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EAN : 9782843447167
192 pages
Le Bélial' (22/10/2015)
4.01/5   41 notes
Résumé :
Jordy Verrill était seul sur sa propriété bordant Bluebird Creek quand la météorite traça son sillage de feu à basse altitude et s'enfouit dans la rive orientale du ruisseau. Le ciel du soir, lumineux vers l'ouest, violet au-dessus de sa tête, noircissait à l'est où luisait le cierge magique de Vénus. On était le 4 juillet ; Jordy comptait aller en ville admirer le vrai feu d'artifice lorsqu'il aurait fini sa dernière parcelle d'érables à sucre, qu'il s'occupait d'e... >Voir plus
Que lire après Bifrost, n°80 : Dossier Stephen KingVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Stephen King est dans la revue Bifrost Nº 80 !!!
Extraordinaire !!!

Le Bifröst (« chemin scintillant ») est, dans la mythologie nordique, l'arc-en-ciel qui fait office de pont entre la Terre (Midgard) et le Ciel (Ásgard)

Bifrost est une revue littéraire -en français- de science-fiction et de fantasy. Trimestrielle, (créée en 1996 et publiée aux éditions le Bélial) elle a pour objet de présenter l'actualité complète des mondes « imaginaires »:
nouvelles, dossiers thématiques, interviews d'auteurs, critiques d'ouvrages…
Chaque numéro est consacré à un auteur ou à un thème particulier et contient une bibliographie complète de l'oeuvre de l'auteur traité.
Ici Stephen King bien sûr -191 pages en l'honneur de notre écrivain préféré - mais aussi d'autres numéros passionnants, par exemple à propos de Lovecraft, Philip K.Dick, Asimov ou Bradbury… Formidable et
indispensable !!
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Après l'habituel éditorial d'Olivier Girard, ce n'est pas moins de quatre nouvelles proposées au sommaire de ce numéro, dont deux de Stephen King (l'une d'elles est même inédite en France). Place au King, donc, avec Mauvaise herbe, nouvelle inédite qui date de 1976 et qui avait été adaptée dans le film à sketches Creepshow. Cette partie-là avait été mise en scène par un certain George Romero. Un paysan (joué dans le film par Stephen King himself) du New-Hampshire assiste à la tombée d'une météorite sur son terrain. Après l'avoir touchée, une transformation va s'opérer en lui... Loin du chef d'oeuvre, cette bluette se lit sans déplaisir, et ce n'est déjà pas si mal. Vient ensuite une nouvelle de Ken Liu, le phénomène des littératures de l'Imaginaire outre-Atlantique qui commence une timide percée par chez nous. Chaussures de course nous raconte l'histoire d'une (très) jeune ouvrière vietnamienne dans une usine de chaussures qui subit les brimades d'un contremaître violent. Avec seize heures de travail quotidien, Giang est épuisée et est à deux doigts d'abandonner. C'est là qu'elle se transforme en... non, si vous voulez savoir en quoi, il vous faudra lire cette nouvelle, qui se situe plus au niveau de la fable fantastique que du récit de SF. A découvrir. Originaire des Philippines par sa mère, Alyssa Wong nous offre une nouvelle troublante où une jeune fille, qui pense que sa mère était un poisson, part à la pèche avec son père. Leur but : ramener le plus de sirènes possibles. La Reine pêcheuse est un récit envoûtant comme un chant de sirènes, plein de poésie et qui ne laisse pas indifférent le lecteur, longtemps après avoir fini sa lecture. Une belle découverte que cette auteure, nouvelle venue sur nos rivages SFFF. Pour clore la partie des nouvelles, on a droit à un nouveau texte de Stephen King qui met en scène la guerre entre deux hommes dans le milieu du cirque, vu par un jeune manoeuvre. Nouvelle bradburienne s'il en est, Stephen King met dans La Nuit du tigre tout son talent de conteur pour combler le lecteur. Une réussite, assurément.

Pour une chronique plus complète :
Lien : http://les-murmures.blogspot..
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Quatre nouvelles ouvrent ce numéro, dont deux de Stephen King

- Mauvaise herbe, de Stephen King : un agriculteur bas du front découvre un météorite. Nouvelle inédite en français qui aurait dû, à mon avis, le rester. Pour les fans.

- Chaussures de course, de Ken Liu sur le travail des enfants et la société de consommation. Cette nouvelle est intéressante par son sujet engagé.

- La Reine pêcheuse, d'Alyssa Wong sur la pêche aux sirènes. Bon texte sur la condition féminine.

- La nuit du tigre, de Stephen King. Nouvelle fantastique autour d'un conflit dans un cirque.

Suit le fameux Cahier critique sur l'actualité du genre SF. Afin de pouvoir prévoir ses futurs achats. Indispensable pour ne pas jeter de l'argent par les fenêtres.

Nous en arrivons au dossier Stephen King. Je ne connais pas trop cet auteur, j'ai dû lire trois ou quatre de ses romans qui m'avaient laissé un goût partagé. Est-ce du fait de la traduction ? Car le dossier n'est pas tendre avec son éditeur français.
Bien qu'ayant appris deux trois choses sur cet auteur, ou envie de lire un recueil, le dossier m'a semblé soit trop rapide (sa biographie, la thématique de l'enfance), ou trop fan pour s'y retrouver(la géographie de Castle Rock), ou trop léger : un résumé de Carrie sans réel analyse ; des critiques sur certains de ses livres. En outre, ces dernières sont plutôt nuancées, donc je me demande pourquoi Bifrost a fait ce dossier si l'auteur ne les intéressait pas ?

