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Détective Bill Hodges tome 1 sur 3
EAN : 9782226314680
550 pages
Albin Michel (28/01/2015)
  Existe en édition audio
4.06/5   2396 notes
Résumé :
"Je crois qu’il y a plein de gens qui rêvent de faire ce que j’ai fait... La seule différence, c’est que moi, je l’ai vraiment fait !"

Midwest 2009. Un salon de l'emploi. Dans l’aube glacée, des centaines de chômeurs en quête d’un job font la queue. Soudain, une Mercedes rugissante fonce sur la foule, laissant dans son sillage huit morts et quinze blessés. Le chauffard, lui, s’est évanoui dans la brume avec sa voiture, sans laisser de traces. Un an pl... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (424) Voir plus Ajouter une critique
4,06

sur 2396 notes
Avec ce Mr Mercedes, Stephen King s'est t-il lancé un défi ludique à lui-même ? Écrire un polar tout ce qu'il y a de plus classique tout en prouvant que, même dans un style littéraire qui n'est pas habituellement le sien, il sait tirer son épingle du jeu ?

Le King a passé l'âge de devoir prouver quoi que ce soit, et j'ai traversé cet exercice de style avec le même esprit « joueur » que lui. Je peux même dire (moi qui suis un grand habitué des polars et des thrillers) que j'ai très vite (volontairement) gommé le poids du passé de l'écrivain pour entrer à fond dans son récit.

Parce que Stephen King est, quelque que soit l'histoire racontée, un conteur hors pair. Il a su mélanger les ingrédients du polar traditionnel et y saupoudrer ceux du thriller moderne. La trame de base est très bien trouvée et le traitement de l'intrigue maîtrisée de bout en bout.

L'idée de cette sorte de combat de coqs à distance, entre un flic désoeuvré face à sa retraite et un criminel névrosé qui n'est pas si caricatural qu'il n'y paraît, est formidable. Rien que l'analyse de l'écrivain King, sur la relation épistolaire entre les deux personnages, vaut son pesant de cacahuètes.

Classique peut être, mais l'auteur ne s'interdit rien, ose faire mal à ses personnages, ose « désacraliser » une certaine violence bien mieux que certains de ses compères américains. Je peux même vous assurer que plusieurs retournements de situation sont totalement imprévisibles et qu'ils vous secoueront (alors que vous sembliez vous complaire dans une certaine zone de confort quelques lignes avant).

Là où l'on retrouve l'incomparable patte de Stephen King, c'est dans cette propension à soigner l'aspect psychologique de ses personnages. Une fois de plus, très vite, ils sortent de leur forme de papier pour prendre littéralement vie. Que ce soit avec cet ex-flic, avec ses acolytes pour le moins atypiques (quelle « équipe » singulière, qui n'arrête pas de nous surprendre page après page) ou avec ce psychopathe qui est loin du traditionnel tueur en série de beaucoup de romans actuels.

Parce que mine de rien, même si ce roman reste avant tout un divertissement, l'écrivain fait passer quelques messages. Des messages sous forme d'instantanés d'une époque actuelle où la menace se transforme en terrorisme au quotidien, dans une société gangrenée par le chômage, la crise ou encore la malbouffe. L'Amérique (le monde) dans toute sa décadence.

Mais à l'image de ses derniers romans, le King transperce cette histoire de fulgurances humanistes, de moments de fraternité et d'amour absolument magnifiques. Pas dans le cadre de relations entre ados comme dans ses romans des années 80-90, mais entre adultes. Nous sommes beaucoup de lecteurs à avoir développé notre vie en parallèle des livres du romancier et lui-même a profondément évolué ces dernières années (moins dans l'horreur et davantage dans les sentiments).

Il y a donc un vrai aspect ludique du récit aussi : ces clins d'oeils habituels à ses romans passés (ce n'est pas la première fois qu'une voiture tient un rôle important), la volonté de proposer une structuration familière mais résolument moderne (les nouvelles technologies sont une des bases de l'intrigue) ou encore la référence à de nombreuses séries TV.

