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William Olivier Desmond (Traducteur)
EAN : 9782253151456
350 pages
Le Livre de Poche (01/12/2003)
  Existe en édition audio
4.19/5   931 notes
Résumé :
Quand Stephen King se décide à écrire sur son métier et sur sa vie, un brutal accident de la route met en péril l'un et l'autre. Durant sa convalescence, le romancier découvre les liens toujours plus forts entre l'écriture et la vie.
Résultat: ce livre hors norme et génial, tout à la fois essai sur la création littéraire et récit autobiographique. Mais plus encore révélation de cette alchimie qu'est l'inspiration. Une fois encore Stephen King montre qu'il est... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (151) Voir plus Ajouter une critique
4,19

sur 931 notes
Stephen King ne se souvient pas d'avoir écrit "Cujo" !
Qui alors? Sa femme Tabitha? Son double, Richard Bachman... Comme dans Minuit 2?
Le croquemitaine dans l'armoire du petit Tad..?


Stephen King se droguait, à l'époque ! Il a arrêté, grâce à Tabitha, sa femme... C'est un livre entre essai, création littéraire et souvenirs...

A 5 ans, Stephen "demanda à sa mère si elle avait jamais vu quelqu'un mourir."
Maman King répondit que oui, il y avait cette jeune fille noyée, à l'âge de 14 ans. Et ce marin qui s'était jeté d'un toit..
- Il a giclé de partout! Fit-elle
Le truc qui a giclé de lui était vert. Je ne l'ai jamais oublié.
Moi non plus, m'man. Écrit Stephen King...


A 19/20, pendant l'été, Stephen nettoyait les traînées de rouille dans les douches des filles. Il remarqua 2 boîtes métalliques, pour ("bouchons de chatte, fit son équipier!) fixées sur les murs carrelés.


Ce fut presque comme au cinéma.
"Carrie, cette pauvre gourde, une victime désignée ! Les autres filles lui jetaient à la figure, des serviettes hygiéniques et des Tampax, en psalmodiant:
Bouche le! Bouche le!
Carrie se met à hurler. Tout ce sang ! Elle croit qu'elle va mourir..."


"Carrie," ce premier roman, était dans la corbeille à papiers, quand Tabitha le ramassa. Elle voulut connaitre la suite... Vous connaissez la fin du livre!


Stephen se souvenait de 2 filles de son lycée, disons Sondra, "qui trottinait dans les couloirs de Lisbon High, comme une souris effrayée. Dont la mère avait un énorme Christ en croix, grandeur nature, la bouche grimaçante, et qui disait:
-C'est Jésus Christ, mon Seigneur et mon Sauveur. Et toi, Steve, as-tu été sauvé ?
Stephen reculait, reculait...


P.S: le 19 juin 1999, Stephen King est heurté par un van. Pendant sa convalescence, l'écrivain est immobilisé, à cause d'une fracture de la jambe...
Devinez qui est son infirmière et sa plus grande fan?
Noon, pas la nurse Annie Wilkes du livre "Misery"!..." Ça,™" ça, c'est une autre histoire ;-)
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En grande fan de Stephen , je me devais aussi de lire ce livre. Et pourtant je n'ai aucune envie d'écrire.

J'ai passé un très bon moment. L'auteur est sans concession avec lui même et nous raconte des pans de sa vie et sa part d'ombre. Très intéressant, mais surtout qui nous conduisent à comprendre certains de ses romans, de plonger aux sources des personnages.

Pour les conseils que donne le Maître évidemment qu'ils sont bons, ils sont surtout d'une logique imparable. Dire la vérité et rester dans le vrai… j'ai trouvé cela très "drôle" de la part d'un écrivain comme Stephen King.

Un roman que je ne regrette pas d'avoir lu , bien au contraire
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Comme son titre français l'indique, ce livre mêle l'autobiographie de Stephen King et ses réflexions sur l'écriture.

L'autobiographie m'a laissée mi-figue mi-raisin ; figue quand le King se confie avec simplicité et sincérité sur son alcoolisme, ses addictions ou encore sa belle relation avec sa femme. Mais raisin quand même car sa vie n'est pas aussi fantastique et riche en rebondissements que celle de certains de ses héros...

Dans la deuxième partie consacrée à l'écriture, en revanche, j'ai adhéré et adoré sans réserve ! Ses méthodes de travail, la façon dont il imagine ses personnages ou ses histoires, les tics de langages qui l'agacent chez les autres écrivains et qu'il traque dans ses propres écrits... Stephen King ne nous cache rien !

Je me suis donc parfois surprise à sourire ou à être émue pendant cette lecture. Et j'en suis ressortie pleine d'admiration pour ce gros bosseur doué d'autant d'humilité que d'imagination, mais aussi gonflée de motivation et d'allant pour m'atteler à mes propres projets (pas forcément littéraires). Merci King pour les anecdotes, le partage et l'inspiration !
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Tantôt drôle, tantôt émouvant mais surtout enrichissant et fascinant.