D'autres articles concluent ce numéro. Celui qui m'a le plus intéressé est le retour sur l'affaire du Puppygate de l'édition 2015 du prix Hugo.
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Un numéro dédié à 80% å Stephen King et son oeuvre, qui m'a permis par la même occasion de découvrir cette sympathique revue tenue par des gens passionnés.
On y découvre 2 nouvelles inédites de King et tout une batterie d'articles de fond sur la biographie de King, de nombreuses analyses de ses thématiques et un apparat critique conséquent quasiment titre par titre (du moins les gros principaux, et notamment les recueils de nouvelles).
Le novice y apprendra de nombreuses choses, ce qui lui permettra de plonger avec un peu plus d'esprit critique dans l'oeuvre de l'écrivain.
Les vieux lecteurs de King trouveront là une synthèse de ce qu'ils ne sont plus censés ignorer s'ils le lisent depuis de nombreuses années..
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une nouvelle de Stephen King inédite , rien que ça ça vaut l'achat de ce magazine que je ne connaissais pas. On a ensuite des dossiers sous forme d'articles qui sont intéressants. On y découvre la naissance de l'auteur Stephen King (en partie grâce à sa femme) le regard des autres écrivains sur son oeuvre, les thèmes propres à ses romans, le rôle de l'enfant notamment. Si vous aimez l'auteur et que vous avez envie d'en savoir plus , ce magazine est fait pour vous.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Editorial
« Et puis, vous savez, j'espère que vous allez bien vous amuser avec ce bouquin.
Lisez-le par bribes ou dévorez-le de la première à la dernière page, mais amusez-vous bien. C'est pour ça que je l'ai écrit. Comme j'ai écrit mes romans. » (Stephen King, dans son introduction à Anatomie de l'horreur, traduit par Jean-Daniel Breque.)
Il sera plusieurs fois question, au sein du dossier développé dans le présent Bifrost, de la « magie » de Stephen King. Ce truc impalpable qui fait qu'on éprouve un étrange sentiment d'exaltation, un douillet bien-être quelques secondes avant d'ouvrir l'un de ses bouquins. […]
C'est là l'essence de la magie qui nous occupe, ce frisson anticipatoire qui nous gagne au moment où, calé sous notre couette, assis dans notre fauteuil préféré ou bousculé dans la rame d'un métro bondé, on s'apprête à plonger dans un nouveau pavé signé King... Une excitation toute simple, en définitive, impatience mâtinée d'un soupçon d'inquiétude - et néanmoins peu commune. Car après tout, rares sont les auteurs à pouvoir se targuer de procurer à coup sûr pareil sentiment chez leurs lecteurs, l'assurance d'être happé dans l'instant pour n'émerger que cent ou deux cents pages plus loin... S'attacher à décrypter semblable magie a quelque chose d'illusoire — si les arcanes mécaniques de l'écriture peuvent s'apprendre, le talent échappe à toute rationalisation. Mais on peut néanmoins s'essayer à pointer quelques composants essentiels en guise de préambule. Plus qu'à un genre — le fantastique —. l'œuvre de King s'intéresse à un état d'esprit — l'horreur.
En cela, il s'inscrit dans la continuité directe d'un Lovecraft qui, déjà, transcendait les frontières des champs littéraires au profit du sentiment de terreur. Premier point. Autre trait saillant : la place de l'enfant. Pas l'adolescent, non - l'enfant. Et la capacité hors normes de King à écrire « à hauteur d'homme », de gamin surtout, donc, un talent prodigieux qui atteint son climax dans les quelque 1300 pages de Ça.
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Homme mince, sombre, taiseux, les yeux caves pailletés de vert recelant une expression de souffrance et de violence contenue, il contemplait l'animal avec morosité, les mains croisés dans le dos.
Terreur Verte valait le détour. Massif, superbe, les yeux émeraude, le pelage sans défaut, les crocs tels des pieux en ivoire, il remplissait le champ de cirque de ses rugissements - des cris brutaux, rageurs, féroces. Il paraissait hurler son défi et sa frustration à la face du monde.

[Stephen King - La nuit du tigre]
3.5/5
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Homme mince, sombre, taiseux, les yeux caves pailletés de vert recelant une expression de souffrance et de violence contenue, il contemplait l'animal avec morosité, les mains croisés dans le dos.
Terreur Verte valait le détour. Massif, superbe, les yeux émeraude, le pelage sans défaut, les crocs tels des pieux en ivoire, il remplissait le champ de cirque de ses rugissements - des cris brutaux, rageurs, féroces. Il paraissait hurler son défi et sa frustration à la face du monde.

[Stephen King - La nuit du tigre]
3.5/5
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- "Quand l'homme et la bête occupent la même carapace, c'est l'instinct qui décide du moule."

~ La nuit du tigre ~
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On peut toujours expliquer les actes d'un type intelligent, parce qu'il s'appuie sur le faits.
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