Et puis il y a ce que j'appelle les amorces « à la King », une phrase qu'il vous jette en pleine face et qui claque comme un coup de fusil, vous déstabilisant et vous plongeant dans mille questionnements. Pour ça aussi, c'est un maître.


Le classicisme assumé de ce nouveau Stephen King risque de perturber certains de ses fans, voir leur déplaire s'il ne cherchent pas à se détacher de son illustre passé. Pour ma part, j'ai pris un plaisir énorme avec ce roman.
Cette histoire m'a passionné, je me suis attaché aux personnages au point de littéralement trembler pour eux, j'ai vécu à fond ce suspens haletant et j'ai pris un plaisir immense avec cette écriture si expressive. Même dans un genre un peu atypique pour lui, je trouve qu'il éclate une bonne partie de la concurrence (et ce sur leur propre terrain).

Pour les habitués de ce genre littéraire, qui ne connaîtraient pas le King, ce roman peut être une intéressante et captivante porte d'entrée. Mr Mercedes est un excellent roman de genre, King ou pas King.
4,5/5
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Alors quoi Stephen King se lancerait dans le polar ?!?! Quelle drôle d'idée, quelle riche idée !

Étant une groupie de l'auteur, c'est plein d'enthousiasme que je voulais le voir parcourir les sentiers verdoyants du thriller, les allées sombres du roman noir, les avenues délabrées du roman policier. J'étais prêt à tous les sacrifices, tous les rites pour lui porter bonheur et demander aux Dieux de l'écriture de lui envoyer un peu de souffle magique de bonne inspiration. Pas besoin d'imagination leur ai-je précisé, le King en déborde.

Ah mais pourquoi ai-je si peu demandé ? Tant qu'à faire des prières, autant demander le maximum ! Hé bien, à prière minimum, service minimum...

En effet, l'enquête proposée ici est d'un classicisme inattendu et l'intrigue ne créera pas l'addiction. Un sentiment de déjà-lu et de trop peu animera le lecteur exalté mais aguerri. L'intérêt d'un polar vu par le King aurait forcément du être le traitement. Une vision différente, une approche originale. Bref, un point de vue ! Ah bah, non ! Y a pas ça ici. Comme dirait une vieille pub Eram des années 80 "ben ils se sont pas foulés ce coup-ci". Alors, certes je n'y connais rien en chaussures mais il va falloir admettre que le bouquin a été écrit en mode pantoufles.
Et même si la critique sociale est évidente, incisive, salvatrice et juste, elle ne suffit pas à masquer le manque de rythme et d'idées neuves.

Après il faut reconnaître que le bouquin en lui-même n'est pas mauvais. Loin de là. Mais il n'a rien d'extraordinaire. Et le problème est là. Il serait même aisé de se dire que si le livre n'était pas signé Stephen King, il rencontrerait beaucoup moins d'échos, surtout aussi positifs. Qui en parlerait ? Franchement ?

Et surtout, on regrettera l'absence de magie, de souffle merveilleux dans ses mots. L'écriture est moins riche qu'à l'accoutumée, plus plaquée. Pas ou peu d'envolées lyriques comme dans "Docteur Sleep", pas de pitch grandiose ni d'atmosphère merveilleuse à la 22/11/1963. Ce n'est pas impossible, Ellory le fait très bien.

En revanche, et parce que ce bouquin n'est évidemment pas mauvais, il y a aussi du tout bon !
Ben oui quand même c'est le King les amis.
Bon, ami lecteur, tu peux aller te servir un verre et trinquer à ça.
Prends du bon, prends du cher et paie ton coup au King.

La vraie force du King et ce n'est pas différent ici, c'est de créer des personnages crédibles, réalistes, attachants, avec une épaisseur incroyable, tellement bien écrits que le moindre de leur cheveu qui tombe provoque aussitôt une crise de larme inextinguible chez le lecteur, que le souffle sur le cou d'une amante se transforme en feu de la passion dans le ventre. Que les rires sont contagieux. Qu'une lumière venue d'on ne sait où transforme vos chrysalides internes en armée de papillons.

