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Michel Lederer (Autre)
EAN : 9782070426843
693 pages
Gallimard (06/03/2003)
3.81/5   42 notes
Résumé :
Lointains descendants d'une diaspora humaine, les habitants de Geta, une planète aride et inhospitalière, ont adapté leur existence à ce milieu hostile en brisant l'ultime tabou. L'anthropophagie est devenue pour eux plus qu'un rite: une obligation religieuse, un moyen de survivre. Dans cet univers où la lutte pour le pouvoir passe par la sélection génétique, une cellule conjugale de cinq personnes - le chiffre idéal - tombe collectivement amoureuse d'une femme qu'e... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Attention : O E V N I ( objet ethnologique volant non identifié ) …
Un roman vraiment à part dans le champ de la science-fiction ( - A PART - ) .. . Un texte parfaitement recommandable aux lecteurs exigeants et enracinés dans le « main Stream « le plus exigent sur le fond et la forme .
L'auteur était enseignant en mathématiques à l'université Mac Gill de Montréal ( anglophone donc ... ) ainsi que chercheur réputé en mathématiques fondamentales. Il a malheureusement peu écrit et c'est fort dommage pour les amateurs de science-fiction .
Ce roman est une pure merveille car c'est un texte d'une exigence incomparable .
Mais c'est 700 pages intenses qui demandent quasiment du travail au lecteur , qui ne sera pas vraiment en mode : doigts de pieds en éventail , pendant cette lecture quelquefois ardue mais riche et copieusement enracinée dans l'action .
On Peut comparer ( vaguement ) Parade nuptiale , aux romans d'Ursula le Guin ( le cycle de l'oekoumène ) pour sa dimension quasiment ethnologique .
kingsbury nous confrontes à un monde lointain .. très lointain car , loin dans le futur , loin dans l'espace et loin de nous culturellement parlant .
Des hommes ont jadis colonisé la planète Géta . Ils ont oublié leur origine ( en grande partie ) et ils ont développé une société très particulière du fait des contraintes du milieux .
Aucune des plantes ou aucune des protéines native de Géta , ne sont comestibles pour l'homme alors que la civilisation a globalement régressée depuis l'arrivée des premiers colons .
Il demeure néanmoins certains paradoxes du point de vue des savoirs et des technologies qui créent une société assez déroutante , avec par exemple , la maitrise étonnante d'une science génétique et du clonage .Le vent est une énergie primordiale au quotidien de même que les armes blanches ..
Ce monde possède une remarquable mythologie de l'arrivée , et des religions et des modes de vie tout à fait spécifiques qui viendront surprendre et intéresser le lecteur après l'avoir surpris certes , mais peut-être même surtout , après l'avoir choqué ou mis mal à l'aise .
La faune , la flore et les saisons de ce monde sont discrètement posées par l'auteur et elles sont intégrées à la trame narrative de ce texte de façons subtiles et variées et cet aspect du dépaysement est subtilement intense tout en étant assez discret malgré tout .
En fait , je dirais que la planète Géta habite autant les personnages , que les personnages l' habitent .
Le lecteur doit en effet , s'adapter à un univers déroutant et à un univers et à des personnages d'une extrême richesse .
Ce monde possède en effet une texture très dense et tous les détails sont amenés de façons habiles et progressives et de fait cet univers est terriblement particulier et pas toujours à l'avenant d'ailleurs ? mais il affiche un rare ( vraiment rare ) parfum de réalité .
La narration est intense et les informations à assimiler sont nombreuses et complexes , pour le plus grand plaisir du lecteur , tout en sachant que cela rend ce long roman déroutant et difficile d'accès .
Il y a une intrigue très ramifiée et très fouillée qui se nourrie de bruits de guerres , de querelles politiques , d'amour , de science historique , de religions , d'affaires de familles , de rivalités de castes ...
C'est un grand roman de science-fiction c'est aussi de la littérature de haut vol . Inscrit dans un texte long et complexe . Il faut se donner le temps d'entrer dedans et ce n'est pas facile , malgré ses énormes qualités , par exemple : l'action soutenue , les intrigues intéressantes et depaysantes , et enfin : la crédibilité palpable et véritablement accomplie des personnages.
