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Ça tome 2 sur 4

William Olivier Desmond (Traducteur)
EAN : 9782253151357
638 pages
Le Livre de Poche (13/02/2002)
4.24/5   2271 notes
Résumé :
De retour, après vingt-sept années d'absence, dans leur petite ville de Derry, les membres du "Club des ratés" (ainsi se nommaient-ils eux-mêmes sur les bancs de l'école) doivent affronter leurs plus terrifiants souvenirs, brutalement ressurgis.
Ça : nul ne sait nommer autrement la chose inconnue qui semble devoir se réveiller cycliquement dans les entrailles de la ville, pour semer la mort et l'épouvante.
Roman de l'enfance, tableau saisissant de la... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (115) Voir plus Ajouter une critique
4,24

sur 2271 notes
Il y a les livres. Il y a la littérature que l'on aime. Et puis... il y a des histoires qui vous font fondre en larmes, ces histoires qui sortent du lot et qui vous émeuvent plus que tout...
"Ça" de Stephen King en fait parti.
"Ça" de Stephen King est bien plus qu'une simple histoire d'épouvante, de terreur, d'horreur ou de ce que vous voulez.
"Ça" est avant tout une histoire d'amitié et de courage qui est le reflet de nôtre propre enfance où l'on voyait et l'on ressentait les choses différemment
C'est un porte ouverte sur les souvenirs de nôtre propre vécu d'enfant et maintenant d'adulte.

Quelle claque j'ai pris avec ces deux tomes signés Stephen King qui montre une fois de plus son immense talent et la capacité de nous replonger dans nos propres souvenirs.

Cette histoire est un chef-d'oeuvre et mérite d'être lu et de ne pas s'arrêter simplement aux adaptations cinématographiques.
C'est une histoire, d'épouvante, c'est une histoire de science fiction certes. Mais on peut se reconnaître et se projeter dans les sentiments qu'éprouvent les personnages que ce soit pendant l'enfance ou à l'âge adulte.

Du très grand King !
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Ça n'est pas qu'un livre d'épouvante, Ça est bien plus. Ça est aussi un livre sur le courage, l'amitié, la perte de l'innocence de la jeunesse.

Ça risque de vous faire replonger dans les affres de vos années jeunesse : vous allez vous remémorer vos joies de gosse, mais aussi vos chapelets de souffrances à l'école, vos tombereaux de doutes sur l'avenir, les questions que vous vous posiez, vos premiers émois, ainsi que votre je-m'en-foutisme.

Mais c'est aussi un grand roman sur l'amitié et sur le fait que l'union fera toujours la force. Surtout si on est persécuté à l'école ou aux prises avec un clown terrifiant qui prend l'apparence de vos peurs les plus profondes.

Ce roman prenait les poussières sur mes étagères, trop couillonne que j'étais pour oser l'ouvrir, malgré mon âge adulte. Oui, je pensais – à tort – que Ça n'était qu'un livre d'épouvante.

Ça, on peut dire que je me suis mise le doigt dans l'oeil jusqu'au coude parce que bien qu'ayant des passages qui font monter la tension et l'adrénaline, ce roman possède une profondeur dans son récit et ses personnages.

Première surprise, le King ne nous propose pas un récit linéaire avec une continuité dans le temps de la narration. Je m'attendais à avoir tout le récit de la jeunesse de nos 7 gamins en 1958 et puis passer ensuite à leur vie d'adultes (en 1985) lors de leur retour dans la ville de Derry pour tuer Ça.

Et bien non, le King fait mieux que Ça : il alterne, il joue avec le temps, vous faisant voyager sans cesse au fil des chapitres, et vous passez sans soucis de 1958 à 1985 (inversion des deux derniers chiffres, marrant), faisant même de brèves incursions dans les années 30-40 et même plus loin dans le temps.

En plus d'avoir cette superbe narration qui va et qui vient, non pas entre tes reins, mais entre deux époques différentes, elle se permet aussi de l'être à travers les points de vue de sept personnages principaux différents.

Mieux, sur la fin, le King finissait un chapitre et le dernier mot était celui qui commençait le suivant (après un saut dans le temps).

