fin d'épisode (Lost Files) reviennent sur le passé de Colin King, forment un épisode à part entière, et le montrent atteindre un monastère perdu près de Katmandou où il reçoit un enseignement d'un genre très particulier. Il doit suivre un entraînement rigoureux avec d'autres apprentis, auprès d'un moine qui communique sans parler.

Cet entraînement de ninja est à base de brimades, de maltraitance, de souffrances et sadisme de la part des élèves qui interprètent les commandements de ce moine. Cela va de se faire rouer de coups jusqu'à l'évanouissement, au combat entre 2 élèves sur des braises pieds nus. Colin King ne se montre pas le plus apte des élèves, et de loin. Les 2 premières parties sont illustrées par Stephen Segovia, avec une approche réaliste, un niveau de détails satisfaisant, même si les arrière-plans ne présentent pas toujours une consistance suffisante pour y croire. Par contre la souffrance est visible et patente.

Avec l'arrivée de Juan José Ryp, le niveau de détails augmente de manière significative, donnant beaucoup plus d'intensité à ces séquences. Il se repose lui aussi sur les clichés visuels propres au temple caché dans la montagne et aux moines capables de tout endurer, mais il donne une consistance palpable aux épreuves subies par Colin King, dans toute leur horreur, à commencer par la sauvagerie brutale des affrontements. le lecteur ressort de 32 pages (4 * 8) avec le plaisir de savoir comment est née l'amitié entre Ninjak et son responsable Neville Alcott, et comment il a acquis des techniques de combats sortant de l'ordinaire.

Dans l'histoire principale, le lecteur en apprend également un peu plus sur l'enfance de Colin King, ses relations avec ses parents et avec le précepteur Alain. le scénariste ne se contente donc pas d'aligner les missions d'espionnage, ou d'infiltration, il développe l'histoire personnelle de son personnage pour expliquer ses motivations et son caractère. On ne peut pas parler de profil psychologique crédible, parce qu'il ne s'agit pas d'un roman introspectif et que les éléments d'anticipation sont trop prégnants, mais il ne s'agit pas non plus simplement d'un comics d'action décérébrée.

Pour les épisodes 6 & 7 (comme pour les 1 à 5), Matt Kindt réalise des deuxièmes pages de couverture portant des informations de 2 natures. Il réalise un dessin un peu esquissé montrant un équipement de Ninjak (le stylo à plume pour le 6, le masque pour le 7), autour duquel il nomme les principales caractéristiques, et il ajoute en dessous de chacune d'elle une ou deux phrases sur le profil psychologique de Ninjak établi par les psychologues du MI-6. Ces 2 pages servent à mettre en avant les gadgets utilisés par Ninjak (de manière à ce qu'ils ne semblent pas tomber du ciel pendant ses missions), et à étoffer sa personnalité. L'effet est saisissant car très bien rendu, et atteste que le scénariste a développé la toile de fond à un degré de détails plus élevé que ce qu'il transparaît uniquement dans le récit.

Les pages de deuxième de couverture des épisodes 8 & 9 montrent les ennemis qu'il a déjà affrontés et celui de l'épisode concerné. Dans l'épisode 6, Ninjak recherche donc un premier membre des Shadow Seven. le trouver n'est pas chosée aisée, en venir à bout encore moins. Matt Kindt a concocté un étonnant mélange de technologies d'anticipation et d'individu ayant une fortune à sa disposition pour se cacher. C'est l'occasion de faire un petit tour en Provence, et de bénéficier d'un chapitre formant un tout. Les dessins de Raùl Allén évoquent un peu ceux de Paul Azaceta ou de Michael Lark, avec une apparence réaliste, un trait légèrement épuré, et des couleurs de Patricia Martin reposant plus sur des aplats que sur de savants dégradés pour accentuer le volume de chaque forme. le résultat est sec, efficace, avec quelques sous-entendus savoureux (le regard langoureux et séducteur entre Colin et un autre homme) donnant une forme bien rythmée à un scénario inventif.

Dans l'épisode 7, Ninjak se met à la recherche du suivant sur sa liste des Shadow Seven, sans grande surprise. le lecteur ressent déjà comme un effet mécanique dans la narration. le scénariste utilise 8 pages pour raconter l'histoire de Sanguine, et 7 pages pour le combat entre elle et Ninjak. Il reste dont une poignée de pages pour l'introduction et la conclusion, et 2 ou 3 pour un petit retour en arrière. L'histoire de Sanguine est sadique à souhait, avec des dessins toujours aussi explicites et en pleine face de Juan José Ryp qui agrippent le lecteur par sa chemise (ou son teeshirt) sans possibilité de prendre du recul. Grâce à cette narration visuelle intense, le scénario un peu prévisible de Kindt conserve de son intérêt.

