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Bazaar tome 0 sur 3
EAN : 9782253151609
888 pages
Le Livre de Poche (04/10/2006)
3.99/5   1152 notes
Résumé :
Bazaar est au cœur de Castle Rock, cette petite ville américaine où l'auteur a situé nombre de ses thrillers tels "Cujo", "La Part des ténèbres" ou "Les Tommyknockers"...

Une poudrière où s'accumulent et se déchaînent toute la violence et la démence que recèle l'âme de chacun. Jusqu'à l'implosion. King ou l'art de rayer une ville de la carte par la seule force de la haine. De ces haines qui vous font mourir ou tuer.
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Critiques, Analyses et Avis (96) Voir plus Ajouter une critique
3,99

sur 1152 notes
Le mythe de Faust revisité par le King ... ce n'est pas banal, c'est à la fois horrible et drôle parce que l'auteur en fait des tonnes.

Au bazar des rêves, vous pouvez acquérir tout ce dont vous rêvez même si vous n'en rêviez pas auparavant. Monsieur Leland Gaunt vous regardera droit dans les yeux et vous serez pris d'un désir frénétique pour l'objet qu'il vous suggérera pour un prix dérisoire mais seulement dérisoire en dollars car pour la peine, il vous demandera de lui rendre 1 ou 2 petits services : faire quelques "blagues" de son cru à l'un ou l'autre des habitants de la petite ville. le problème, c'est que ces "blagues" sont destinées à monter les habitants les uns contre les autres jusqu'à mettre la ville à feu et à sang.

Envoûtés, ensorcelés, les habitants se révèlent prêts à tuer père et mère ou plutôt pairs et maire pour la possession de l'objet convoité.
Une petite réflexion sur jusqu'où sont prêts à aller les humains pour la possession, la réalisation de leur rêve et le pouvoir de la suggestion ...

Un bémol pour la longueur (pas loin de 900 pages) mais je ne me suis pas ennuyée parce que le King sait raconter des histoires dantesques comme personne : un livre distrayant sans prise de tête.
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YOG-SOTHOTH RÈGNE

Venez-donc jeté un coup d'oeil à sa vitrine, il vous en plaira j'en suis sûr.


J'ai lu beaucoup de critique à propos de ce roman qui parlaient de « longueur », d'une façon péjorative. Si Bazaar est certes «  long », à mon sens, chaque pages écrites est indispensable au bon déroulement de l'histoire. Et une centaine de pages de plus, ne m'aurais pas dérangée, bien du contraire. En faite, je n'ai jamais dévoré un roman de la sorte!


L'histoire est Gantesque !


Ficelé avec une précision, et un talent que nous reconnaissons bien chez Stephen King !


L'atmosphère qui s'y dépeint, les personnages qui évoluent, ainsi que le « vilain », rendent le tout vraiment intriguant. J'avais des craintes dans les débuts quant aux nombre de personnages mis en scène, et finalement elles s'évanouirent avec le plaisirs de lecture. Il y a une forme d'intensité particulière dans ce roman. La façon dont tout les citoyens perdent peu à peu l'esprit au profit d'un état de transe semi-dirigé, est succulente ! le personnage atypique de Lelaund Gaut apporte une richesse, et une saveurs appréciable. Il est....


Grandis par son expérience, roublardise oblige.
Riche en vocabulaire, doué en affaire. (semble-t-il)
Encore plus intriguant que la plupart des «créatures » déjà mise en scène.
Gauntesque !


Rien à dire sur la cohérence, juste à saluer le travail de l'auteur. On passe des «  oohhhh » aux «  aaahhh », puis aux « haha », pour finir aux «  OH MON DIEU ! », Que diable si je n'ai pas adoré!


JUSTE MERCI !
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L'histoire se déroule dans la fameuse ville (imaginaire) de l'état du Maine, Castle Rock que l'on peut retrouver dans d'autres romans de l'auteur comme Cujo ou Dead zone. C'est dans cette bourgade qu'un étrange personnage (Leland Gaunt) a décidé d'ouvrir une boutique dont l'enseigne est tape à l'oeil, aussi originale qu'alléchante : le bazar des rêves.

