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Kamandi tome 1 sur 2
EAN : 9782365773157
416 pages
Urban Comics Editions (11/10/2013)
3.85/5   10 notes
Résumé :
Kamandi, ou les aventures du dernier garçon de la Terre, est l’une des œuvres de Jack Kirby qui marqua le plus profondément toute une génération de lecteurs.
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Qu'est-ce que c'est que ce gros volume blanc avec des vieux dessins et un nom à coucher dehors ? C'est Kamandi, bien sûr, le Dernier Garçon de la Terre ! Que voilà une dénomination bien archaïque, et ce n'est pas pour rien, puisque nous entrons dans un univers mythique créé dans les années 1970 par le « King des comics », Jack Kirby !

Pour d'évidentes raisons éditoriales anticipant un flop possible, Urban Comics nous propose une énorme intégrale (première d'un diptyque) d'une série faite exclusivement pour le format très classique des comics, vingt pages avec un cliffhanger happant le lecteur à la dernière page pour le faire revenir au numéro suivant. Autant dire tout de suite que lire les vingt premiers épisodes de cette série datée, que nous le voulions ou non, pourra être une épreuve pour certains lecteurs. En effet, il est déjà évident que vous ne lirez pas le tout d'une seule traite, et que vous échouerez à ne pas faire d'overdose de titres déclamant « Kamandi, le Dernier Garçon de la Terre ». Pour autant, il aurait été impossible de faire acheter et lire cette série de nos jours en la re-publiant sous une autre forme que ce DC Archives très volumineux, alors profitons de cette occasion qui nous est donnée de lire un comics qui semble avoir inspiré bon nombre d'auteurs jusqu'à aujourd'hui.
Jack Kirby, qui officie à la fois au scénario et au dessin, nous propose une aventure faite pour ceux qui achetaient le plus de comics dans les années 1970 : les jeunes garçons. En effet, que nous propose-t-on ? Dans un scénario marqué par La Planète des singes, roman de Pierre Boulle de 1963, nous découvrons Kamandi (contraction de Command-D), cheveux longs et vêtements courts (voire absents parfois), qui s'extrait de son bunker natal, perd son grand-père et part à la découverte du monde issu d'une apocalypse planétaire (grande catastrophe jamais vraiment précisée). Ce qu'il découvre le décontenance évidemment : les animaux ont pris le pouvoir, sont les véritables maîtres de la Terre puisqu'ils maîtrisent la parole et technologie, tandis que les êtres humains ne sont que des bêtes, main-d'oeuvre servile pour ces nouveaux maîtres. C'est ainsi l'occasion de croiser gorilles, lions, léopards et autres rats. Incompréhension, naïveté et perte de repère, voilà les sentiments du jeune héros qu'il convient de constamment prendre dans le second degré puisqu'ils visent un public bien précis, tout en étant profondément ancrés dans leur époque. En effet, cette histoire vraiment datée insiste sur une considération écologique inexistante, une organisation très dirigiste de la société et une place des femmes bien ridicule.
Si tout cela peut faire peur à bien des lecteurs, il ne faut pas s'arrêter à ce point de départ. Effectivement, il faut plutôt saluer l'art de l'écriture de Jack Kirby qui maîtrise un incroyable sens du rythme et enchaîne les événements troublants sans jamais lasser. C'est surtout les considérations sous-jacentes au scénario qui gêneront davantage, puisque nous ne sommes pas toujours habitués à ces traditions éditoriales de nos jours (quoi que...). Ainsi, l'histoire est uniquement centrée autour du territoire des États-Unis, les stéréotypes sont légion, les réflexes bien malheureux, politiquement incorrects pourrait-on même dire aujourd'hui. Mais voilà, pour l'époque (et c'est ô combien important de le préciser dans le cas présent), nous avons là un récit vraiment vivant, survolté, innovant et enrichi. Dans le dessin comme dans la narration, il y a de la recherche derrière. Bien sûr, certains pourront trouver que l'enchaînement des péripéties font trop « petit garçon contre le reste du monde », mais reconnaissons à Jack Kirby un sens du cliffhanger et de l'envolée épique indéniable.

Finalement, c'est un beau volume d'archives qu'il s'agit ici de découvrir, avec des qualités de rythme et de narration, mais les défauts de son temps entre archaïsmes, mauvais réflexes et tropisme masculino-états-unien. Malgré cela, c'est un ouvrage que j'ai plaisir à trouver dans ma comicsothèque et je remercie Urban Comics comme Babelio de m'avoir permis de le découvrir.
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Ce tome regroupe les épisodes 1 à 20, initialement parus de 1972 à 1974, écrits et dessinés par Jack Kirby, et encrés et lettrés par Mike Royer (épisodes 1 à 16), puis par D. Bruce Berry (épisodes 17 à 20). Il devrait être complété par un tome 2 (épisodes 21 à 40 écrits par Kirby -21 à 37- puis par Gerry Conway, tous les épisodes étant dessinés par Kirby). La série Kamandi survivra encore quelques épisodes au départ de Kirby, jusqu'au numéro 59 en 1978.

