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EAN : 9782226258069
350 pages
Albin Michel (02/05/2014)
  Existe en édition audio
3.74/5   2055 notes
Résumé :
Les clowns vous ont toujours fait peur ?
L’atmosphère des fêtes foraines vous angoisse ?
Alors, un petit conseil : ne vous aventurez pas sur une grande roue un soir d’orage...
Mêlant suspense, terreur, nostalgie, émotion, un superbe King dans la lignée de Stand by me.
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Critiques, Analyses et Avis (416) Voir plus Ajouter une critique
3,74

sur 2055 notes
Amis lecteurs,si vous ne savez pas quoi faire de votre week-end, préparez quelques dollars pour payer votre billet d'entrée au paradis. Si vous êtes à la recherche du bonheur, vous toucherez les cieux en embarquant à bord de la Carolina Spin, frôlerez la crise cardiaque dans les nacelles du Thunderball et si vous préférez garder les pieds sur terre pour quoi ne pas tenter le frisson ultime dans la Maison de l'horreur? Avec un peu de chance vous pourrez y voir le fantôme de Linda Gray. Pour ceux que rien de tout ça n'intéresse, il vous sera toujours possible de vous essayer au tir à la carabine ou flâner dans les longues allées éclairées de néon en dégustant un succulent Hot Howie... Vous allez pénétrer dans un autre monde, dans un endroit ou il vous sera permis de rêver et de retrouver votre âme d'enfant à tel point qu'une seule visite ne vous suffira pas à en percer tous les secrets...

Que ce soit pour le pire comme pour le meilleur, permettez-moi de vous souhaiter la bienvenue à Joyland mes amis et il y a fort à parier que vous ne sortirez pas indemne de votre visite dans ce parc d'attraction d'Heaven's Bay en Caroline du Nord. Si le grand King a eu une année littéraire assez prolifique, c'est sur son dernier opus que j'ai jeté mon dévolu et je dois dire qu'il a su retourner dans tous les sens mon petit coeur d'artichaut. Point d'horreur dans Joyland, cette fois-ci, le maître nous a offert un soupçon de fantastique, une petite intrigue policière sympa mais surtout la tranche de vie d'un jeune homme de 21 ans qui connaîtra en 1973 le plus bel été de sa vie en tant qu'employé à Joyland.
Cette lecture a été un véritable coup de coeur et a marqué de belles retrouvailles avec le Stephen King dont je suis tombée amoureuse pendant mon adolescence. Ce mec est un véritable artiste, il sait jouer avec mes émotions et rallumer la petite flamme endormie au fond de mon coeur en nous offrant la vie, telle qu'elle est, telle qu'on pourrait la vivre avec ses hauts et ses bas, ses joies et ses souffrances, ses souvenirs qui nous changent et nous marquent à jamais pour faire de nous les personnes que nous sommes. Entre sourires et larmes, j'ai dévoré Joyland en deux jours, happée par son intrigue et ses forains attachants qui ont rempli leur mission car la "plouc" que je suis à refermé le livre avec des étoiles dans les yeux. Une fois les néons éteints et le spectacle terminé, la magie continue d'opérer pour mon plus grand bonheur de lectrice.
A lire!
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Bon, je serais concise : Joyland est comme un bijou perdu depuis des années que l'on retrouve soudain au fond d'un tiroir. On n'y croit pas, ça nous ramène des années en arrière, ça fait surgir des tas de souvenirs oubliés et ça nous laisse avec un sourire à la bouche et une babiole à la main.

Ici, pas de terreur, d'épouvante ou de sueurs froides, comme Stephen King en a l'habitude, juste une jolie histoire pleine de nostalgie avec quelques petites pointes de mystères pour agrémenter le tout, mais ça reste sobre, doux, empreint d'émotions et d'un peu de tristesse. Bah oui, on n'est pas non plus au pays joyeux des enfants heureux !

