Salem est le premier livre qui a failli me faire mourir de peur, au sens propre du terme. Un soir d'insomnie, j'ai décidé de lire un peu ce roman en attendant le retour de Morphée (déjà, mauvaise idée, ça ne détend pas du tout). Juste au moment où le premier vampire gratte à la fenêtre de Mark Petrie, un abruti de piaf est venu percuter la mienne. L'ensemble de mes organes ont aussitôt décidé d'aller voir ailleurs s'il n'y avait pas un corps plus habitable dans les parages, et mon sang s'est glacé quelques secondes, histoire de ne pas attirer l'attention. En me recouchant quelques minutes plus tard, bien évidemment, ma peur s'était totalement évanouie. Mais j'ai quand même remonté les couvertures jusqu'à mon front. Parce qu'on ne sait jamais.
Jeru
salem's Lot (
Salem pour les intimes) est une petite bourgade du Maine. L'écrivain Ben Mears s'y rend afin d'écrire son prochain livre et d'exorciser ses vieux démons. Il a vécu à
Salem étant jeune, et lors d'une cérémonie pour entrer dans une « confrérie », on lui a demandé de ramener un objet de la lugubre maison Marsten House. La vision d'un pendu qui a ouvert les yeux pour le regarder l'a marqué à vie. Ben découvre que Marsten House a été vendue à deux antiquaires, Barlow et Straker. Peu de temps après, un jeune enfant disparaît, et son frère meurt peu de temps après d'une anémie...
King s'est inspiré de Dracula pour écrire
Salem, sans en faire une copie conforme. le end est un peu moins happy, et la religion a une meilleure place dans le récit et est plus travaillée (chez Stoker, elle m'avait semblé un peu naïve). le duel entre le vampire et le prêtre est d'ailleurs une de mes scènes favorites. Un bon roman d'horreur, au rythme soutenu, et qui provoque quelques frissons, même sans l'aide d'un oiseau nocturne !
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