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EAN : 9782756025124
48 pages
Delcourt (24/08/2011)
3.7/5   54 notes
Résumé :

Il y a bien longtemps, quand les animaux étaient encore sauvages, vivait un Chat très malin. Installés dans une grotte, l'Homme et la Femme voulurent auprès d'eux des animaux dociles et serviables. Mais comment y parvenir? En suivant le Chat sauvage, vous saurez comment tous les animaux, à l'exception du plus rusé, furent domestiqués... Un récit drôle et impertinent, extrait des Histoires comme ça de Rudyard... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Voici un conte étiologique issu des Histoires Comme Ça qui se propose de nous narrer l'origine du caractère si indépendant du chat comparativement à celui d'autres animaux domestiques.

Rudyard Kipling, avec son esprit imaginatif et facétieux habituel, tisse une histoire un peu alambiquée mais qui expliquerait pourquoi les chats s'invitent aux foyers des hommes, les ennemis éternels de tous les animaux, et en ressortent comme bon leur semble en ayant prélevé lait et chaleur.

La femme, en bonne ménagère tyrannique avant l'heure, fait de sa caverne un espace douillet où il fait bon vivre. Ce faisant, elle passe des pactes avec divers animaux sauvages : le chien, le cheval, la vache afin qu'ils acceptent sa domination à condition de recevoir leur dû de nourriture.

Mais le chat, soucieux de son indépendance, refuse de nouer un tel pacte avec la femme. Qu'en sera-t-il de l'homme ? du chien ? Comment obtiendra-t-il ce qu'il désire en donnant un minimum de contreparties ? C'est ce que je vous propose de découvrir par vous même si le coeur vous en dit.

En résumé, un album que je trouve assez sympa mais sans plus. Bien entendu, ceci n'est qu'un avis qui s'en va tout seul, c'est-à-dire, bien peu de chose.
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Soyons honnêtes, si je vous demande de me citer des oeuvres de Rudyard Kipling, vous allez certainement me répondre "Le Livre de la Jungle" et ce poème magistral, "Si". Mais saviez-vous que ce brillant auteur avait écrit un recueil, en 1902, intitulé "Histoires comme ça pour les petits" ? Et parmi les histoires, il en est une qui narre le début de la civilisation et l'emprise de l'homme sur les animaux. Tous les animaux ? Oh non ! Car le chat n'est pas comme les autres. Personne ne peut l'asservir.

Cette histoire mêle à la fois du fantastique et des caractéristiques réelles. Elle met en relief, comment dire ?, la "cohabitation" du félin avec l'espèce humaine. Qui apprivoise qui ? N'est-ce pas là le vrai caractère de ces matous que l'on aime tant et qui, au final, nous font tomber dans leur piège ?

Si vous voulez retrouver votre âme d'enfant, je ne puis que vous conseiller ce beau texte.

Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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Voici un petit conte qui nous est livré par Rudyard Kipling, et illustré en noir et blanc par Yann Couvin.

Une histoire de domestication par l'homme (ici plus exactement la femme), mais aussi et surtout la démonstration qu'un chat, reste un chat fidèle à lui-même libre de toutes entraves.

L'homme aussi était sauvage avant d'être apprivoisé par la femme !!!

Comment le chien, le cheval et la vache se sont fourvoyés pour obtenir un certain "confort" et de sauvages se sont fait apprivoiser par la femme.

Le chat lui , fut plus habile et même avec des louanges n'en restât pas moins libre.

Belle petite fable , le chat lui s'en va par les chemins mouillés du bois sauvage, sous les arbres ou sur les toits, remuant la queue et tout seul.
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Au tout début, l'homme, comme les animaux était sauvage.
Quand survint la femme, elle apprivoisa l'homme, puis le chien, puis le cheval, puis l'homme.
Quand vint le chat, qui affirmait son indépendance, la femme proposa un marché.
Le chat, rusé, parvint à honorer les termes de ce marché, mais préserva son indépendance.
Un joli petit conte, tout à l'honneur du chat.
Rudyard Kipling a peu écrit sur les chats.
Cette courte histoire étiologique et symbolique sur le caractère du chat et sur l'indépendance est très sympathique.
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Tout le monde connaît Rudyard Kipling , ne serait-ce déjà pour son fameux Livre de la Jungle (1894) popularisé mondialement par Walt Disney en 1967. Tout le monde sait, peut-être aussi, que le monde animalier est foisonnant dans l'oeuvre de Kipling : les animaux sauvages sont au rendez-vous à l'instar du chat qui, lui aussi fut sauvage, bien avant sa domestication.
Ainsi Kipling, écrivit un conte pour nous parler du sauvage félin : The Cat that walked by himself. Conte dont voici les premières lignes :

" Venez tous, oyez et écoutez ! Car cela fut et advint, oui ma Très Aimée, cela survint et se passa du temps que nos Amies les bêtes étaient encore sauvages. le Chien était sauvage, le Cheval était sauvage, la Vache était sauvage, le Mouton était sauvage, le Cochon était sauvage. Mais le plus sauvage des animaux sauvages était le Chat qui s'en allait toujours tout seul. " Il y a très longtemps, tous les animaux étaient sauvages. L'Homme, lui aussi, était passablement farouche. Un jour, la Femme, lasse de cette vie sauvage, fit d'une grotte un nid douillet, illuminée d'un feu de bois. Piqués par la curiosité, les animaux y défilèrent un à un. Tous furent apprivoisés. Tous sauf le Chat, pour qui un lieu en valait un autre et qui s'en allait toujours tout seul... »

Pour le chat de cette histoire, vu, qu'« un lieu en vaut un autre », il ne se lie donc avec personne et reste indépendant, même si, parfois, il se laisse apprivoiser provisoirement (quand ça l'arrange … !)