Cette échoppe va beaucoup faire parler d'elle de par la rareté et l'authenticité des produits en vitrine mais aussi de par le caractère surprenant et intrigant du gérant.

Tout au long du roman, de nombreux personnages défilent chez ce marchand de rêves et comme si tout était possible, vont céder à leur avidité sans se soucier du prix qu'ils auront à payer pour assouvir leurs plus grands désirs.
Comme souvent avec l'auteur au-delà du coté divertissant du récit, Il y a un message. Stephen King a la volonté de dénoncer certains maux comme par exemple les dérives des sociétés de consommation qui poussent les hommes à faire le pire pour satisfaire leur convoitise.

Je ne vais pas philosopher mais le Désir est très souvent en contradiction avec nos besoins. C'est surtout un sentiment de manque et donc au final une souffrance. Ce roman fait écho à la pensée d'Oscar Wilde, qui dit que « le seul moyen de se délivrer de la tentation (donc du désir) c'est d'y céder ». Et ici nous avons une belle illustration de ce que peuvent faire les hommes lorsqu'ils perdent les pédales en même temps que la raison.

Malgré quelques longueurs et une multitude de personnages (on s'y perd parfois), ce roman est très bon. L'histoire prend du temps à se mettre en place mais le final est digne des plus grandes catastrophes voir même de l'Armageddon.

A lire dès que possible :)
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Ooouuuuuuuuch !

Ce que j'admire le plus chez le King : son talent à décrire l'ambiance et les gens dans des bourgades de quelques milliers d'habitants, pas plus. Cela me rappelle la mienne, de petite ville de province... Mdr !
La profondeur psychologique de ses personnages, aussi.
Voilà, ça, ce sont les deux choses que j'admire le plus.
Il y en a d'autres, comme sa façon d'amener le fantastique, puis l'horreur, petit à petit, dans le quotidien de ses villageois (oui, les siens...).

Ici, il s'invite d'entrée de jeu.
Leland Gaunt arrive en ville et installe sa boutique, le Bazar des Rêves. Aussitôt, tels des lucioles attirées par une lumière tout ce qu'il y a d'illusoire, de nombreux habitants sont happés par "LE" trésor dont ils ne savaient même pas qu'ils rêvaient jusque là... Chacun le sien, qui en appelle aux fantasmes et désirs les plus cachés des uns et des autres.
Leland Gaunt est un fin commerçant. le prix en argent est presque toujours modique... Mais n'est pas le seul paiement.
Faites attention à ce que vous désirez, vous pourriez bien l'obtenir... A un prix qui semble si dérisoire. Vous auriez du vous méfier !
Arfeu !

C'est de main de maître que S. King orchestre sa mise en scène. Il y a de nombreux personnages, tous très cohérents, qui vont plonger dans le piège que Gaunt tend à toute la ville. Titillant une jalousie par ci, une culpabilité par là, une rivalité de ce côté, une perversion de l'autre côté, appuyant sur les bons boutons, tirant sur les bonnes ficelles, tout se met en place petit à petit. Mais c'est dès la moitié du bouquin que ça commence à partir en quenouille... Et à partir de là, l'ambiance noircit et se glauquifie (oui je sais, ça n'existe pas, m'en fiche) à chaque page, pour atteindre son acmé dans une centaine de dernières pages hallucinantes de folie collective !!!
Brian le gamin est sans doute le personnage le plus pathétique, avec celui de Nettie... Ce sont eux qui provoquent le plus d'émotions, tant il sont "justes". le fait que Gaunt s'attaque à eux le rend tout à fait diabolique. Car, sans ces deux personnages "innocents" (ou pas, mais c'est une autre histoire, mdr !), on pourrait presque le trouver sympathique, finalement, ce diable de Gaunt ! Ses autres victimes, on les suit, fasciné, mais franchement, on est plutôt content de ce qui leur arrive, non ?
Bien sûr que si !