Les personnages ont une âme, une vie propre, on peut les toucher du doigt.
C'est donc avec un plaisir jouissif que l'on va assister, ici, à la guerre psychologique que vont se livrer Bill Hodges et Mr Mercedes. Un remake virtuel de "Duel dans le Pacifique".
L'exploration introspective de leurs psychés est jubilatoire.
On les entend réfléchir, peser, penser, mesurer, se rendre coup pour cous, faire volte-face, pester, s'insulter comme lors une partie d'échecs viscérale, jouée à distance, aux pions meurtriers.

De plus, le livre est empli de petites merveilles et autres Easter Eggs. King se faisant de plus en plus de clins d'oeil appuyés dans ses derniers bouquins. On n'y coupe pas ici "Christine", "Ça", "Joyland" pour ne citer que ceux-là. Forcément c'est très agréable pour le lecteur et on ne va pas bouder son plaisir mais ça ne sera pas suffisant pour rehausser l'ensemble.
Du plaisir oui, pour l'orgasme, il faudra repasser.

ps : les amis, je viens de lancer un site internet http://cestcontagieux.com avec plein de critiques et de news. N'hésitez pas à y jeter un oeil et de me dire ce que vous en pensez ;-)
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J'ai pris énormément de plaisir en lisant ce roman de Stephen king, plaisir malsain sans aucun doute si l'on en juge par le contenu de ce livre dont l'un des personnages principaux est un psychopathe de la pire espèce, capable d'éprouver de la jouissance en tuant hommes, femmes ou enfants ou en amenant pas un habile harcèlement, des individus fragiles au suicide.

L'histoire commence par une longue lettre du sérial killer, destinée à Bill Hodges, policier à la retraite, qu'il espère voir mettre fin à ses jours. Il explique dans cette lettre, qu'il est le tueur à la mercedes qui a foncé dans une foule de demandeurs d'emploi, tuant plusieurs personnes.

Bill Hodges inspecteur à la retraite que se cessation d'activité déprime et que le lecteur imaginerait bien utiliser contre lui-même, le flingue de son père (on assiste dans les premières pages, à un début de tentative …) retrouve, grâce à cet écrit le visant, son dynamisme de policier actif, et se lance, en toute illégalité, dans une enquête pour retrouver le criminel, en faisant une affaire personnelle.

Oui mais voilà...N'étant plus dans la police, il n'a plus d'indic, plus de contacts pour d'éventuelles données scientifiques, plus de surveillance par des tiers, et doit donc se résoudre à faire appel aux compétences de son entourage, ce qui corse l'affaire.

Tout ceci fait de ce roman un magnifique page-turner au suspens qui plonge le lecteur dans un état de dépendance avancée à ce thriller, par l'alternance des chapitres mettant en avant soit l'enquêteur, soit le psychopathe lui-même, avec un portrait du criminel qui montre ce qu'est un tueur de cette espèce : un homme sans signe particulier, qui gagne sa vie, communique normalement avec autrui dans son travail, exerçant ses talents d'informaticien dans une société de dépannage et de vente de matériel, et complétant son salaire en vendant des glaces dans la rue à des enfants qui aiment bien le voir… Mais le lecteur s'apercevra vite que sa psychose remonte à une enfance perturbée…

Et le tueur n'a aucunement envisagé la force de caractère du policier, ni son intelligence, et c'est en communiquant avec lui sur un site de tchat que le policier va montrer une bonne force de caractère et Mr Mercedes, ses faiblesses.

Véritable bras de fer entre le bien et le mal, ce roman devient très vite addictif.

Il fera vraisemblablement partie de mon Top 10 en fin d'année !
Lien : https://1001ptitgateau.blogs..
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Mr Mercedes, rien que le titre fleurait bon la puissance associée à une solidité et une fiabilité à toute épreuve. Faut avouer également qu'au sein de l'équipe rédactionnelle, ils se sont rapidement aperçus que Mr Trabant, voire Mr Twingo, claquaient beaucoup moins, pas faux.
Et puis un bouquin du King, c'est toujours une promesse !
Avec le nostalgique Joyland et le très abouti 22/11/63, allait-il faire la passe de trois pour à peine 24 euros chez tous les bons disquaires ?

