Codi et Hallie ont grandi à Grace, petite ville (imaginaire) de l'Arizona. Élevées par un père, médecin et très pris par son métier, elles ont tissé une grande complicité et ce depuis la mort de leur mère.
Autant, Hallie sait ce qu'elle veut et travaille pour une action humanitaire au Nicaragua, autant Codi se cherche et ne se sent nulle part à sa place même après ses études de médecine. Aussi quand celle-ci apprend que son père est malade, elle reprend la route vers sa ville natale pour essayer de recréer les liens, plutôt distendus, avec lui.
Souvenirs d'enfance, lutte écologique, liens d'amitié et d'amour vont participer à sa construction et redonner un sens à sa vie.
Je n'ai pas été très attentive à cette histoire à laquelle j'ai trouvé pas mal de longueurs, comme cette partie consacrait à la conduite d'un train ! Mais je suis certaine que d'autres lecteurs y trouveront leur intérêt. Par contre, j'ai été séduite par la découverte des us et coutumes des populations indiennes pueblos et navajos, et par la description de la nature environnante.
Les liens entretenus par Codi et son père sont difficiles à comprendre. Beaucoup de questions sont soulevées mais peu de réponses arrivent, et pourtant c'est l'héroïne elle-même qui les pose mais n'attend pas la réponse ! Quelle étrange façon d'agir !
Bref, je n'ai pas ressenti une grande empathie avec cette héroïne et suis sortie de cette lecture encore affamée. Et il faut bien avouer que le côté écologique développé sur la quatrième de couverture, ne l'est pas vraiment dans ces pages. Ce n'est qu'un prétexte à fabriquer des piñatas, artisanat local très apprécié !
Malgré tout, lire
Barbara Kingsolver reste un plaisir car son attachement à la terre, aux racines est toujours palpable et convaincant.
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