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Critique de grm-uzik
Paru en 1980, "Charlie" fait partie des bouquins les plus célèbres du Maître dans la littérature américaine.
Avant d'écrire des romans d'horreur, destinés à être lus par beaucoup de monde, Maître King avait aussi écrit des romans entrant dans la catégorie fantastique, et qui sont peut-être ses meilleurs créations d'écrivain. "Charlie" fait partie de cette époque révolue, et force est de constater qu'il est de qualité.
Très brièvement, "Charlie", raconte le destin cruel d'une petite fille et de son père, traqués par une organisation gouvernementale appelée la Boîte. Cette branche du gouvernement est spécialisée dans la recherche scientifique et teste certains produits sur des cobayes humains, sous le couvert parfois d'étude "sans aucuns risques" dans des Universités. Et il s'avère que Andy McGee et sa future femme Vicky aient participé à une expérience de ce genre, donnant plus tard naissance à une petite fille possédant d'incroyables dons.
Les femmes dans ses romans dégagent toutes une grâce et beauté incroyable sans que l'auteur ne s'attarde réellement à les décrire. Et de plus, il a toujours eu un grand respect pour la gente féminine.
Charlie McGee, elle, est une fillette d'une dizaine d'années. Ce qui saute aux yeux en premier lieu, c'est bel et bien son intelligence. En effet, elle parle avec une telle assurance, et décide déjà par elle-même.
Comme dans tous les oeuvres de Stephen King, les personnages sont très soignés. Andy McGee, prof d'anglais dans un lycée (ou une Université) à tout du père idéal. Même les antagonistes, ceux qui traquent le père et la petite McGee, ont un bon fond. Ils sont aveuglés par le désir de connaissance et de science. On le comprend mais on ne le pardonne pas.
Par plusieurs flash-blacks judicieusement placés, nous apprenons comment et pourquoi Andy et Vicky (son épouse) ont participé à l'expérience du professeur de science surnommé par les élèves "le savant fou". L'expérience était trop peu cher payé pour les conséquences que cela a eu dans leur vie.
Pour notre plus grand plaisir, le Maître alterne des moments de grande tension, avec notamment quelques passages plus calmes et souvent un peu pessimistes aussi. Malgré tout, j'ai pris un énorme plaisir à lire du début jusqu'au dénouement, tellement il nous tient en haleine.
Timidement, des thèmes controversés sont abordés. Par exemple, l'eugénisme et mentionné une ou deux fois. C'est l'objectif inavoué du directeur de la Boîte, Cap Hollister. le génie King ne s'attarde pas (assez ?) là-dessus. Sans doute est-ce mieux ainsi.
En bref, les 460 et quelques pages du bouquin se lisent avec une facilité déconcertante. Maître Stephen King reste et demeure indétrônable en la matière. Un très bel ouvrage prenant, angoissant, trépidant et touchant. A (re)découvrir et à (re)lire absolument. Vivement conseillé.
Avant d'écrire des romans d'horreur, destinés à être lus par beaucoup de monde, Maître King avait aussi écrit des romans entrant dans la catégorie fantastique, et qui sont peut-être ses meilleurs créations d'écrivain. "Charlie" fait partie de cette époque révolue, et force est de constater qu'il est de qualité.
Très brièvement, "Charlie", raconte le destin cruel d'une petite fille et de son père, traqués par une organisation gouvernementale appelée la Boîte. Cette branche du gouvernement est spécialisée dans la recherche scientifique et teste certains produits sur des cobayes humains, sous le couvert parfois d'étude "sans aucuns risques" dans des Universités. Et il s'avère que Andy McGee et sa future femme Vicky aient participé à une expérience de ce genre, donnant plus tard naissance à une petite fille possédant d'incroyables dons.
Les femmes dans ses romans dégagent toutes une grâce et beauté incroyable sans que l'auteur ne s'attarde réellement à les décrire. Et de plus, il a toujours eu un grand respect pour la gente féminine.
Charlie McGee, elle, est une fillette d'une dizaine d'années. Ce qui saute aux yeux en premier lieu, c'est bel et bien son intelligence. En effet, elle parle avec une telle assurance, et décide déjà par elle-même.
Comme dans tous les oeuvres de Stephen King, les personnages sont très soignés. Andy McGee, prof d'anglais dans un lycée (ou une Université) à tout du père idéal. Même les antagonistes, ceux qui traquent le père et la petite McGee, ont un bon fond. Ils sont aveuglés par le désir de connaissance et de science. On le comprend mais on ne le pardonne pas.
Par plusieurs flash-blacks judicieusement placés, nous apprenons comment et pourquoi Andy et Vicky (son épouse) ont participé à l'expérience du professeur de science surnommé par les élèves "le savant fou". L'expérience était trop peu cher payé pour les conséquences que cela a eu dans leur vie.
Pour notre plus grand plaisir, le Maître alterne des moments de grande tension, avec notamment quelques passages plus calmes et souvent un peu pessimistes aussi. Malgré tout, j'ai pris un énorme plaisir à lire du début jusqu'au dénouement, tellement il nous tient en haleine.
Timidement, des thèmes controversés sont abordés. Par exemple, l'eugénisme et mentionné une ou deux fois. C'est l'objectif inavoué du directeur de la Boîte, Cap Hollister. le génie King ne s'attarde pas (assez ?) là-dessus. Sans doute est-ce mieux ainsi.
En bref, les 460 et quelques pages du bouquin se lisent avec une facilité déconcertante. Maître Stephen King reste et demeure indétrônable en la matière. Un très bel ouvrage prenant, angoissant, trépidant et touchant. A (re)découvrir et à (re)lire absolument. Vivement conseillé.
