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Dôme tome 0 sur 3
EAN : 9782226301918
630 pages
Albin Michel (01/11/2013)
3.89/5   280 notes
Résumé :
Le Dôme : personne n'y entre, personne n'en sort. À la fin de l'automne, la petite ville de Chester Mill, dans le Maine, est inexplicablement et brutalement isolée du reste du monde par un champ de force invisible. Personne ne comprend ce qu'est ce dôme transparent, d'où il vient et quand ou si il partira. L'armée semble impuissante à ouvrir un passage tandis que les ressources à l'intérieur de Chester Mill se raréfient. Big Jim Rennie, un politicien pourri jusqu'à ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (26) Voir plus Ajouter une critique
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Ah Dôme ! Enorme envie de lire ce livre en deux parties mais manque de temps. Et puis ça y est j'ai enfin réussi a avaler les 1200 pages réparties sur les deux tomes.
Et si l'attente fut longue la déception fut à la hauteur de l'attente. J'ai connu des livres lents a démarrer, ou il fallait sortir les rames pour avancer, mais en règle générale, ça valait le coup. Mais ici ce n'est clairement pas le cas. Ce pavé est indigeste, les personnages ne m'ont procurés aucune empathie, sauf peut-être Junior, seul personnage vraiment travaillé et possédant un certain intérêt.
Il ne se passe quasiment rien pendant tout le premier tome. Un dime tombe mais bon, ça n'affole pas plus que ça les habitants de Chesters Mill's, a part Dale Barbara qui semble un peu plus intelligent que mal moyenne.
Trop de personnages pour trop peu d'utilité. le titre est a mon gout mal trouvé. Si on n'avait pas la jolie couverture qui nous montre le dôme et le titre Dôme écrit en gros, on aurait peut-être été plus intéressé lorsque tout le monde essaie de savoir ce qui tombe sur la ville. Car on entend parler du dôme a partir de la page 150. Mais nous ça ne nous surprends pas plus que ça. Aucun effet de surprise.
Le final arrive parce qu'il en fallait bien un mais on voit bien que ce n'est pas trop réfléchi. Peu de détails et d'explications. Stephen King voulait faire un huit clos et il a eu une très bonne idée. Hélas il s'est trop étendu dans d'interminables longueurs qui n'apportent que peu d'intérêt.
Un dernier point et pas des moindre, le noms de personnages. Etant donné de la quantité de protagonistes, un nom et prénom aurait largement suffit. Mais non, il a fallu qu'il rajoute des surnoms et des diminutifs.
Trop c'est trop. Cela a beau être Stephen King ça n'excuse pas tout. On est a des années lumières d'un roman comme Shinning par exemple. Dommage, cela avait pourtant l'air bien.
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Mais quel monument que ce bouquin ! L'un des meilleurs de Stephen King.
Il m'a cependant fallu un petit temps d'adaptation, parce que la multiplicité des personnages a eu tendance à m'égarer et j'ai craint de ne pas m'y retrouver, mais c'était bien mal connaître le maître et son souci du détail, qu'imaginer qu'il ne nous décrirait pas chacun d'eux avec son brio habituel, aussi bien concernant les gentils que les méchants. Et ça, croyez-moi, c'était du high level, même si on n'a pas vraiment le temps de s'y attacher, mais le récit n'est pas fait pour ça. On s'y retrouve très bien, on est comme dans des Charentaises, et c'est le principal.
Donc, il ne reste plus qu'à prendre une grande inspiration et à s'attaquer à ce premier volume de Dome, petit pavé de 650 pages... ça se mange sans faim.
Quant à l'histoire, tout le monde l'a déjà racontée, fatalement, et je ne vois pas ce que je pourrais ajouter.
Chester Mill est coupée du monde par un dôme infranchissable. Dehors, l'armée tente de détruire le champ de force qui isole la ville, dedans, la panique se mêle à l'espoir d'une libération rapide. Dale Barbara (Barbie pour les intimes) se retrouve à la merci du conseiller Jim Rennie (l'horrible Big Jim) qui profite de la situation pour asseoir son autorité et prendre le pouvoir sur les habitants, avec l'aide de son alliée, la police. Il ne recule devant aucun stratagème pour arriver à ses fins.
Mais la grande question est quand même d'où vient ce dôme ? qui l'a placé là ? dans quel but ? Mystère... et place au Tome 2
Je me suis précipitée sur le tome 2 de Dome à peine le tome 1 refermé. Fameux dome sorti de nulle part et qui semble indestructible. On en apprend un peu plus sur lui au fil des pages, mais c'est surtout les rapports humains qui sont au centre de l'attention. Humains ou cobayes, puisque le reste des États-Unis va observer les habitants prisonniers du Dome comme s'ils visitaient une sorte d'aquarium ou zoo géant.
À l'intérieur, Big Jim fait régner la terreur et sa folie des grandeurs alliée à sa soif de pouvoir le mènera à tous les excès. Dérapages de la société à tous les niveaux, l'ambiance pesante nous submerge, nous aussi. Je n'en dirai pas plus pour ne pas spoiler, mais ce livre est décidément un incontournable.
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Parmis toutes les personnes qui m'entourent et qui lisent du King comme moi, peu ont été à avoir apprécier Dôme.
Cette histoire écrite en deux gros volumes à de quoi peut-être en décourager certains. Pourtant de mon côté j'ai grandement apprécié cette lecture.

