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La ligne verte tome 6 sur 7

Philippe Rouard (Traducteur)
EAN : 9782277301059
92 pages
J'ai lu (28/11/2007)
4.6/5   199 notes
Résumé :
* Sixième et dernier épisode

- Tu dois te sortir de là, Paul. Il faut te sortir de là ! Tenter une évasion, mentir, prendre des risques...

John Caffey doit sortir de sa cellule. Janice, la femme de Paul, l'a compris. Tous le savent. Cet homme est pur... Comme l'agneau qui vient de naître, comme le Fils venu sauver les hommes.

Ma tragédie est en marche. Au bout du couloir, l'odieuse machine attend une victime. Le sacrifice... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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La sixième partie de "La ligne verte" m'a laissé sur un sentiment doux amer, avec cette fin loin d'être la hauteur de mes attentes.
"Caffey sur la ligne" aurait pu être extrêmement fort, puissant, intense, bref : un grand final comme on les rêve. hélas, ce ne fut guère ce que j'ai ressenti. J'ai plutôt eu l'impression d'une fin un peu bâclée, qui m'a laissé que très peu d'émotions. Et le sentiment que ces personnages méritaient mieux que ça…
Tout au long de "La Ligne Verte", j'ai vu évoluer des personnages à la psychologie complexe, et j'ai eu un certain souci pour leur sort, en espérant, donc, que ledit sort serait réglé de façon surprenante, et avec finesse. On pense notamment à une scène d'exécution qui aurait dû être LE moment fort du livre et qui finalement se révèle décevante… Pas assez centré sur l'exécution en elle-même… Et que pensez du personnage de Percy Wetmore ? Ce personnage important s'il en est aurait mérité une vraie fin…
Hélas, le sentiment dominant ne fut pas désagréable, "La ligne verte" reste un livre qui se lit sans bâiller, mais, le constat est évident : la tension est retombé, et, alors qu'elle devrait être au summum, le sentiment global est mitigé, ce n'est pas affreux mais, après avoir suivi durant plusieurs parties les aventures de Percy Wetmore, Paul Edgecombe, John Caffey et cie, ce qui fut, souvent, une lecture intense, je n'ai certes pas eu la fin surprenante et pleine d'émotions, que j'attendais.
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Et voilà, c'est le dernier tome, la fin de l'histoire.
L'heure n'est plus aux rebondissements, l'émotion nous submerge et c'est ce qui domine dans ce dernier volume.
On a envie de hurler à l'injustice. Jusqu'au moment fatal, on espère que ce foutu téléphone va sonner. Et puis j'ai pleuré. Je pleure à nouveau en écrivant ces lignes.
S'il fallait un plaidoyer contre la peine de mort, ce livre, tout comme le film d'ailleurs, remplirait parfaitement son office. J'en ai lu d'autres depuis, mais là n'est pas le propos.
Je n'ai qu'une chose à ajouter, si vous redoutez de voir le film de peur d'être déçu parce que vous avez énormément aimé le livre, vous vous trompez. le film est magistral également.
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Mouchoirs !!

L'exécution de John Caffey, quand l'émotion est palpable et que la salive ne descend plus dans la gorge, que vous avez mal à votre gueule (pour parler mal) à force de crisper les mâchoires devant une injustice avec un grand "I".

Un miracle de la nature mis à mort...

Oui, j'ai pleuré en lisant le dernier tome. Oui, ce livre a eu des conséquences sur ma manière de penser. Oui, il m'a marqué, plus que d'autres. Oui, il en reste des traces encore maintenant, dès années après ma lecture.

Oui, en y repensant, j'ai encore mal ma gueule...