Rudyard Kipling nous offre ici un conte dont la symbolique ouvre à un véritable débat philosophique sur la notion de liberté et d'indépendance.

Livre, en outre, magnifiquement illustré par des gravures sur bois de May Angeli, -technique qui se pratiquait souvent dans l'édition à l'époque de l'auteur.
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critiques presse (1)
BDGest
19 septembre 2011
La mise en page est dynamique, les traits suffisamment appuyés pour accrocher le lecteur et suffisamment léger pour laisser les planches aérées. Un beau travail d'adaptation.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
[...] — Sauvage Enfant du Bois Sauvage, retourne au Bois d'où tu viens, car j'ai rattaché mes cheveux, j'ai serré l'éclanche magique, et nous n'avons plus besoin, dans notre Caverne, d'amis ni de serviteurs.

Chat dit :

— Je ne suis pas un ami et je ne suis pas un serviteur. Je suis le Chat qui s'en va tout seul, et je désire entrer dans votre Grotte.

La Femme dit :

— Alors, pourquoi n'es-tu pas venu la première nuit avec Premier Ami ?

Chat se fâcha très fort et dit :

— Chien Sauvage a-t-il fait des contes sur moi ? Alors la Femme rit et dit :

— Tu es le Chat qui s'en va tout seul, et tous lieux se valent pour toi. Tu n'es ami ni serviteur. Tu l'as dit toi-même. Va-t'en donc, puisque tous lieux se valent, te promener à ton gré.

Alors Chat fit semblant de regretter et dit :

— N'entrerai-je donc jamais dans la Grotte ? Ne m'assoirai-je jamais près du feu qui tient chaud ? Ne boirai-je jamais le lait tiède et blanc ? Vous êtes très sage et très belle. Vous ne devriez pas faire de mal, même à un Chat.

La Femme répondit :

— Je savais que j'étais sage ; mais belle, je ne savais pas. Soit. Nous ferons un marché. Si jamais je prononce un seul mot à ta louange, tu pourras entrer dans la Grotte.

— Et si tu en prononces deux ? dit le Chat.

— Cela n'arrivera jamais, dit la Femme ; mais si je prononce deux mots à ta louange, tu pourras t'asseoir près du feu dans la Grotte.

— Et si tu dis trois mots ? dit le Chat.

— Jamais cela n'arrivera, dit la Femme ; mais si je dis trois mots à ta louange, tu pourras laper le lait tiède et blanc trois fois le jour, à jamais.

Alors le Chat fit le gros dos et dit :

— Que le rideau qui ferme la Grotte, le Feu qui brûle au fond et les pots à lait rangés près du Feu soient témoins de ce qu'a juré mon Ennemie, Femme de mon Ennemi. [...]
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Quand Chien Sauvage atteignit l'entrée de la Caverne, il souleva du museau la peau du cheval sauvage et renifla la bonne odeur du mouton cuit, et la Femme, l'œil sur l'éclanche, l'entendit, et rit, et dit :
— Voici le premier. Sauvage enfant des Bois Sauvages, que veux-tu donc ?
Chien Sauvage dit :
— Ô mon Ennemie, Femme de mon Ennemi, qu'est-ce qui sent si bon par les Bois Sauvages ?
Alors la Femme prit un os du mouton et le jeta à Chien Sauvage et dit :
— Sauvage enfant du Bois Sauvage, goûte et connais.
Chien Sauvage rongea l'os, et c'était plus délicieux que tout ce qu'il avait goûté jusqu'alors, et dit :
— Ô mon Ennemie, Femme de mon Ennemi, donne-m'en un autre.
La Femme dit :
— Sauvage enfant du Bois Sauvage, aide mon Homme à chasser le jour et garde ce logis la nuit, et je te donnerai tous les os qu'il te faudra.
— Ah ! dit le Chat aux écoutes, voici une Femme très maligne ; mais elle n'est pas si maligne que moi.
Chien Sauvage entra, rampant, dans la Caverne et mit sa tête sur les genoux de la Femme, disant :
— Ô mon Amie, Femme de mon Ami, j'aiderai ton Homme à chasser le jour, et la nuit je garderai la Caverne.
— Tiens, dit le Chat aux écoutes, voilà un bien sot Chien !
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trois hommes sur cinq ne manqueront jamais de jeter des choses à un chat quand ils le rencontrent, et tous les chiens courront après et le feront grimper aux arbres.
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quand la lune se lève et que la nuit vient, il est encore le Chat qui va son chemin tout seul et pour lui tous les endroits se valent. Alors il part dans les Bois Humides et Sauvages ou dans les Arbres Humides et Sauvages ou bien sur les Toits Humides et Sauvages, en agitant sa queue sauvage et en s'en allant solitaire et sauvage.
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Hâtez-vous d’ouïr et d’entendre ; car ceci fut, arriva, devint et survint, ô Mieux Aimée, au temps où les bêtes Apprivoisées étaient encore sauvages. Le Chien était sauvage, et le Cheval était sauvage, et la Vache était sauvage, et le Cochon était sauvage — et ils se promenaient par les Chemins Mouillés du Bois Sauvage, tous sauvages et solitairement. Mais le plus sauvage de tous était le Chat. Il se promenait seul et tous lieux se valaient pour lui.
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Quel roman d'apprentissage, devenu un classique, mêle à la fois la critique du colonialisme et l'éloge de l'éducation ? Par l'auteur du « Livre de la jungle » ?...
« Kim », De Rudyard Kipling, c'est à lire en poche chez Folio.
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