Ça est un récit gigantesque, titanesque, même (mais Ça ne coulera pas !) et, bien que les égouts de la ville de Derry furent inondés, jamais le récit ne prendra l'eau, lui ! L'auteur se permet même d'inclure des souvenirs dans son récit et le tout reste cohérent.

Une écriture qui arrive à vous transporter, à vous coller la frousse, à vous faire rire, souffrir, compatir, qui vous donne l'impression que ce n'est pas un adulte qui vous parle, mais 7 jeunes gamins (dont une gamine).

Un récit qui vous prend aux tripes et qui ne vous lâche pas, qui jamais ne vous lasse.

Des personnages travaillés, même si certains ont plus de présence que d'autres (notamment, Bill, Beverly, Ben, Richie, Eddie et le salaud d'Henry). Des gamins qu'on ne pourra pas oublier, même si eux oublieront toute l'histoire, avec le temps.

Ça n'est pas facile de vous dire combien j'ai aimé ce roman et combien il est riche de plein de choses.

Et puis, le King qui, sur la même page, parle de Sherlock Holmes et d'une belette, Ça à le mérité d'être souligné. Quel hommage il m'a rendu. Et à Holmes aussi, car son nom se retrouve souvent dans le roman.

— Je me suis pris pour Sherlock Holmes pendant une minute. Puis pour une star du rock. Tes yeux sont tellement rouges que c'en est incroyable.
— Les tiens aussi. Un vrai couple de belettes dans un poulailler, c'est nous, ça.

Bref, un putain de coup de coeur et une aiguille de tensiomètre fichée dans le plafond, mais le roman en valait le coup.

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…luttait contre les démons de son existence, dans leur dimension symbolique. Mais ce n'était plus un enfant, sa force mentale n'était plus celle de sa jeunesse, quand il avait pu combattre ses monstres intérieurs. Alors, il avait perdu, il était mort déchiqueté par les crocs acérés d'un lycanthrope. Il était mort victime de sa peur, victime de sa solitude. Une question se posait, qu'auraient pu faire des enfants face à ce que l'Univers héberge de pire, face à la Peur elle-même ?

Dans le Maine, à Derry plus précisément, le Club des Ratés avait connu le même sort, à deux reprises différentes. Eddy, Rich, Bev, Ben Meule de Foin, Stan, Mike et Grand Bill étaient des enfants comme tous les autres, mais contrairement à tous les autres, ils allaient devoir combattre la Peur. Pas la petite angoisse qui passait rapidement, pas la peur qui obligeait les sphincters à se relâcher, la Peur, la seule, la mère de toutes les angoisses.

1957. Dans les égouts de Derry. La Peur se terrait, elle se réveilla, prête à faire ses premières victimes. Elle devait se nourrir. Tapie dans l'ombre du sous-sol, elle était partout en même temps, elle s'insinuait dans les esprits, dans les corps, dans les chairs. le Club des Ratés l'appelait « Ça ». Ça avait pris George, le frère de Grand Bill. Ça devait payer son crime. Ça venait du Macrovers, aux confins de l'univers, loin de tout ce qui est compréhensible pour les Hommes. Ça était la Peur la plus profonde, celle qui s'étendait dans toutes les existences, celle qui empêchait la joie de s'épanouir complètement.

Il fallait en finir avec la Peur. En groupe, les Ratés étaient forts, ils constituaient un tout capable de combattre Ça… Vraiment ? Que pouvaient bien faire des gosses face à l'immensité de la Peur ? Les enfants disposaient d'armes mystiques : l'imagination et la foi. L'imagination de pouvoir vaincre la Peur, la dévoreuse de monde, la seule ; la foi, qui poussait à toujours continuer malgré les faiblesses, l'irréel, le doute et l'échec. Avec leurs armes, les Ratés s'apprêtaient à l'attaquer, ils étaient prêts à bouleverser leur vie. L'union faisait la force…mais jusqu'à quel point ?

1984. Les Ratés avait grandi. Tous avait pris un chemin différent, loin de la sinistre Derry. Aucun ne se souvenait de sa vie, de sa jeunesse. Sauf Mike. Lui, était devenu bibliothécaire à Derry. Il n'avait rien oublié des années 1957/1958. Sa mémoire était intacte, même dans ses plus profonds retranchements. 1984. Des enfants mouraient de nouveau, déchiquetés, broyés, ensanglantés. le coupable était encore Ça, la Peur, la dévoreuse de monde. Ça était de nouveau réveillé, Ça devait manger. Seul, Mike ne pouvait rien faire pour sauver Derry…les autres devaient revenir !