Le mode de vie des hommes , façonné par ce monde aux milieux exigeants , plonge le lecteur dans des coutumes déroutantes comme : le cannibalisme rituel et alimentaire , des règles matrimoniales particulières et minutieuses , comme la polyandrie , des fonctionnements politiques tout à fait déroutants et subtils , des scarifications et des initiations associés à des rites de passages , un statut de femmes libres et influentes , pour certaines , pour d'autres un statut d'outils au sens propre .
C'est de l'ethno SF ( aboutie ) et c'est un roman quasiment unique de ce fait , d'autant plus que la faune et la flore de cette planète sont très sérieusement décrites de manières pointues et quelles imprègnent profondément le récit et de là : l'esprit du lecteur également .
Ce roman possède des qualités littéraires certaines et il est tout à fait à même de séduire le lecteur le plus exigent .
PS : Je recommande de commencer la lecture par l'épilogue , qui se trouve à la fin du roman , car cela aidera grandement le lecteur à appréhender ce monde déroutant et assez difficile d'abord malgré certains aspects très émouvants ou grandioses et épiques même .
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Nous sommes sur l'inhospitalière planète Geta , dans un futur indéfini, Geta ou vivent les lointains descendants d'une partie de la diaspora humaine aura trouvé refuge ; et s'est organisée, autour de ses connaissances, ou de ce qu'il en reste : une société basée sur la conception génétiquement modifiée et le cannibalisme. La biologie n'a pas de secrets pour cette étrange population, alors que technique et technologie lui est parfaitement inconnue au point d'avoir oublié jusqu'à la bicyclette, à la manière dont l'humanité perdit le nombre π pourtant connu des égyptiens pour ne le retrouver que bien plus tard…

Côté religion, on adore le Dieu soleil : des rites anthropophages…

Quant aux rites de constitution de la cellule familiale idéale, ils constituent avec leurs conséquences le thème porteur d'une grande partie de l'intrigue et ne seront pas dévoilés ici.

Le cadre est posé, ou presque. Ajoutons que Geta est une planète dont végétaux et animaux sont toxiques pour l'homme…une guerre menace…sur fond de contestation du pouvoir en place.

Pour faire écho à la plupart de mes connaissances ayant lu ce pavé de quasiment 600pages : voilà un ouvrage atypique de science-fiction/fantasy… mais malgré tout, d'une lecture facile, si l'on n'est pas d'entrée dégouté par les pratiques de survie de « ce regroupement humain ». Ajoutons quelques dialogues un peu décousus, des noms de personnages difficiles à mémoriser… on se laisse tout de même attraper par la narration ; en tout cas ce fut le cas pour moi…

Donald Kingsbury, Professeur de mathématiques et chercheur en mathématiques fondamentales n'a que très peu écrit, et c'est bien dommage, tant le dépaysement est total (et c'est le moins que l'on puisse dire) dans ce « Parade nuptiale ».

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Mon avisParade nuptiale est un roman étrange, issu d'une ligne de Hard-science qu'on peut sans problème faire remonter à [book:Dune], tant par l'hostilité du milieu que par la forme du récit, et d'autres postures d'écriture. Cependant, il serait réellement réducteur de le positionner comme une simple copie du roman de [author:Herbert], car Parade nuptiale est un récit beaucoup plus riche, plus fort, et plus difficile d'accès que [book:Dune]. Ce récit se situe sur une planète autre que la Terre, où des humains luttent pour survivre dans un monde à l'hostilité avérée. En effet, loin de monstres géants, la biosphère de cette planète est naturellement toxique pour l'être humain, et les aliments dits profanes, c'est-à-dire ceux issus de cette biosphère, sont potentiellement mortels, à la manière du plomb, pour les humains. Il existe bien sûr quelques aliments dits sacrés, pour lesquels le lecteur devine qu'ils ont été importés avec ces humains, comme le blé ou les patates. Partant de cette hypothèse très simple, Kingsburry se place d'entrée de jeu dans ce qu'on pourait appeler un régime stable, c'est-à-dire longtemps après la colonisation. Et son postulat