Il faut lire l'épisode suivant pour se rendre compte que l'histoire personnelle de Sanguine contenait un élément qui fait écho à l'histoire personnelle de Colin King. Cette fois-ci, l'épisode 8 contient 4 pages consacrées à l'ennemi suivant sur la liste de Ninjak, appelé Fitzy. le lecteur ressent une certaine forme de désintérêt à se taper une histoire d'origine de plus, pas identique à la précédente, mais construite sur la même trame, pour aboutir à un nouvel affrontement dont Ninjak sortira forcément vainqueur. En plus c'est le retour de Stephen Segovia aux dessins, moins intense que Ryp, avec des arrière-plans un peu factice ou inconsistant. La narration visuelle reste claire et efficace, mais sans la personnalité de Ryp. Oui, mais Kindt ne déroule par l'histoire prévue. Non seulement ce qui est montré constitue une pièce du puzzle qui permet d'en rattacher d'autres, mais en plus l'intrigue ne prend pas la direction attendue. La surprise n'est pas énorme, mais elle est suffisante pour que le lecteur ressente un niveau de divertissement satisfaisant.

L'épisode 9 est donc le dernier de ce tome. Il est dessiné par Clay Mann, dans une approche réaliste, plus fade que celle de Stephen Segovia, en particulier pour les visages et pour certaines pages ne comportant aucun arrière-plan. Par contre, ce dessinateur réalise quelques décors mémorables (mais pas assez nombreux, ni réguliers). C'est encore un affrontement contre un nouveau membre des Shadow Seven (Fakir) et un retour en arrière avec une grosse révélation sur la jeunesse de Colin King. Contre toute attente, Matt Kindt réussit à boucler son intrigue dans ce dernier épisode, de manière satisfaisante, mais un peu brusque.

Avec ce deuxième tome, Matt Kindt boucle sa première histoire sur le personnage de Ninjak, en lui ayant donné une histoire personnelle étoffée, et avec 2 épisodes d'une rare intensité, nourris par une belle inventivité. Il réalise 2 autres épisodes plus convenus, malgré une structure de récit assez habile. de la même manière les épisodes 6 & 7 bénéficient d'une mise en images pleine de personnalité et d'intelligence, même s'il s'agit de 2 approches très différents, alors que les 2 épisodes suivants souffrent d'une mise en images plus convenue. 4 étoiles pour un tome qui achève de dresser l'histoire de Ninjak, avec un amalgame réussi entre espionnage, technologie d'anticipation, et capacités physiques extraordinaires.
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Ce matin, j'ai décidé de me remettre à la lecture de comics, et j'ai pris le second tome de Ninjak, un héros trop peu connu en France.

Simple, efficace et donnant un nouveau souffle au super héros que je trouve parfois trop habitué à faire le bien sans trop de réflexion dans certaines de mes lectures.

Envoyé par le Mi-6, il doit s'occuper de l'Armurerie. Évidemment, ça ne se passe pas du tout comme prévu. Il doit ainsi parcourir le monde pour mettre fin, au plus vite, à leur projet.

Je vous laisse découvrir ce héros de chez Validant (Bliss comics) présentant ainsi que les origines de Ninjak, ce héros bien loin des standards de chez Marvel.
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Première relative déception depuis que j'ai commencé à lire des comics Valiant! Alors que Ninjak est un personnage central de l'univers partagé, très charismatique (une sorte de Batman moins perturbé et beaucoup plus fort physiquement), cette série est assez mineure pour son début, avec cette histoire d'infiltration d'une multinationale du crime dirigée par des super-assassins freaks. Les séquences d'infiltration sont très chouettes et l'univers des super-espions fun. On aurait pourtant aimé une origin story et l'on doit se contenter d'une avancée très progressive et décousue de la formation du héros entrecoupée de combats enCouverture de Ninjak -2- La Guerre des ombres mode boss de fin de niveau et parfois un peu WTF. le dessin est inégal, entre les très bons Segovia et Man et les dessins médiocres de Juan José Ryp qui tranchent avec une certains classe à la James Bond qui sied au personnage. Les deux autres volumes permettront peut-être de rehausser l'intérêt, mais pour un début, sans être mauvaise, cette BD est assez dispensable. Dommage, j'espère que le reboot que Bliss sort en avril prochain sera plus ambitieux.
Lien : https://etagereimaginaire.wo..
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Vidéo de Matt Kindt
La conclusion de la saga épique de l'immortel B., créée par Keanu Reeves, co-scénarisée par Matt Kindt (Folklords, Grass Kings) et dessinée par Ron Garney (Wolverine, Captain America), bientôt adaptée sur Netflix. Dans cet ultime tome de la trilogie, les anciens mystères sur les origines de notre anti-héros et son destin final sont dévoilés ! Alors que la fureur de B. se déchaîne, une nouvelle découverte promet d'apporter les réponses qu'il cherche depuis des siècles. Mais alors que l'équipe voyage pour enfin comprendre les mystères de la naissance de B., va-t-il atteindre son objectif, ou tous ses efforts auront-ils été vains ?
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