A l'instar de la marque évoquée, Mr Mercedes sait parfaitement jouer entre franches accélérations et freinages temporisateurs histoire de faire redescendre le palpitant.
Cependant, il est une option qui à mon sens lui fait grandement défaut, c'est cette faculté à instaurer un suspense de malade qui fait qu'on a constamment les yeux rivés sur le bouquin et non sur ce salopiot de lait 1/2 écrémé qui fait rien que nous faire des misères sur le feu.

Entendons-nous bien, ce King se lit tout seul grâce à une conduite assistée de fort belle facture.
La tenue de route est saine, sécurisante et les pages se tournent d'un doigt – perso, le majeur, question d'habitude – mais cette profusion d'airbags contrebalance le sentiment d'insécurité initialement recherché et là je dis, ben flûte alors…

Un King faisant dans le thriller, c'est un peu Morano à L Académie Française, ça n'a pas vraiment de sens. Puis, comme à son habitude, le King nous prend dans sa toile, élabore un scénario pas franchement novateur mais suffisamment abouti pour donner envie d'y retourner. L'énorme point fort, c'est cette faculté à brosser des personnages travaillés, hauts en couleurs et à fort pouvoir empathique.
Un tueur légèrement dérangé du carafon, un flic rangé des bagnoles qui aurait trop souvent tendance à confondre le goulot de sa bouteille avec le canon de son flingue ces jours-ci. L'interaction entre ces deux protagonistes fonctionne à plein. L'idée de communiquer par le biais de réseaux sociaux est très actuelle et instaure une tension parfaitement maîtrisée à défaut d'être durable.
Et puis, que serait ce récit sans Jerome et Holly. Un jeune black fonceur – mais légèrement irritant à force d'abuser du parler p'tit nègw – et une quarantenaire un chouïa attardée. Les deux font la paire, s'équilibrent parfaitement pour délivrer quelques belles pages d'humour et d'émotion.

Un premier roman policier finalement attachant aux relents de recette de grand-mère à laquelle il manquerait la patte experte d'un cuisto étoilé habitué du genre.

A mon sens, Mr Mercedes n'est pas le thriller escompté mais comptez sur moi pour récidiver si d'aventure le King décidait de remettre le couvert ! Et bon appétit si vous êtes à table…

3,5/5
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Aux états unis est organisé régulièrement des " salons de l'emploi": quelques recruteurs proposent à une multitude de " pauvres gens" des emplois basiques, voire précaires.
Les demandeurs se précipitent donc dés la veille au soir pour espérer trouver un emploi décent; A l'ouverture du salon; dans cette foule miséreuse l'auteur focalise notre attention sur un jeune homme attendri par une femme malingre et son bébé. il est difficile de ne pas s'attacher à ces trois paumés. Mais , pourtant, ils disparaissent dés la vingtième page, écrabouillée par une Mercedes conduite par un tueur fou .

là, réside tout le talent de l'auteur: une critique subtile de la société américaine, cette capacité de nous " lier" en quelques pages à ces personnages puis de créer un vide en nous, en les faisant disparaître soudainement.

Malheureusement, la suite est beaucoup plus classique, moins inspirée, déjà vu. le flic chargé de l'enquête devra partir à la retraite sans avoir la moindre piste sur ce tueur à la "Mercedes"; poursuivant sa vie comme il peut, entre une télé débile et une envie trouble de se suicider en jouant sans cesse avec son flingue, il ne se réveillera que lorsque le tueur s'adressera directement à lui pour le défier.

la suite de ce polar est intéressante, possède quelques scènes fulgurantes mais reste, dans l'ensemble bien banal.

Si Stephen King est bien le maître actuel de l'épouvante et du fantastique, il a beaucoup plus de concurrents dans le domaine du polar et du thriller.