On suit Devin, 21 ans, durant l'été qu'il a passé a travailler dans un parc d'attractions, un été qui lui permettra de grandir, de mûrir, de comprendre ce qui est important dans la vie et ce qui ne mérite pas qu'on s'y attarde.
Un roman d'initiation donc mais dans lequel les souvenirs, les intuitions et les sentiments ont la place d'honneur.
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Un Stephen King comme je les aime.

un roman de quelques 320 pages, mais que j'ai lu d'une traite, tellement il est prenant.
Je pense que même hors de ses thèmes de prédilection le maître de l'horreur est aussi maître de la subtilité.
Dans ce roman, Stephen n'utilise qu'une once de fantastique, mais celle-ci est tellement bien disséminée qu'elle en est parfaite.
Ce livre est plein de tendresse, de sentiments, de poésie et de réalisme que je ne peux que le mettre au même niveau que la ligne verte et Coeurs perdus en atlantide.
J'ai pris un grand plaisie à lire ce livre et à être envoutée par l'écriture de Stephen. Il a réussi à m'emmener là ou il le voulait et il m'a piégée sans me laisser deviner une seule seconde qui pouvait être le "monstre" de l'histoire.

En refermant le roman, j'ai quand même rigolé parce que sur les réseaux sociaux, King poste souvent des photos de sa chienne qu'il nomme lui même Molly aka the thing of devil... et Milo le fameux Jack russel de l'histoire s'était transformé dans mon esprit en Molly...

Bref Joyland est un Stephen King formidable, que tout le monde de 7 (ou presque!) à 77 ans voir plus peu lire sans soucis.
Un vrai coup de coeur.
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Devin Jones, à 21 ans, vient de terminer son année scolaire. Quoi de plus naturel que de trouver un boulot pour occuper tout l'été qui approche et aussi aider un peu son papa, veuf depuis plusieurs années. Alors qu'il prévoyait de rester auprès de sa dulcinée Wendy Keegan qu'il a rencontrée sur les bancs de l'université du New Hampshire, celle-ci le lâche pour aller travailler à Boston avec son amie Renée. Par le plus grand des hasards, il tombe sur une offre d'emploi dans un magasin annonçant laconiquement "Travaillez plus près du ciel!". Il décide de se présenter à l'entretien d'embauche et miracle, Fred, le recruteur, le retient. C'est dans ce parc d'attraction, en Caroline du Nord, que ce jeune homme, des rêves d'écriture pleins la tête, va passer son plus bel été. Entouré de forains abusant de la "parlure", de la voyante Fortuna qui, semble-t-il, ne raconte pas que des boniments, de ses amis Tom et Erin, du fantôme de Linday Gray qui hante encore La Maison de L'Horreur, des années après son assassinat, Devin va "vendre du bonheur" et, par là-même, s'en payer une bonne tranche...

Si vous voulez voir au plus près du ciel sur la Carolina Spin, déambuler dans Joyland Avenue en dévorant un Hot-Puppy, vous faire prendre en photo par une belle Hollywood Girl, monter à bord de la navette du Chien Gentil ou serrer la patte de Howie, pénétrez dans ce parc d'attraction, le bien-nommé Joyland! Devin, alias Jonesy, se livre, quarante plus tard, et nous raconte cet été qui l'a tant marqué. Des rencontres fabuleuses, improbables ou riches, un fantôme plus vrai que nature, des amitiés sincères à l'amour, il va découvrir la vie. Stephen King nous livre un roman d'apprentissage où l'on suit pas à pas ce jeune homme, en proie à ses doutes, curieux, plein de vie et enthousiaste. Les différents protagonistes aux fortes personnalités sont riches, l'ambiance de fête foraine délectable, l'époque merveilleusement dépeinte, le suspense croissant et les émotions bien présentes. le Maître de l'Horreur signe là un roman à la fois touchant et fantastique. 

Joyland... Entrée libre...
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Peut-on mentir effrontément en 4e de couv' et néanmoins pondre un très grand roman ?