Voilà les mots qui me viennent à l'esprit à la lecture de ce livre du maitre de l'angoisse que l'on peut qualifier d'essai sur l'écriture.

King y évoque son enfance, l'influence de certains événements sur sa vocation d'auteur.

Il parle aussi du rôle capital de son épouse Tabitha tant dans sa vie privée que dans sa vie professionnel. Comme beaucoup je savais que c'était elle qui avait récupéré la première version de Carrie dans la corbeille à papier et qui l'avait encouragé à poursuivre sa rédaction en réclamant la suite. Mais, il nous explique aussi comment elle lit et critique chacun de ses manuscrits, intervenant de manière pertinente et constructive, le sortant bien souvent de l'impasse.

Fort de son expérience, il donne conseils pratiques, techniques et astuces à ceux qui seraient tentés de devenir écrivain tout en expliquant qu'il n'y a pas de recettes miracles, que ce ne sont que des pistes. On a même droit aux différentes versions d'un texte, ébauche puis version définitive.

Au-delà ça, il nous renseigne sur son travail et le processus créatif qui l'entoure et c'est en ça que ce livre est passionnant. Je l'ai vraiment lu comme un polar. Je trouve toujours intéressant de découvrir comment travaille un auteur surtout quand celui-ci est lu par des millions de lecteurs à travers le monde.
Mes dernières lectures de King remontent à des années mais ce livre m'a donné envie de me replonger dans son univers, qu'il en soit de même pour vous.
Lien : http://bouquins-de-poches-en..
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Pour ceux qui écrivent, c'est un incontournable ! A lire, 10 fois s'il le faut !

C'est précis, concis.

La première partie parle de la vie de Stephen King dans sa façon d'être amené à être écrivain. Car chaque auteur possède ses histoires qui l'ont emmené vers l'écriture.

La deuxième partie énumère les outils qui servent à l'écrivain. Bannir les adverbes et la voix passive, autant d'astuces qui appauvrissent un texte.

Je conseille aux écrivains de lire ce livre sans tarder.
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Citations et extraits (172) Voir plus Ajouter une citation
1. Écrivez d'abord pour vous. Le soucis du lecteur viendra ensuite. « Quand vous travaillez sur un roman, vous racontez votre propre histoire. Au moment de la réécriture, votre premier travail est de retirer tout ce qui n'appartient pas véritablement à l'histoire ».



2. Ne pas utilisez la voix passive. « Les écrivains timides aiment les verbes à la voix passive pour la même raison que les amoureux timides aiment les partenaires timides. La voix passive est la voix de la sécurité. »



3. Éviter les adverbes. « L'adverbe n'est pas ton ami. »…



4. …et surtout après « dit-il », « dit-elle ».



5. Pour autant, ne pas être obsédé par la grammaire. « L'objet de la fiction n'est pas la perfection grammaticale, mais de parvenir à capter le lecteur et à lui raconter une histoire »



6. La magie est en vous. « Je suis convaincu que le peur est à l'origine de la plupart des mauvaises histoires ».



7. Lire, lire, lire… « Si vous n'avez pas le temps de lire, vous n'avez pas le temps (ou l'instrument) pour écrire. »



8. Ne pas s'inquiéter de choquer. « si vous avez l'intention d'écrire aussi sincèrement que possible, vos jours dans la bonne société sont comptés, quoi qu'il arrive. »



9. Éteindre la télévision. « La télé - pendant le travail ou en dehors - est la chose la

moins inspirante dont un écrivain ait besoin. »



10. Vous avez trois mois. « Le premier brouillon d'un livre - aussi long soit-il - ne doit pas prendre plus de trois mois, le temps d'une saison. »



11. Il y a deux secrets pour le succès. « Je suis resté en bonne santé, et je suis toujours marié. »



12. Ne travailler qu'on projet à la fois. « Qu'il s'agisse du résumé d'une seule page, ou d'une trilogie épique comme Le seigneur des anneaux, l'ouvrage se réalise toujours mot par mot. »



13. Éliminer toute source de distraction. « Il ne doit y avoir aucun téléphone dans votre bureau, et encore moins de TV ou de jeu vidéo pour vous distraire. »



14. Écrivez dans votre propre style. « On ne peut pas imiter le style d'un écrivain pour un genre particulier, aussi simple sont style puisse-t-il paraitre. »



15. Creuser. « Les histoires sont des reliques, des morceaux d'un monde pré-existant et inconnu. Le travail d'un écrivain est d'utiliser l'ensemble de sa boite à outil pour exhumer le mieux possible chacun de ses mondes. »



16. Faire des pauses. « Vous verrez que lire votre livre après six semaines sans y toucher sera quelque chose d'étrange et exaltant. »



17. Enlevez toutes les parties ennuyeuses et tuez vos personnages préférés. « Tuez vos personnages préférés, tuez vos personnages préférés, même si cela brise votre égo de petit gribouilleur, tuez vos personnages préférés. »