Mais ce n'est que mon humble avis
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critiques presse (7)
Sceneario
08 mars 2017
Une bonne lecture qui ravira tout de même les amateurs du maître et qui étonnera s'autres.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Culturebox
08 avril 2015
Un formidable thriller, généreux en rebondissements et en suspense.
Lire la critique sur le site : Culturebox
LaPresse
02 avril 2015
Roi de l'horreur, Stephen King se fait maître du suspense dans Mr Mercedes.
Lire la critique sur le site : LaPresse
LeSoir
18 février 2015
Pour le lecteur, l’identité du tueur et ses motivations étant connues dès l’amorce, l’intérêt se déplace sur le duel à distance entre un flic débonnaire et un psychopathe ordinaire, qui se provoquent par voie de forums en ligne. Cette chasse à l’homme est aussi un tableau dramatiquement connecté à l’Amérique d’aujourd’hui, où l’effroi peut surgir n’importe quand, de n’importe quel cerveau dérangé.
Lire la critique sur le site : LeSoir
LePoint
17 février 2015
Les romans et nouvelles du roi du page turning n'appartiennent qu'en apparence au genre populaire de l'horreur. Ils reflètent les grandes angoisses culturelles de l'époque : la malignité des machines et de la technologie, l'environnement, le désastre économique, la fin de la famille traditionnelle et le changement des rapports entre les sexes, la folie criminelle...
Lire la critique sur le site : LePoint
LeFigaro
06 février 2015
King donne avec Mr Mercedes un thriller qui peut rivaliser avec ceux des meilleurs auteurs du genre. Mais contrairement à un Michael Connelly ou à un Deon Meyer, qui ne sont pas connus pour être des princes du rire, son humour naturel, sa gouaille et sa tendresse pour les personnages fragiles font merveille.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Telerama
04 février 2015
Stephen King joue le jeu du thriller, en mettant toute sa science du récit, du détail quotidien comme du suspense haletant, dans un mémorable affrontement entre deux hommes – le fou du volant et le vieux flic attachant, essoré, qui le traque. Entre deux exercices de style.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (187) Voir plus Ajouter une citation
"Il médite sur les terroristes qui ont fait péter le World trade Center (il médite souvent sur eux). Ces clowns se figuraient réellement qu'ils allaient se retrouver au paradis où ils vivraient dans une espèce d'éternel hôtel de luxe avec des jeunes vierges pulpeuses à leur service. marrant, non ? Mais le plus beau, c'est qu'ils se sont bien fait avoir... comme des bleus. tout ce qu'ils ont récolté, c'est une vue fugace de toutes ces fenetres et un ultime éclair de lumière"
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Toutes les religions mentent. Tous les préceptes moraux sont des illusions trompeuses. Même les étoiles sont des mirages. La vérité c'est l'obscurité et la seule chose qui importe c'est de produire son manifeste avant de s'y enfoncer. Inciser la peau du monde pour y laisser une cicatrice. Ce n'est que ça, après tout, l'Histoire : du tissu cicatriciel.
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Il ne craint pas Dieu, ni de passer l'éternité à être rôti à petits feux pour ses crimes. Il n'y a ni paradis ni enfer. Pas besoin d'être diplômé pour savoir que ces trucs-là n'existent pas. Imaginer un être suprême assez cruel pour créer un monde aussi tordu que celui-là ? Même si le Dieu vengeur des télévangelistes et des curés pédophiles existait, comment cet imprécateur armé de foudre pourrait-il reprocher à Brady ce qu'il a fait ?
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Hodges have read there are wells in Iceland so deep you can drop a stone down and never hear a splash. He thinks some human soul are like that. (p.30) 


(Traduction libre : Hodges a lu qu’en Islande il y a des puits si profond que lorsqu’on y jette une pierre, on entend jamais le ploc. Il croit que certaines âmes humaines sont ainsi.)
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- Et j'ai déjà quatre demandes d'amis. Y a une qui vient d'Abilene, Texas. Elle dit qu'elle s'appelle Bernice mais que je peux l'appeler Berni. Avec un i. Elle a l'air hypercanon et je vous dirai pas que je suis pas tenté mais c'est probablement un vendeur de chaussures travesti de Boston qui vit encore chez sa mère. Internet, mec - une vraie mine d'or.
(p. 163)
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