« Les clowns vous ont toujours fait un peu peur ? », référence à peine voilée à Ça qui marqua les esprits en son temps. Seulement voilà, la volonté éditoriale délibérée de surfer sur un best-seller passé prend un p'tit peu les lecteurs potentiels pour des cons puisque de méchants clowns, pas l'ombre d'un gros nez rouge à l'horizon. Alors si, y a bien Nénesse que je vois là-bas accoudé au comptoir et qui cultive sa cirrhose à grands coups de 102 - double 51, c'est les vacances, on se lâche - mais qu'est pas méchant pour un rond. Faut juste pas fumer à coté, le bar n'étant pas assuré contre les départs d'incendie...
Allez, on peut bien se l'avouer va, Joyland est un immense roman nonobstant une 4e de couv' légèrement mensongère. J'vous en ai déjà parlé ?

Devin Jones, dit Jonesy, a 21 ans, le bel âge.
Une petite amie, un été qui se profile à travailler pour Joyland à Heaven's Bay, y a pire comme pedigree même s'il sent bien que sa relation avec Wendy pourrait très rapidement se conjuguer au passé.
C'est plutôt enthousiaste qu'il se prépare à entrer dans ce nouveau monde qu'est celui des forains alors qu'il en ignore tous les codes. Un été mémorable dont il se souvient encore, quarante ans plus tard. Un été qui le marqua intrinsèquement, transformant ce gamin timoré et sensible en un adulte pleinement responsable. de là à dire que Joyland fût un accélérateur de vie, il n'y a qu'un pas.

Joyland est un court roman qui focalise son propos sur la nostalgie même s'il flirte, il est vrai, avec le thriller mystique.
Une mélancolie de compétition, de celle qui vous étreint le palpitant à sa simple évocation. Parenthèse enchantée pourvoyeuse de profonds bouleversements. Faut dire qu'il y avait de quoi.
Automne 73. Jonesy va y découvrir l'amitié durable, l'amour véritable, la fugacité de la vie, tout en prenant très à coeur son nouveau job au sein de Joyland, la fabrique à bonheur. Fabrique à cadavre également puisqu'il y fut retrouvé le corps sans vie d'une jeune femme dont l'esprit hanterait encore les lieux du crime, King oblige.
Un monstrueux récit au goût doux-amer qui tantôt vous fera sourire, tantôt vous tirera la larmiche- non j'chiale pas, j'ai une satanée poussière dans l'oeil – avec un final, certes prévisible, mais franchement bien amené.
Et que dire de ce monde truculent des forains et de leur « parlure » si singuliere, un pur régal.