d'environnement toxique a des répercussions incroyables sur la culture et la société de cette planète, retombée dans ce que je considère comme une espèce de moyenâge, où existerait pourtant la génétique moderne. Parmi les conséquences les plus évidentes, on peut citer le cannibalisme culturel. C'est-à-dire que les plus faibles sont éliminées en cas de famine, pour nourir de leurs protéines les plus forts, et ainsi participer à l'amélioration de la race, concept clé de cette planète. de la même manière, les anciens qui meurent de vieillesse, les difformes et les bébés non désirés sont tous mangés, et on conserve les parties de leur corps non dévorées lors du buffet funéraire dans de délicieuses conserves. Tout cela n'est qu'un des milliers d'aspects où l'environnement a eu son impact sur la culture et la civilisation de ce monde. Tout cela n'est qu'un environnement dont j'ai essayé de donner un aperçu des pratiques les plus marquantes. Et dans cet environnement, ce roman nous raconte l'ascencion d'une famille (un mariage polygame visant la complétude à sept) qui va essayer de prendre le pouvoir, de manière "civilisée", c'est-à-dire sans verser le sang et en respectant les coutumes politiques. Et toute cette lutte politique présente, pour le joueur de nomic que je suis, certains aspects très intéressants comme une réflexion approfondie sur le pouvoir, son exercice et sa fonction sociale. Ainsi, la mise en oeuvre d'un électorat sur la base du clientélisme, qu'on considère usuellement comme une mauvaise forme de gouvernement, est ici utilisé d'une manière extrêmement intéressante, qui en sublime les potentialités politiques. En fait, il est difficile de bien parler d'une oeuvre aussi radicalement différente. Car la différence, ici, n'est pas seulement dans les vêtements ou les pratiques religieuses de gens, elle est dans le coeur de leur culture, qui se base entièrement sur la cannibalisme. Et ce cannibalisme, à son tour, ne peut pas être vu comme un acte dégradant. Ou du moins, il n'est vu comme tel que par une gentille hérétique, qui souhaite y mettre fin, et dont le rôle dans le bouquin est assez important. Au final, c'est effectivement une lecture très étrange, mais assez fascinante. Je ne saurais trop conseiller aux fans de fictions éllaborées de se précipiter sur cet ouvrage où l'action laisse bien volontiers la place à de puissantes réflexions sur la société, la politique, le pouvoir, ce genre de choses. Une discussion sur ce romanPeu de temps après, j'ai eu l'occasion de discuter de ce roman avec un interlocuteur d'Usenet, qu'on appelera ici XH. NDParce que des cannibales qui se lancent dans une guerre tribale pour étendre leur empire, ça fait sf, comme thème ? XHNon ; mais la question de savoir si une société fonctionnelle issue d'un peuplement originellement humain mais qui a dérivé à tel point que tout les critères sociaux habituellement admis ont volé en éclat est encore composée d'humains, n'est-ce pas SF, comme thème ? NDSi, complètement. il n'en reste pas moins que, dans ce roman, certains éléments (les combats tribaux, l'espèce de médiévalisme que j'ai pu y ressentir) me font penser que le classement en SF est quelque part un peu artificiel. Pour ma part, si j'avais dû placer ce roman quelque part, je l'aurais mis dans une nouvelle catégorie : la hard-”sciences humaines”. Car si, dans les bouquins d'[author:Egan], par exemple, les éléments qui sont très largement extrapolés sont des éléments de sciences dures, [author:Kingsburry], lui, choisit d'extrapoler de la même manière des éléments purement humains : comment survivre et adapter la civilsation à un environnement dont l'hostilité est on ne peut plus hostile. Il en tire ainsi des conséquences politiques, sociales, psychologiques, qui ne peuvent que laisser le lecteur sans voix. XHC'est parce que tu es trop conditionné par l'association entre SF et technologie. Alors que la SF est un état d'esprit que tu évoques fort bien dans la suite [... cf paragraphe du dessus …] le tout ficelé dans une histoire intéressante. Voilà une bonne recette pour un bon bouquin de SF, je dirais. L'important, ce n'est pas la technique, c'est la remise en cause des certitudes et