Les meurtres s'enchaînaient, Ça était déchainé. Il (elle) voulait prendre sa revanche contre les anciens du Club des Ratés, ceux qui 27 ans plus tôt avaient mis en doute sa suprématie sur l'univers. Presque tous les Ratés étaient revenus à Derry, mais pour affronter la dévoreuse des mondes, ils devaient retrouver leur mémoire, le COSMÉTIQUE, le combat oublié, statique et mortel dans les égouts terriblement infâmes, qui usa les enfants. Ils devaient récupérer leurs forces pour lutter contre Ça, les mêmes qui avaient permis 27 ans plus tôt de tenir face à la Peur.

L'histoire de Derry était bien celle d'un groupe uni par la volonté d'anéantir la Peur. Bien plus que n'importe qui, ils avaient la foi, au fond de leur coeur. Enfants comme adultes, ils avaient douté, mais ils n'oubliaient jamais qu'au travers de leur existence, ils vivaient dans un corps commun, celui d'un groupe, celui d'un Club. Ensemble, ils formaient une étoile à 7 (puis 5) branches, capable de détruire le Mal dans sa plus pure incarnation. Ils avaient construit une société commune, où chacun des membres possédait une place nécessaire à l'avancée des autres. le Club des Ratés n'était pas ce qu'il prétendait être : ce n'était pas la réunion de ratés, mais bien des hommes et une femme capables du meilleur dans des situations où le hasard n'existait pas. Aucun accident n'arriva dans leur quotidien, ils avaient été choisis pour incarner les forces contraires à la Peur, l'Amour et le Bien.

Mais cette réalité là, lui ne la connaissait pas. Il avait choisi d'affronter ses peurs seuls, sans l'appui de ses amis. Loin du groupe, il pensait en être capable ; si il avait lu l'histoire de Derry, il aurait compris son énorme erreur. Quand il décida de tourner le dos à la force du groupe, il entra en réalité dans un cercle fermé, où toutes ses forces qu'il croyait invincibles, s'amenuisèrent à la vitesse de son souffle. En tant qu'adulte, il négligeait les autres, ils représentaient chez lui l'Enfer, mais lorsque que le lycanthrope lui arracha un gros morceau de joue, il susurra imperceptiblement…
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Comme dit plus haut, c'est une relecture….Mais comme mon cerveau commence à sérieusement faire des trous de gruyère dans ma mémoire, il ne me restait comme souvenir: la peur des clowns au sourire pointu et ses yeux argents hypnotisant, une vague idée de la forme ultime de Ça, et l'histoire personnelle de Beverly. Si on y regarde de plus près, ça ne fait pas grand chose, donc je peux vous dire d'ors et déjà que le plaisir de cette lecture fut un vrai cataclysme, un coup de coeur, même mieux, je suis retombée amoureuse de l'écriture du King. J'avais lu ce livre dans mon adolescence (comme beaucoup d'ailleurs…), et le relire près de 20 ans plus tard, c'est comme vivre et revivre la même expérience que les personnages. Tout comme eux, j'en avais oublié le passé, mais c'est sans compter le talent de cet auteur et la puissance de Grippe-Sou, pour faire resurgir les peurs infantiles.