King, dans un style simple et direct, prouve une fois encore que le vieux lion n'est pas mort !
4,5/5
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critiques presse (1)
LaPresse
16 juin 2014
Avec ce court (même pas 325 pages) et grand cru, le maître de l'horreur plonge dans une veine qu'il a explorée trop rarement, un filon où la terreur, le gore, le fantastique, sont à peu près absents.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Citations et extraits (289) Voir plus Ajouter une citation
Notre chef d’équipe était un petit type énergique du nom de Gary Allen. Il avait dans les soixante-dix ans et tenait le Tir à la Carabine d’Annie Oakley, ou « Tir de l’Ouest » en Parlure, et c’est ainsi que, passé ce premier jour, nous l’avons tous appelé. Gary Allen était donc le patron du Tir de l’Ouest, et c’est à son stand que nous, les sept membres de l’Equipe Beagle, sommes allés le trouver. Il était en train d’attacher des carabines à des chaînettes. Mon premier travail officiel à Joyland -avec Erin, Tom et les autres gars de l’équipe- fut de garnir de lots les étagères. Les lots qui héritaient des meilleures places étaient les gros animaux en peluche colorés que personne ne gagnait jamais, ou rarement … même si Gary nous expliqua qu’il en faisait toujours gagner un par soirée quand le client était sympa.
« J’aime bien les pigeons, nous dit-il. Oui, vrai de vrai. Et les pigeons que je préfère, c’est les pigeonnes, par quoi j’entends les jolies petites donzelles. Et les pigeonnes que je préfère, c’est celles qu’ont un décolleté pigeonnant, ‘turellement ! Et qui s’penchent bien en avant pour tirer, comme ça. » Il attrapa une carabine .22 long rifle modifiée pour tirer des plombs (et produire un claquement sonore et satisfaisant à chaque pression de gâchette) et se pencha en avant pour nous faire la démonstration.
« Quand un gars fait ça, j’ui signale qu’y dépasse la ligne autorisée. Quand une pigeonne le fait ? Jamais ! »
Ronnie Houston, un jeune mec à lunettes et à l’air anxieux coiffé d’une casquette de l’Université de Floride, fit remarquer : « Je ne vois aucune ligne indiquée, Mr. Allen. »
Gary le regarda, les poings remontés sur ses hanches informes. Son jean semblait tenir autour de sa taille par l’opération du Saint-Esprit. « Ecoute-moi bien, fils, j’ai trois choses à te dire. Prêt ? »
Ronnie acquiesça d’un signe de tête. On aurait dit qu’il mourait aussi d’envie de se planquer derrière nous.
« Primo : tu peux m’appeler Gary ou Popo ou « rapplique ici vieux débris », je m’en balance, mais je suis pas un maître d’école, alors ton monsieur, tu peux te le mettre où je pense. Deuzio : je ne veux plus jamais revoir cette foutue casquette sur ton crâne. Tertio : la ligne autorisée, elle est là où que j’dis qu’elle est quand j’dis qu’elle y est. Passqu’elle est dans ma têêête ! » Et pour que les choses soient bien claires, il tapota du doigt l’une de ses tempes creuses et veinées, puis esquissa un geste en direction des lots, des cibles et du comptoir où les lapins -les ploucs- déposaient leur flouez. « Tout ça c’est dans ma têêête. Le métier est mental ! Compris ? »
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Quand t'as vingt et un ans, la vie est nette comme une carte routière. C'est seulement quand t'arrives à vingt-cinq que tu commences à soupçonner que tu tenais la carte à l'envers... et à quarante que t'en as la certitude. Quand t'atteins les soixante, alors là, crois-moi, t'es définitivement largué.
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Les gens trouvent que les premières amours sont tendres. Et jamais plus tendres que lorsque ce premier lien se brise... Il y a bien un millier de chansons pop et country à l'appui : des histoires d'imbéciles qui ont eu le coeur brisé. Le fait est que ce premier coeur brisé est toujours le plus douloureux, le plus long à guérir, et celui qui laisse la cicatrice la plus visible. Tendre, vous croyez?
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J’avais une voiture, mais au cours de cet automne 1973, je suis allé à Joyland à pied presque tous les jours depuis le petit gîte de bord de mer de Mrs. Shoplaw où je logeais à Heaven’s Bay. Ça me semblait la meilleure chose à faire. La seule, à vrai dire. Début septembre, la plage de Heaven’s Bay est quasiment déserte. Et ça m’allait. Car cet automne-là fut le plus beau de ma vie, même quarante ans plus tard je peux le dire. Et je n’ai jamais été aussi malheureux de ma vie, ça aussi je peux le dire. Les gens trouvent que les premières amours sont tendres. Et jamais plus tendres que lorsque ce premier lien se brise… Il y a bien un millier de chansons pop et country à l’appui : des histoires d’imbéciles qui ont eu le cœur brisé. Le fait est que ce premier cœur brisé est toujours le plus douloureux, le plus long à guérir, et celui qui laisse la cicatrice la plus visible. Tendre, vous croyez ?

(Incipit)
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Après avoir lue ce livre. J'ai été très déçue. Il était assez ennuyeux. Surtout ce qu'il ma choquée ; c'est que nous sommes en 1973 est que les voitures électriques existe.. et puis ce parler, qu'ils disent, " alors tu l'as vue ce fisl de pute" ou encore " kes'ke s'sa peu t'faire." encore si le livre ce serait dérouler dans les années 2009-2014, sa aurais passer, mais je pense qu'en 1973 personnes n'utilisaient ce langages grossier, j'ajouterais aussi que dans le résumé on peut lire "plein de suspence, d'emotion..." et tout le blabla. Mon avis. C'est que je me suis fait d'un ennuie a lire ce livre. Il n'y a aucune action. Aucun sentiments de peur, ou de.. enfin peut-importe. Je suis vraiment déçue de se livre, je pensais qu'il serait mieux. J'ai perdue mon temps à lire, le métier d'un homme dans un parc et qui fait le chien. Wow.. enfin bref c'était vraiment nul pour ma part. Une perte de temps.
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