la rationnalité (même basée sur des bases qui peuvent être complètement farfelues scientifiquement, l'important étant que cet a priori soit relativement clair). Bref, la SF cherche à explorer et découvrir le réel, le plus souvent au travers de virtualités savamment élaborées, tandis que la fantasy joue plus sur comment faire revivre les structures narratives ancestrales et leurs émotions associées dans un contexte littéraire modernisé. Cela dit, c'est mon point de vue et je le partage (du moins jusqu'à ceje le relise demain), mais sans doute manqué-je de biscuits (comme disait mon prof de philo de terminale), i.e je n'ai pas mon diplôme de pipologie appliquée, euh pardon, de critique littéraire avancée. Notons au passage que Kingsburry a obtenu l'an dernier une distinction en tant qu'auteur de SF libertaire, ce qui cadre bien avec cet esprit de remise en question. NDEn fait, il n'y a pas non plus de doute pour moi, mais ça reste un bouquin tellement étrange que le placer en sf me pose de nombreux problèmes d'organisation de mon catalogue mental. XHFranchement, je trouve que c'est un des bouquins que je conseillerais pour quelqu'un qui voudrait découvrir la SF autrement que sous la forme de batailles dans l'espace avec des robots. le seul truc queje regrette, c'est la concession qu'il fait en faisant trop directement référence à l'histoire du XXe siècle, je trouve que cela affaiblit l'effet de dépaysement. Mais en même temps cela sert aussi l'histoire,et la référence est immédiatement compréhensible, voire même ressentie par lecteur, bien plus que le seraient des inventions de l'auteur.
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J'ai envie de comparer 2 livres qui ont reçu le premier prix du meilleur 1er roman. L'un écrit par Donad Kingsbury en 1982. Parade nuptiale. Folio SF. 690 p. La 4ème de c. indique :
Prix locus du meilleur premier roman (et Wiki parle de prix Hugo du meilleur roman en 1983).

Et le second par Charlie Jane Anders. 2016. Tous les oiseaux du ciel. J'ai lu - 440 p.
2017 : prix Nebula du meilleur roman , prix IAFA William L. Crawford Fantasy, prix Locus du meilleur roman de fantasy
Quelques mots sur D.K. Un écrivain de l' « ancienne génération » 😊. https://fr.wikipedia.org/wiki/Donald_Kingsbury. On retiendra qu'il était prof de math à l'université.
Et qu'il a écrit 3 romans dont un second livre traduit en Fr. qui s'inscrit dans le Cycle de Fondation (Asimov) : « Psychohistoire en péril »
Pour C.J.A. : voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Charlie_Jane_Anders.
J'ai commencé par lire Parade nuptiale…et je me suis retrouvé comme rarement en proie à des émotions très fortes dès les premières pages. Horreur du cannibalisme élevé en religion et des méthodes d' »élevage » des très jeunes enfants. Amusement de la conception des mariages à 3 et plus…J'ai versé quelques larmes après la 4ème ou 5 ème épreuve subie par l'héroïne.
J'ai été porté par l'action de la première à la dernière page…En fait je me rends compte qu'il est IMPOSSIBLE de rendre une critique complète de cet ouvrage sans pouvoir parler de la richesse de chaque chapitre.
J'ai ressenti de l'horreur, puis de la compréhension, puis de l'affection puis de l'amour pour cette planète, ces clans, ces personnages…
Ce livre est sans nul doute l'un des plus transgressif chef-d'oeuvre de SF qui m'ait été donné de lire…
A contrario (et oui.. 😉), j'en ai eu tellement ras le bol tous les oiseaux du ciel que je me suis arrêté à la page 327. Ce n'est donc pas faute d'avoir fait un effort…
Comment expliquer…c'est comme si en comparaison le livre de CJA (dont j'adore la coiffure) était d'une pauvreté affligeante dans chaque domaine…Et le fait de lui avoir décerné 3 prix ( 3 dont un locus, un nebula) m'a fichu…en rogne. Les anciens lauréats de ces prix doivent peut-être se retourner dans leur tombes… 😊
Réflexions immédiates et successives: si cet ouvrage a reçu 3 prix, alors :
a) Qu'est-ce que c'est que CES jurys de médiocres…
b) et/ou que valent encore ces prix aujourd'hui ?
c) et/ou où sont les bons auteurs de SF / Fantasy d'aujourd'hui ?
Accorder un prix à ça c'est peut-être aussi discréditer les « prix » des années précédentes.