Dans la petite ville tranquille en apparences de Chester Mill, du jour au lendemain ou plutôt en quelques instants, cette petite bourgade se retrouve isolée du reste du monde par un Dôme qui apparaît et place la ville sous cloche, laissant ses habitants livrés à eux mêmes.

Dale Barbara, ancien militaire et vétéran de la guerre en Irak se retrouve à reprendre du service pour essayer de trouver une solution et surtout de contenir la panique qui gagne la ville.
Mais c'est sans compter sans Big Jim... un Shérif aux affaires douteuses qui organise sa propre milice et qui gère la ville d'une main de fer. Dale Barbara en fera les frais comme bon nombre d'habitants.

J'ai trouvé personnellement ce roman en deux volumes excellent. le seul reproche que je pourrais faire sur cet ouvrage c'est qu'il y a beaucoup de personnages, mais genre vraiment beaucoup. Mais hormis ça, je ne vois pas ce que l'on peut lui reprocher.
Certains m'ont dit qu'ils n'avaient pas aimé la fin ou qu'ils ne l'avaient pas comprise.

Personnellement j'ai vraiment apprécié cette lecture où la résistance s'organise face au Cartel de Big Jim et des personnages hauts en couleurs comme des fanatiques religieux complètement camés et avec une pointe de fantastique.
Non, vraiment très bon Stephen King. de toute façon, pour l'instant je dois être à une douzaine ou une quinzaine de King que j'ai pu lire et aucun ne m'a déçu pour le moment. Pas même Dôme qui est il est bien vrai, très dense.
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Ce gros pavé qu'est "Dôme", m'avait complètement soufflé.
J'avoue que le nombre de pages me faisait un peu peur il y a quelques années. Surtout depuis que les intrigues du Maître, moins viscéralement passionnantes mais toujours très denses, commençaient depuis quelques
années à s'étirer en brodage inutile et en pages interminables.
"Histoire de Lisey" et "Duma Key" étaient d'excellents romans, mais qui ne jouaient tout simplement pas dans la même catégorie que les
"anciens" chef-d'oeuvres Kingiens. Je me demandais si avec une histoire (à-priori) si simple et avec autant de pages, l'auteur réussirait à ne pas s'essouffler sur la longueur. (Après tout, "Le Fléau" est une référence, mais cela ne l'empêche pas d'avoir droit lui aussi à quelques longueurs). Et pourtant... erreur ! Car très rapidement, je suis rentré sous le Dôme, pour n'en ressortir qu'à la dernière page, un peu halluciné et marqué comme les protagonistes de l'histoire par toutes ces épreuves. J'avais par ailleurs, retrouvé un Stephen King aussi ambitieux que celui de "Dreamcatcher" qui était pour moi, le dernier roman puissant et inventif du Maître depuis ses dix dernières années, de l'année 2000 (entre 2001 et 2011), jusqu'à ce que je lis "Dôme". J'avais enfin retrouvé le grain de folie, de génie, du King des années 80-90 puis sa plume vorace et purement apocalyptique.
"Dôme" est sans conteste, un excellent gros pavé addictif, bien construit tout en noirceur et sans espoir (ou presque) avec de superbes
trouvailles, servi avec notamment une intrigue rondement bien menée, solide et haletante qui ne nous laisse pas de moment de répit. Un rythme frénétique s'empare de notre curiosité, et les pages défilent à toute allure. le Maître incontesté est, et reste le meilleur pour entrer dans la psychologie des personnages pleins de caractères et totalement bien décrits avec en guise, une analyse de l'être humain plus que fidèle.
L'aspect fantastique et insolite est bel et bien toujours présent dans ce récit mais avec en supplément, une forme qui nous pousse à la réflexion.
En somme, un excellent huis-clos angoissant, oppressant, haletant, palpitant, révoltant où se mélange toutes les émotions.
Un pavé, un chef-d'oeuvre dans l'oeuvre du génie, à ranger aux côtés de ses plus grandes réussites.
Une oeuvre gigantesque, une pure réussite Kingienne. Vivement recommandé.
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« Dôme » va enchanter les fans de Stephen King mais ne convaincra pas ses détracteurs. Son dernier roman est long mais lui reprocher d'écrire des livres longs c'est comme reprocher à Tarantino de faire des films bavards : c'est sa marque de fabrique, on l'accepte ou non dès le départ.

