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Guillemette Belleteste (Traducteur)
EAN : 9782743611712
400 pages
Payot et Rivages (20/09/2003)
4/5   98 notes
Résumé :
Codi revient à Grace, petite ville (imaginaire) de l'Arizona, afin de soigner son père. Elle s'est donné un an, la durée du remplacement qu'elle a accepté d'assurer dans un lycée de la ville, pour prendre les dispositions nécessaires à son égard.

Déprimée, indécise quant à son avenir, elle arrive dans cette ville, quittée depuis longtemps, où elle est confrontée à l'absence d'une sœur adorée partie en mission humanitaire au Nicaragua - alors en plein... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Codi et Hallie ont grandi à Grace, petite ville (imaginaire) de l'Arizona. Élevées par un père, médecin et très pris par son métier, elles ont tissé une grande complicité et ce depuis la mort de leur mère.
Autant, Hallie sait ce qu'elle veut et travaille pour une action humanitaire au Nicaragua, autant Codi se cherche et ne se sent nulle part à sa place même après ses études de médecine. Aussi quand celle-ci apprend que son père est malade, elle reprend la route vers sa ville natale pour essayer de recréer les liens, plutôt distendus, avec lui.
Souvenirs d'enfance, lutte écologique, liens d'amitié et d'amour vont participer à sa construction et redonner un sens à sa vie.

Je n'ai pas été très attentive à cette histoire à laquelle j'ai trouvé pas mal de longueurs, comme cette partie consacrait à la conduite d'un train ! Mais je suis certaine que d'autres lecteurs y trouveront leur intérêt. Par contre, j'ai été séduite par la découverte des us et coutumes des populations indiennes pueblos et navajos, et par la description de la nature environnante.

Les liens entretenus par Codi et son père sont difficiles à comprendre. Beaucoup de questions sont soulevées mais peu de réponses arrivent, et pourtant c'est l'héroïne elle-même qui les pose mais n'attend pas la réponse ! Quelle étrange façon d'agir !
Bref, je n'ai pas ressenti une grande empathie avec cette héroïne et suis sortie de cette lecture encore affamée. Et il faut bien avouer que le côté écologique développé sur la quatrième de couverture, ne l'est pas vraiment dans ces pages. Ce n'est qu'un prétexte à fabriquer des piñatas, artisanat local très apprécié !

Malgré tout, lire Barbara Kingsolver reste un plaisir car son attachement à la terre, aux racines est toujours palpable et convaincant.

Lien : http://mespetitesboites.net
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Quand la santé de son père, atteint d'Alzeimer, commence à décliner, Codi se retrouve contrainte de revenir s'occuper de lui à Grace, la bourgade rurale de son enfance. Orpheline de mère, élevée dans la rigueur par ce père médecin, avec une soeur cadette pour unique amie. Elle qui a passé sa vie à fuir son passé va devoir renouer avec lui et faire face aux blessures...
Ne cherchez pas de road moovie loufoque, on est ici bien loin des personnages truculents de L'Arbre aux haricots. Bien sûr la patte de Kingsolver est reconnaissable et les portraits reste colorés mais l'écriture s'est apaisée. Il y a une profondeur dans les propos et une finesse dans le ressenti de Codi, le personnage principal, qui m'a beaucoup plu. Un registre plus feutré mais jamais sombre, une écriture plus calme mais toujours très imagée, pour ce roman émouvant sur le deuil.
Deuil d'un enfant, d'un père, d'une enfance...
Avec en toile de fond, une histoire de pollution de rivière et les thèmes récurrents chers a l'auteure : écologie, partage, matriarcat, culture indienne, etc.
Une facette de l'écriture de Kingsolver moins connue, plus personnelle peut-être, que j'ai pris plaisir à découvrir.
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Codi se retrouve contrainte de revenir à Grace, pour s'occuper de son père atteint de la maladie d'Alzheimer. Elle se retrouve face à son passé qu'elle a fui, elle devra faire face à ses blessures d'enfance et d'adolescence.
Une facette moins connue et plus intime de Barbara Kingsolver qui signe là un très bon volet de sa saga "arizonienne".
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Un très bon roman malgré quelques longueurs. Codi revient à Grace, ville dont elle est originaire et en vivant dans cet endroit où exerce son père médecin, elle plonge dans ses souvenirs. Sa soeur est absente et lui manque, elle retrouve aussi son amour avec lequel elle renoue... le lieu est étrange ( et fictif) mais cependant les personnages sont attachants. J'ai beaucoup aimé cette histoire.
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Codi revient à Grace, sa ville natale située en Arizona, pour se rapprocher de son père atteint de la maladie d'Alzheimer. Confrontée à ses souvenirs d'enfance et surtout à l'absence de sa soeur Hallie partie au Nicaragoua pour une cause humanitaire, Codi cherche un sens à sa vie. Impliquée malgré elle dans une campagne écologiste contre une compagnie minière, elle retrouvera peu à peu confiance en ses capacités.