Après, il est relativement sympa, le King. Il met tout ça sur le compte de Gaunt et d'une sorte d'hypnose collective.
Mais vous et moi savons bien qu'il n'est pas besoin d'un Méphistophélès, pas besoin non plus d'hypnose ou quelque chose du genre, pour réveiller les pires monstres qui soient, celui que chacun d'entre nous cèle bien profond en espérant que jamais les conditions pour qu'il se réveille ne soient réunies... Que ce soit chez nous, ou chez les autres...

Mais chez certains, il s'avère qu'il est plutôt très chatouilleux...

Voire qu'il erre dans les rues en ayant enterré bien profond l'ange que chacun d'entre nous recèle aussi...
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"Le Bazar des rêves" est le nom d'un nouveau magasin qui vient d'ouvrir ses portes dans une petite ville américaine, mais qui fait déjà beaucoup parler de lui.
On y trouve en effet de tout et chacun semble pouvoir y dénicher l'objet de ses rêves. Mais à quel prix ?

J'ai apprécié cette histoire mais j'ai trouvé que c'était un peu longuet sur la fin, et vu que le roman fait presque 900 pages, j'ai sauté quelques passages !
Depuis un moment, je relis les Stephen King que j'avais aimé adolescente. J'avoue qu'une vingtaine d'années sont passées et que certains romans me déçoivent un petit peu à la seconde lecture.

Celui-ci démarrait bien mais la multitude de personnages fait qu'on s'y perd un peu et l'intrigue étant assez simple, il y a pas mal de scènes qui se répètent à l'infini.
L'ambiance des petites villes où tout le monde se connaît est bien décrite et il y a plein de clins d'oeil à d'autres romans de l'auteur mais le suspense est quand même un peu trop délayé, dommage.

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Citations et extraits (56) Voir plus Ajouter une citation
Alan avait le sentiment d'avoir affaire à un genre d'individu pour lequel le comble de la drôlerie serait d'installer une valve d'inversion à poussée turbo dans le chiottes d'un ami. Et un type de cet acabit, comme ceux qui posent une punaise pointe en l'air sur une chaise ou qui glissent une allumette enflammée dans un œillet de chaussure pour s'amuser, quitte-t-il la scène avant que vous vous soyez assis ou ayez remarqué que l'ourlet de votre pantalon prend feu? Bien sûr que non ! Sinon, où serait le plaisir ?

Page 826
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Une sorte de faux jour régnait à l’intérieur, mais pas l’obscurité. Brian s’aperçut qu’on avait installé des rails d’éclairage (une spécialité de Dick Perry Siding and Door Company) ; quelques-uns des projecteurs étaient allumés. On les avait braqués sur un certain nombre de vitrines et cabinets de verre disposés tout autour de la vaste pièce ; la plupart étaient vides. Les projecteurs mettaient en valeur les rares objets qui s’y trouvaient.
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"Entrez , mon jeune ami. Entrez librement, et laissez en repartant un peu de la joie de vivre qui vous accompagne !" qui fait échos irrésistiblement au : "Soyez le bienvenu chez moi ! Entrez de votre plein gré, entrez sans crainte et laissez un peu du bonheur que vous y apportez !" de Bram Stoker dans Dracula
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Sur le chemin du retour, elle jeta un coup d'oeil en passant à la vitrine du Bazar des Rêves. Ce qu'elle aperçut la mit quasiment debout sur la pédale de frein ; si jamais quelqu'un l'avait suivie de trop près, il lui serait à coup sûr rentré dedans.
Elle venait de voir la plus RAVISSANTE des poupées dans la vitrine.
Le store était évidemment relevé. Et le panneau qui pendait à la ventouse transparente affichait :
OUVERT

Evidemment.
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"Toute son ancienne auto-satisfaction lui revint à l’esprit, comme pour se moquer d’elle, et une voix qu’elle n’avait encore jamais entendue parla soudain, du plus profond d’elle-même : La confiance de l’innocent est le meilleur atout du menteur."
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