Comme dans la plupart des Stephen King, le vocabulaire en VF (parfois grossier) et l'intrigue sont simples. de même, il y a peu de suspense et l'histoire est linéaire. Mais l'intérêt n'est pas là. Comme l'auteur nous l'a indiqué par le passé dans une de ses préfaces : il écrit plus avec son coeur qu'avec sa tête. En détaillant les faits et gestes de ses personnages dans les moindres détails même les plus anodins, en mentionnant de nombreuses marques de produits (pour bien ancrer ses histoires dans l'Amérique d'aujourd'hui), l'auteur rend ses personnages plus proches de nous et donc plus attachants, ceci il est vrai, au détriment de la concision. On notera que dans ce roman et comme à son habitude, l'auteur fait référence à l'actualité de ses dernières années qui a marqué ses compatriotes (la crise financière, l'élection d'Obama, l'Irak, l'Afghanistan et bien sûr le traumatisme du 11 septembre).

L'histoire de « Dôme » commence de façon tonitruante avec l'apparition de « la barrière » et ses conséquences mortelles sur quelques habitants de Chester's Mill (crash d'un avion, accident de camion, main coupée etc.). Certains chapitres se terminent brutalement : « Il leur restait quarante secondes à vivre » ou encore « quand elle le revit, il était mort » (technique de l'auteur, efficace, déjà utilisée par le passé).

Ensuite, on fait la connaissance des habitants de Chester's Mill, typiquement américains dans leur façon d'agir et de penser (la religion…). Pour les amateurs de Stephen King comme moi, ils nous sont familiers : les gentils vraiment gentils (Barbara, le couple Rusty et Linda) et les méchants très méchants (le machiavélique Big Jim, et son fils, Junior), la traditionnelle bande de gamins futés (un peu agaçants).

J'ai lu le milieu du roman tranquillement, sans vraiment être surpris ni par les événements (l'arrestation de Barbara : prévisible et très longue à venir, les crises d'épilepsies prémonitoires un peu ridicules des enfants de Chester's Mill etc.) ni par les personnages, peut-être, parce qu'après avoir lu la totalité de l'oeuvre de Stephen King traduite en français, je suis gagné par une certaine lassitude. Certaines scènes comme la réunion des « résistants » chez Piper ne dégagent pas la tension nécessaire à ce genre de situation. J'ai trouvé aussi des redondances, par exemple lorsque Joe rapporte ce qu'a donné l'expédition à Black Ridge (défaut que l'on retrouve dans d'autres romans de l'auteur).

Heureusement, de nombreux passages m'ont « bousculé » : les suites du viol par Carter Thibodeau et ses copains, de Sammy, une jeune femme vivant seule avec son bébé « Little Walter », l'emprise sur la ville et les coups tordus de Big Jim, les meurtres, les suicides (surtout les proches du malheureux Ollie), la confrontation dans l'hôtel de police entre Junior (de plus en plus mal en point) et Barbie pendant le discours de Big Jim devant ses administrés, la fuite de Linda pour Black Ridge etc. Selon moi, le meilleur passage du livre est à la fin quand les survivants luttent pour ne pas mourir asphyxiés (certaines scènes sont réellement poignantes). Quant à l'origine du « Dôme », je trouve l'idée excellente.

Moins intimiste que ses derniers romans « Histoire de Lisey » et « Duma Key », « Dôme » est au final, également, un très bon King.
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Citations et extraits (86) Voir plus Ajouter une citation
J'ai vu la série a la télévision, j'ai apprécié, j'ai bien aimé. J'ai décidé d'acheter le livre, J'ai lu , j'ai bien aimé ! Très bien écrit !! Je vous le conseille ...
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"Salut, Grand Absent, dit-elle. C'est encore moi, qui reviens chercher de l'aide de ton amour et de ta miséricorde." ......"Et mon chien? Il est quelque part dans ton secteur? J'en parle parce qu'il me manque terriblement. Si c'est le cas, j'espère qu'il aura le droit à l'équivalent spirituel d'un os à ronger. Il le mérite."

Dome 2 - Page 15
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- "Nous savons que les fourmis sont des insectes sociaux - elles construisent leur domicile, elles ont des colonies, ce sont des architectes stupéfiantes. Elles travaillent dur, comme nous. Elles se font même la guerre entre races, les noires contre les rouges. Nous savons tout cela, mais nous n'en déduisons pas qu'elles sont intelligentes."
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- "Quiconque a accompagné un malade en phase terminale vous dira que vient un moment où le déni laisse finalement la place à l’acceptation. [...]. Le déni laisse la place à l’acceptation; l’acceptation engendre la dépendance. Quiconque a accompagné un malade en phase terminale vous dira aussi cela. Les malades ont besoin que quelqu’un leur apporte leurs pilules et le verre de jus de fruits frais avec lequel ils les feront descendre [...]. Ils ont besoin de quelqu’un assis près d’eux au coeur de la nuit, quand les heures s’étirent."
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- "Les malades ont besoin que quelqu'un leur apporte leurs pilules et le verre de jus de fruits frais avec lequel ils les feront descendre. Ils ont besoin de quelqu'un pour soulager la douleur de leurs articulations avec un gel à l'arnica. Ils ont besoin de quelqu'un assis près d'eux au cœur de la nuit, quand les heures s'étirent. Ils ont besoin que quelqu'un leur dise : Dors, maintenant, ça ira mieux demain. Je suis là, tu peux dormir. Dors et laisse-moi prendre soin de tout. Dors."
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