Merci à Stephen King de l'avoir écrit.
Lien : https://the-cannibal-lecteur..
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Je l'ai lu il y a si longtemps que je devrais le relire.
Ce qui est le plus choquant, c'est que quelqu'un soit accusé d'un crime qu'il n'a pas commis, alors même qu'il essayait de sauver et pleurait de n'y être pas arrivé.
Je vis une situation spéciale et similaire : depuis toujours je suis traitée comme une coupable, et je ne sais de quoi. J'ai vaguement entendu parler de "mensonge pieux" mais pour moi c'est un mensonge tout court. Car ne sachant pas de quoi on m'accuse, je ne comprends rien à ce qui m'arrive.
Et ça a recommencé de plus belle. Mon fils dit : "et tu ris en plus?"
Du coup j'ai peur, je sens que tout est fait pour que ça finisse mal pour moi. A la façon dont on se comporte avec moi. Que vais-je découvrir? de quoi m'accuse-t-on que je ne sais même pas moi-même? Pour quelques mots? Que vais-je découvrir?
C'est une vie spéciale d'être accusée sans savoir de quoi?
Celle qui vit avec moi me demande souvent si j'ai peur d'elle : je devrais sans doute, quand je vois tout ce que je ne comprends pas, et que peu à peu tout se prépare pour une fin qui n'est pas "coton"... Quel est son rôle dans tout ça, que je dois avoir peur? et qu'est-ce qui m'attend de si terrible?
La conclusion de tout ça, c'est que les méchants ne sont pas ceux qu'on croit, et les gentils non plus. Les masques nous trompent mais sont criminels. Pour qui paye-t-on et quoi paye-t-on? Quels sont les pervers qui vous font porter le chapeau de leurs méfaits? Comment s'y prennent-ils pour ça? On dit que celui qui dit la vérité doit être exécuté, il n'y a que ceux qui ont tout perdu à cause des mensonges (pieux ou pas) qui auraient tout à gagner à ce que la vérité se fassent jour. Mais ce doit être pour cela sans doute, qu'ils sont exécutés avant même de pouvoir la dire.
Car ainsi, ils restent victimes silencieuses d'une rumeur qu'ils n'ont jamais entendue eux-même, comme le ferait un secret de polichinelle (qui sont les secrets les mieux gardés) , victimes toutes désignées, et surtout pas de vagues, ça arrange trop de monde ainsi, contentez-vous de ça : un mensonge qui est qualifié, en plus de "pieux"...
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Ce tome qui est la fin de l'histoire est plus particulièrement émouvant, touchant et triste. Mais surtout, le sentiment qui domine est un énorme sentiment d'injustice pour John Caffey.

Au fil des tomes, on s'est attaché aux personnages des gardiens, du directeur et de sa femme, à la femme de Paul et de connaître leur destin parfois tragique pour certains, c'est triste. Par contre, le destin de William Wharton et de Percy Wetmore n'est pas assez dur à mon goût. C'est des mauvais hommes, comme le dit John Caffey, ils auraient dû avoir une punition plus dure quelle qu'ils ont eu.

Ce qu'a légué John à Paul est un don et une malédiction à la fois, malheureusement pour lui.

L'histoire est plus prenante en lisant les livres (ou le livre) car les émotions (les nôtres et celles des personnages) se ressentent davantage et on a plus d'informations aussi. On a vraiment l'impression de lire les mémoires de Paul et de lire une histoire vraie. C'est très bien écrit, Stephen King est vraiment un bon auteur. Une fois de plus, j'ai préféré l'histoire écrite que le film même si celui-ci est bien adapté et qu'il n'y a pas grand chose à lui reprocher ^^
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
La mort attend chacun de nous, il n'y a pas d'exception, je le sais. Mais parfois, ô Dieu, que la ligne verte est longue!
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J'veux dire qu'on se prépare à tuer un don de Dieu. Qu'est-ce que je dirai quand j'me retrouverai un jour devant le Tout-Puissant et qu'il me demandera de Lui expliquer pourquoi j'ai fait ça ? Que c'était mon boulot ?
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J'étais capable de distinguer la plus fine des veinules rouges striant ses yeux, chaque pore de sa peau ... et je pouvais ressentir sa souffrance, la douleur qu'il recueillait des autres comme une éponge s'imbibe d'eau. Je découvrais aussi les ténèbres dont il avait parlé. Elle s'entendaient dans tous les espaces du monde tel qu'il le vivait et , à cet instant, j'ai ressenti pour lui de la pitié en meme temps qu'un grand soulagement. Oui, c'etait une chose terrible que nous allions commettre, une chose irréversible... et , cependant, nous lui rendrions un service.
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(-C'est pas parce qu'il a fricoté une fois avec une petite fille que ça fait de lui un pervers, il a objecté.)
-Une homme qui commet une chose pareille recommence tôt ou tard, a dit ma femme, puis elle a pincé les lèvres si fort qu'on ne les voyait plus.
Page 51

Effectivement une personne qui en reste impuni aux yeux de la loi ne comprendra pas forcément le problème dans son acte passé.
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