J'ai bien eu la frousse, celle qui vous terrorise la nuit, regarder les étendues d'eaux avec un mauvais oeil, sursauter au moindre bruit nocturne, et comme le cirque s'est invité par chez moi, je vous dis pas, je ne voulais pas voir le clown!!!!!Je crois que chacun s'en prend pour son compte coté terreur, entre la peur du noir, la claustrophobie et celle de l'inconnu en général…Il est certain que j'éviterais les égouts en général, mais encore plus ceux de Derry. D'ailleurs, je ne crois pas faire de tourisme de ce coté là, tout simplement. le Maine a l'air indubitablement trop dangereux à mon gout, un brin trop ténébreux.
Mais au delà de tout Ça, (c'est le cas de le dire!!!), ce qui m'a le plus effrayé, cette fois ci, c'est l'horreur de leur quotidien. Aujourd'hui en tant qu'adulte, ce n'est plus le clown qui m'effraie, mais bien la Violence qui se dégage de ses lignes. le malaise venait de ce que ses enfants subissaient, Ça, ça m'a crevé d'angoisse! Désolée, par avance des spoilers, mais moi, c'est l'intolérance, le racisme, l'antisémitisme, le harcèlement, la maltraitance entre couple qui me fait mal, mais là où j'ai failli perdre mon coeur, c'est pour les enfants Corcoran! J'en avais envie de chialer comme une madeleine, pas simplement par ce qu'on était dans la fiction, mais parce que c'est la réalité de nos jours: tant d'enfants meurent sous les coups de leur proches, alors qu'ils ne sont que amour et dévotion pour cet adulte innommable…

Tout le génie de cet auteur est là, je crois que dans ces mille pages, il y a mit ses tripes, dénonçant les pires atrocités de ce monde, mais gardant une note d'espoir qu'il met dans ces enfants. Il reste une sorte de candeur à travers ce Club de 7 , une innocence qui fait chaud au coeur. Nous avons droit à de l'horreur pure, quelle que soit votre peur (irrationnelle ou non), vous aurez forcement votre petit frisson, mais on ressort grandi de cette lecture. L'épreuve du passage à l'âge adulte se fait avec eux, et résonnent dans notre inconscient.

Ça flotte à l'intérieur de nous, suite à cette lecture, on sent bien l'écho de ses cris, le gout de son sang poisseux, il nous attire quoiqu'il arrive vers les profondeurs noires et pestilentielles, même si ce n'est que dans nos cauchemars, il possède un grand pouvoir: celui de nous effrayer de toute les façons inimaginables!

Qui saura regarder dans les yeux Sa Peur, et lire ce grand Classique?!!!
Lien : https://fairystelphique.word..
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Avec King la fiction rejoint très souvent la réalité. Regardez-moi. Terrorisée après une rencontre avec Ca, me voilà sous son emprise depuis ce jour maudit où j'ai eu la bonne idée d'ouvrir le livre. Et même si j'ai pour ainsi dire tout oublié ou presque de l'histoire, j'en ai gardé l'essentiel en mémoire, à tel point que j'ai pu vous en faire un résumé hyper succinct mais non moins véridique dans la critique du premier volet. Et me voilà, des années plus tard, à relire les aventures du club des Loosers. Mais pourquoi Lily? Pourquoi?

Quand je dis que la fiction rejoint la réalité, c'est parce que tout comme Bill, Richie, Eddie et les autres, j'ai découvert le clown dans l'enfance, et je l'ai redécouvert une fois adulte. Coïncidence? Absolument!
L'idée m'est venue en regardant ma liste de livres sur Babelio. Je me suis aperçue qu'il y avait tout un tas de livres que je n'avais pas encore critiqués ou dont ma critique ne me satisfaisait pas car je l'avais écrite des mois voire des années après avoir lu le roman.
Voilà pourquoi je risque d'être un peu plus active qu'à l'ordinaire sur Babelio. Non, ne cherchez pas, vous n'arriverez pas à vous débarrasser de moi.

Ceci étant dit, intéressons nous maintenant à ce chef-d'oeuvre de Stephen King dont la relecture a bouleversé mon classement pourtant solidement établi.
Je n'en dis pas plus, il faudra attendre que j'ai lu l'intégralité des oeuvres du Maître (oui, il m'en manque et oui je suis très honteuse à ce sujet, mais n'allez pas le répéter) mais toujours est-il que pour l'instant, Ca est en bonne voie pour s'installer sur la plus haute marche du podium.

Ce que je vous ai dit dans la critique du premier volet est véridique : l'histoire tourne autour d'une bande de gamins qui ont réussi à affronter leurs peurs les plus obscures pour tout recommencer une fois adulte.
Ce que je ne vous ai pas encore dit...Et bien c'est tout le reste.