18. Les recherche ne doivent pas assombrir l'histoire. « Souvenez vous de ce monde pré-existant. C'est là que le travail de recherche a lieu : il faut parvenir à retourner aussi loin que possible dans le passé de l'histoire. »



19. On ne devient un écrivain qu'en lisant et en écrivant. « Nul besoin de faire des classes ou des séminaires. Faulkner a appris son métier alors qu'il travaillait à l'office de poste. Vous apprenez plus en lisant et écrivant beaucoup, et les meilleurs conseils d'écriture ne viennent que de soi. »



20. Écrire, c'est surtout être heureux. « L'écriture n'est pas une question d'argent, de célébrité, de femmes ou d'amis. Écrire est magique, tout autant que l'eau indispensable à la vie, et comme tout art. L'eau est gratuite. Alors buvez. »
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Finalement, je montrai l’un de ces plagiats hybrides à ma mère et elle en fut charmée ; je me souviens de son sourire teinté de stupéfaction, comme si elle avait du mal à croire qu’un de ses enfants puisse être aussi intelligent – un véritable petit prodige, en vérité. Jamais je ne lui avais vu cette expression auparavant ; en tout cas, pas suscitée par moi. J’en étais absolument ravi.
Elle me demanda si j’avais inventé cette histoire tout seul, et je fus obligé d’admettre que, pour l’essentiel, je l’avais trouvée dans une de mes bandes dessinées. Elle parut déçue, ce qui fit s’évaporer une bonne partie de mon plaisir. Finalement, elle me rendit mon cahier. « Écris ta propre histoire, Stevie, me dit-elle. Ces Combat Casey ne valent rien. Il est toujours en train de faire cracher ses dents à quelqu’un. Je parie que tu peux faire mieux. Inventes-en une toi-même. »
Je me souviens d’un fabuleux sentiment de possibilité à cette idée, comme si l’on venait de m’introduire dans un vaste bâtiment rempli de portes fermées en m’autorisant à ouvrir n’importe laquelle. Il y avait plus de portes à pousser qu’on ne pouvait en franchir au cours de toute une vie – voilà ce que je me dis, et voilà ce que je pense toujours.
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Ce livre n'est pas bien long, pour la simple raison que la plupart des livres qui parlent d'écriture sont pleins de conneries. Les romanciers, moi y compris, ne comprennent pas très bien ce qu'ils font, ni pourquoi ça marche quand c'est bon, ni pourquoi ça ne marche pas quand ça ne l'est pas. J'imagine qu'il y aura d'autant moins de conneries ici que le livre sera court.

(p13)
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Si "Lis beaucoup, écris beaucoup" est le Commandement Suprême (et je vous assure qu'il l'est) que veut dire, en pratique, écrire beaucoup ?
la réponse varie, bien entendu, en fonction des auteurs. L'une de mes histoires préférées sur le sujet, qui relève sans doute du mythe, concerne James Joyce. Un ami venu lui rendre visite un jour aurait trouvé le grand homme vautré sur sa table de travail, au comble du désespoir.
- Qu'est-ce qui ne va pas james ? demanda l'ami. C'est le travail ?
Joyce hocha la tête sans même lever les yeux sur son ami. Bien entendu, c'était son travail, n'était-ce pas toujours son travail ?
- Combien de mots as-tu écrits aujourd'hui ? voulut savoir l'ami.
Joyce, toujours désespéré, toujours le nez dans ses feuilles :
- Sept...
- Sept ? Mais voyons James, c'est bien, au moins pour toi !
- Oui, répondit Joyce, relevant enfin la tête, je suppose... Mais je ne sais pas dans quel ordre les mettre !
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"L'idée que l'effort créateur et les substances qui altèrent l'esprit sont étroitement liés est l'une des plus grandes et populaires supercheries intellectuelles de notre temps. […] Conception fort bien connue de la plupart des alcooliques et qui provoque en général chez eux une réaction amusée. Les écrivains consommant des drogues ne sont ni plus ni moins que des consommateurs de drogue – des ivrognes et des drogués de la variété courante, en d'autres termes. Prétendre que les drogues et l'alcool sont nécessaires pour atténuer les effets d'une sensibilité exacerbée, c'est avancer un ramassis de conneries simplement pour se justifier. J'ai entendu des chauffeurs de poids lourds donner le même argument […]. Peu importe que vous soyez James Jones, John Cheever ou un clochard roupillant dans le hall d'une gare de Pennsylvanie ; pour un drogué, il n'y a qu'une priorité, protéger à tout prix son droit de boire ce qu'il veut, ou de se droguer avec ce qu'il veut. Hemingway et Fitzgerald ne buvaient pas parce qu'ils étaient créatifs, aliénés, ou moralement faibles. Ils buvaient parce que les alcoolos sont programmés pour le faire. Il est certain que les créatifs courent des risques plus grands de devenir alcooliques ou drogués que des personnes exerçant d'autres activités, et alors ? On se ressemble tous fichtrement quand on dégueule dans le caniveau."
Stephen King, Écriture, Mémoires d'un métier, p. 118-119
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