Bref…pas content.
Je ne vais pas m'appesantir sur la critique de ce roman (les personnages et l'histoire tiennent la route pendant les 100-150 premières pages puis tout se délite pour tendre vers l'ennnnnnui et la recherche à rebours des incohérences de scénario… ☹).
Je vous invite simplement à le lire après un bon livre ou un chef d'oeuvre annoncé. Ce sera la seule façon d'éprouver de fortes émotions et principalement : déception (3 prix pour ça ?) et la colère/révolte (d'avoir cru qu' « aujourd'hui » recevoir un prix était un gage de qualité), la tristesse (d'avoir perdu son temps)…
Soyons clairs : je n'ai rien contre C.J.A…son roman aurait pu passer dans le tas…on se contente souvent de ce qu'on trouve (produit de supermarché de la lecture).
Alors,…pourquoi ne pas aller faire « les courses » chez les « artisans » LES LIBRAIRES et leur commander un produit super p.ex. : en langue Française les noms qui me viennent à l'esprit :
a) Pierre Bordage. https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Bordage - ex.: La fraternité du Panca – Space opéra dans la lignée des grands conteurs de S.F comme par ex. : Jack Vance),
b) Damasio. La zone du dehors (transgressif et accessible). La horde du contrevent (une aventure dans l'exercice de la lecture 😊, extraordinaire mais inaccessible sans avoir lu ma critique au préalable…).
Et là, Madame, Monsieur, vous avez du chef d'oeuvre tout frais et du bien Français, vous favorisez les circuits courts et d'exception. Jouir et faire jouir sans faire de mal à quiconque….
Et si vous êtes en mal d'inspiration, sur mon profil vous trouverez une liste de chefs d'oeuvre de la SF / Fantasy, autant en profiter et surtout n'hésitez pas à me faire partager vos auteurs - titres de SF que vous considérez vous-même comme des perles, des chefs d'oeuvre…
Partager le plaisir de lire est un acte salutaire dans un monde qui se délite quelque peu… 😊
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Voilà une lecture qui change un peu ! J'ai mis un peu plus de temps à le lire car il demande une lecture plus exigeante mais ça en vaut vraiment la peine. Il chamboule un peu nos codes , rien qu'avec ses cellules familiales qui peuvent comporter jusqu'à 6 individus ,souvent 3 hommes /3 femmes qui sont mariés ensemble . Bon ensuite la survie passe par le cannibalisme .Des individus jugés "plus faibles" se sacrifient pour les autres et on élève certains bébés pour ça aussi.
On suit une cellule conjugale qui recherche une nouvelle femme et ,qui va se retrouver au coeur des intrigues politiques et de la guerre sur Geta.
Ce roman mêle l'amour à la politique ,à la guerre ...il est très original et j'ai vraiment bien aimé ! Beaucoup de surprises et de revirements nous tiennent en haleine.
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Ces machines kaièl atteignaient leur maturité sexuelle alors qu'un enfant normal apprenait tout juste à marcher et elles recevaient aussitôt leur premier embryon .La seconde couvée se composait toujours de jumeaux et la troisième ,lorsqu'elles étaient devenues adultes, de triplés .A l'âge où les autres femmes voyaient leurs seins s'épanouir ,les machines étaient déjà usées et bonnes pour la boucherie .
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Certains d’entre nous apportent leur contribution à la race par la Mort, d’autres par la Vie. Il en a toujours été ainsi.
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- Pourquoi sommes-nous si cruels ? demanda Teena, ébranlée par certains des écrits d'Oelita.
- Nous vivons dans un monde cruel.
- Mais c'est notre devoir de le rendre moins cruel. Nous sommes des Kaiel !
- Oui, mon petit lutin o'Tghalie !
Il éclata de rire. Puis, repensant à son enfance, il ajouta : "Seuls les plus cruels survivent.
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L'homme qui a eu peur toute sa vie croit que la peur est la seule stratégie qui puisse apporter la victoire car il a été vaincu par la peur. Ainsi, lorsque l'opprimé se révolte, il devient l'oppresseur.
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Ton ennemi est vainqueur quand tu adoptes pour stratégie sa propre stratégie et pour moyens ses propres moyens, car tu es devenu alors ton ennemi.
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