L'amitié face à l'adversité est un élément fondamental dans l'univers de King, que ce soit dans la nouvelle le Corps (issu du recueil les Différentes Saisons), dans Rose Madder, dans Salem ou encore dans la Tour Sombre. Mais jamais ce sujet n'avait été aussi bien traité que dans Ca. King transpose magistralement à sa manière un des principes de notre existence : on a beau être les meilleurs amis du monde dans l'enfance, la vie trouve toujours le moyen de nous séparer.
Les amitiés indéfectibles "à la vie à la mort" n'existe que dans notre imagination. Même si l'on garde un lien avec nos amis d'enfance, ce ne sera jamais aussi fort. Et c'est normal, c'est la vie.

Quand ils étaient enfants, Richie, Bill, Eddie, Bev, Ben, Mike et Stan s'étaient fait la promesse de revenir à Derry si Ca revenait. Et même s'ils ont tout oublié une fois adultes, ce serment est resté gravé dans leur mémoire. Et ça, c'est le pouvoir de l'amitié.
Comme je l'ai déjà dit, il me faudrait des heures pour vous expliquer en détail pourquoi Ca est probablement le meilleur roman écrit par King. Et aussi le plus terrifiant. Je réalise enfin que le plus effrayant dans cette histoire n'est pas le clown en lui-même mais les rapports des adultes avec leur progéniture. Jugez plutôt :
- Bill : ses parents ne lui adressent quasiment plus la parole depuis la mort de Georgie (ce qui se retrouve aussi dans la nouvelle le Corps où, ho surprise, le personnage principal est également écrivain)
- Bev : sa mère est quasiment inexistante et laisse son mari violenter sa propre fille
- Eddie : personne ne cherche à s'interposer entre lui et sa mère abusive, malgré de nombreuses démonstrations de violences psychologiques.

Ca nous montre non seulement la plus grande peur des enfants mais aussi celle des parents : l'incapacité de protéger leurs enfants, qu'elle soit consciente ou inconsciente.

Je vais m'arrêter là sinon dans deux jours, je serais encore en train d'écrire cette critique et vu la longueur de ma PAL, ce ne serait pas du tout une bonne idée
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Citations et extraits (44) Voir plus Ajouter une citation
Peut-être que ces histoires de bons et mauvais amis, cela n'existe pas ; peut-être n'y a-t-il que des amis, un point c'est tout, c'est-à-dire des gens qui sont à vos côtés quand ça va mal et qui vous aident à ne pas vous sentir trop seul. Peut-être vaut-il toujours la peine d'avoir peur pour eux, d'espérer pour eux, de vivre pour eux. Peut-être aussi vaut-il la peine de mourir pour eux, s'il faut en venir là. Bons amis, mauvais amis, non. Rien que des personnes avec lesquelles on a envie de se trouver ; des personnes qui bâtissent leur demeure dans votre cœur.
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Mais maintenant ce n'est plus une irritation mineure; il y a un fou qui veut absolument aiguiser cette scie, débiter des os, et il se rappelle que c'est ce qu'il a ressenti à l'hôpital, tard dans la nuit, en particulier au cours des trois ou quatre premiers jours... allongé dans le lit, transpirant dans la chaleur de l'été, dans l'attente de l'infirmière et de calmants, tandis que des larmes silencieuses coulaient le long de ses joues et allaient s'accumuler dans le creux de ses oreilles. Et il se disait : On dirait un branquignol qui aiguise sa scie là-dedans.
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— J’espère que tu l’as bien secouée, Eds, lança Richie. On attrape le cancer si on ne la secoue pas à chaque fois. C’est ce que m’a dit ma maman.

Eddie parut surpris, légèrement inquiet, même, puis il vit le sourire de Richie. Il essaya de le traiter par le mépris et poursuivit son idée : "Elle était trop lourde pour être portée à deux. Mais Bill a dit qu’à tous on pouvait y arriver".
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Sur ce riche terreau nourricier, Ça existait selon un cycle simple de réveils pour manger et de sommeils pour rêver. Ça avait créé un endroit à sa propre image que Ça contemplait avec satisfaction grâce aux lumières-mortes qui étaient ses yeux. Derry était son abattoir, les gens de Derry son troupeau. Les choses s’étaient maintenues ainsi.
Puis… ces enfants.
Quelque chose de nouveau.
Pour la première fois, de toute éternité.
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