Quelle agréable lecture! J'ai tout de suite été absorbée par les mots de Codi. J'avais l'imprresion de la suivre pas à pas comme une amie. J'ai partagé ses colères, ses craintes, ses peines comme si je les vivais moi-même. J'ai passé par toute la gamme des émotions, mais je retiens surtout de cette histoire qu'il faut toujours garder espoir au bonheur malgré les coups durs de la vie.

Je relirai très certainement Barbara Kingsolver, j'ai adoré sa plume sensible tout en étant dynamique et rythmée.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Nous sommes deux pauvres âmes pleines de cicatrices, tu ne crois pas?
je sais ce que nous sommes. Je m'efforce de définir mes espérances.
L'espérance, c'est la chose la plus dangereuse qui soit.
L'espérance implique que l'on donne beaucoup de soi.
c'est un alibi lamentable, mais voilà. Difficile de donner quand on est en butte à la désapprobation générale et que l'on a le coeur qui saigne d'avoir été transpercé.(...)
(Ta soeur) voulait sauver le monde . Non, ce n'est pas vrai. Elle voulait se sauver, elle, exactement comme nous tous.
se sauver de quoi?
Du désespoir de sentiment d'être inutile. J'ai presque décidé que la chose la plus importante qui sépare les gens heureux des autres, c'est le sentiment d'être un objet pratique, dont on se sert, comme un pull-over ou une clé à molette.
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C'est une chose que de transporter sa vie où que l'on aille, c'est est une autre que de la chercher sans cesse ailleurs.. Je ne tenais pas la route, je fuyais en avant, tirant un trait sur tout ce qu'il y avait derriere moi, sans cesse en quête d'un refuge idéal, là où les trains ne déraillaient pas, là où les coeurs ne se brisaient jamais, et où les gens que vous aimiez ne mouraient jamais.
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j’avais des intentions rationnelles. Je parlais de l’évapotranspiration des forêts humides et de l’oxygène de la biosphère et comment tout cela était lié. L’ultime grume de forêt vierge enlevée et laminée pour laisser place à un continent de déchets qui s’étouffait avec de vieux journaux. Ce fut un cours magistral poétique. Marta fit l’erreur de me demander dans quelle proportion cette poésie allait compter pour l’examen.
Je la regardais de travers. « C’est ta vie, l’examen. Si tu le rates, celui-là, tu crèves. »
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Le bébé s'appelait Nicholas mais personne ne l'appelait autrement que "le bébé". J'avais lu quelque part que le cerveau organise l'information par ensembles qui n'excèdent pas quatre chiffres- c'est d'ailleurs la raison pour laquelle les numéros de sécurité sociale et les numéros de téléphone se présentent avec des sous-divisions; et sans doute , la mémoire des parents n'enregistre pas les noms au-delà de quatre enfants.
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Il pense que les rêves des gens sont formés à partir de ce qu'ils font dans la journée. De la même façon qu'un chien qui course les lapins, rêvera de lapins. C'est ce que tu fais qui façonne ton âme, non l'inverse.
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Vidéo de Barbara Kingsolver
Barbara Kingsolver vous présente son livre « On m'appelle Demon Copperhead », Prix Pulitzer 2024. Ce livre vous attend dès maintenant chez votre libraire ! Pour en savoir plus : https://www.albin-michel.fr/on-mappelle-demon-copperhead-9782226478375
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