Dans un futur plus ou moins lointain, la civilisation humaine a été éradiquée par le Grand Désastre. Les villes sont en ruine, les êtres humains ont été ravalés à l'état d'animal à la conscience limitée, les animaux ont acquis une conscience et l'intelligence, et pour la majeure partie ont muté dans une forme anthropoïde. C'est dans ce contexte que Kamandi (le dernier garçon de la Terre) effectue une sortie de son bunker, sur un canot gonflable, et découvre une meute d'humains. de retour dans son bunker, il découvre que des loups anthropoïdes doués de conscience et de paroles se sont introduits à l'intérieur, ont tué son grand père, et sont en train de se livrer au pillage. Après s'en être débarrassés, Kamandi quitte à tout jamais le centre de Commande D, pour parcourir ce qu'il reste des États-Unis. Il va se retrouver souvent pris entre 2 factions en guerre (tigres contre léopards, contre singes, etc.). Il va devoir se défendre contre des rats pilleurs, contre des lions ayant établi une réserve naturelle d'humains sauvages, se délivrer de l'affection que lui porte un singe géant, lutter contre des chauves-souris mutantes, aider des gauphres à moitié intelligents, lutter dans l'arène des léopards contre un humain sauvage, démythifier les auditions du Watergate, visiter un parc d'attractions à l'image de la pègre de Chicago des années 1930, etc. L'imagination de Jack Kirby est sans limite. Il fera également la connaissance de quelques personnages lui apportant son aide : Ben Boxer et son coeur cyclonique (avec Renzi et Steve, ses 2 compagnons), la belle Spirit (la soeur de Flower), le Prince Tuftan, le docteur Canus, et Klikklak (la sauterelle mutante).

Au début des années 1970, Jack Kirby a décidé de travailler pour DC Comics et il traverse une période créative qui apparaît hallucinante avec le recul (tout en VO) : Fourth World (Miracle Man, New Gods, Forever People, Jimmy Olsen), The Demon, The Losers, OMAC (One Man Army Corps). Kamandi est la série qui comprendra le plus d'épisodes (une quarantaine), alors qu'elle n'est pas rattaché à l'univers partagé DC (à l'exception d'un moment émouvant dans l'épisode 29). il s'agit d'une série qui s'adresse aux enfants : aventures à gogo, aucune psychologie, explications réduites au minimum, de l'action, des situations extraordinaires, de l'action, du spectaculaire, et encore de l'action. le personnage de Kamandi est désigné comme étant le dernier garçon de la Terre, et effectivement il se conduit comme un grand adolescent fougueux, ayant comme seul objectif de survivre, de vivre libre, en espérant un jour que les humains reprendront la place qui leur revient, c'est-à-dire en haut de l'échelle de l'évolution. Jack Kirby respecte également les codes en vigueur à l'époque : la violence doit être le moins visuelle possible (pas de sang, pas de blessure montrée, pas d'impact physique dessiné, juste des onomatopées, des coups portés hors cadre, ou des traits de puissance masquant l'impact). de la même manière, les coups de feu sont plus ou moins dangereux pour la santé. La plupart des tireurs ratent leur cible, et quand la balle atteint sa cible, à nouveau pas de sang, pas de mort dans le cadre de la case (mais plutôt hors champ). Enfin, en termes de scénarios, Jack Kirby utilise souvent le principe de Kamandi pris entre 2 feux, fait prisonnier par l'un ou l'autre des 2 camps (voire les 2 successivement), pour mieux s'échapper et fuir faire vers un autre conflit, ou tomber dans un guet apens. Enfin aux yeux d'un lecteur d'aujourd'hui, les dessins pourront sembler un peu frustes, pas très jolis, et parfois naïfs. Et pourtant quelle aventure ! Quel spectacle grandiose ! Quelle imagination !

La plupart des épisodes (tous sauf 1) commencent par un dessin pleine page, suivi par un dessin en double page. Sans exception, toutes ces doubles pages sont à couper le souffle. Dès le premier épisode, le lecteur prend la mesure du souffle épique de l'histoire, avec Kamandi sur son petit canot contemplant la partie supérieure de la statue de la Liberté, ainsi que le somment de quelques gratte-ciels émergeant au dessus de l'eau. Bien sûr ce spectacle fait pense à Charlton Heston découvrant un paysage similaire dans La Planète des singes (1968), sauf que Jack Kirby dispose d'un budget illimité qu'il ne se prive pas d'utiliser. Deuxième épisode, la double page est consacrée à des rats anthropomorphes pillant des décombres à demi submergés pour ramener leur butin dans un dirigeable. Troisième épisode, le lecteur contemple Kamandi prisonnier d'un lasso manipulé par un gorille en habit militaire exotique. Pendant 20 épisodes les situations les plus délirantes se succèdent, sans jamais baisser d'intensité.

Bien sûr, le lecteur peut tiquer devant ce héros habillé uniquement d'un short bleu déchiré et de bottes bleu assorties, quels que soit l'environnement dans lequel il se trouve (sans jamais penser à se protéger ses aspérités avec un vêtement). Évidemment, ces États-Unis dévastés le sont à des degrés divers pour permettre au récit de se dérouler comme le scénariste l'entend. Parfois les routes sont encore praticables, d'autres fois non. Les personnages ne semblent finalement avoir aucun souci d'approvisionnement en nourriture ou en carburant. Lorsque Kamandi arrive dans une ville gérée par des lions, elle dispose encore d'électricité sans qu'il ne soit jamais expliqué comment. Peut importe, ce qui compte, c'est l'aventure, les situations impossibles et époustouflantes, l'exotisme d'anticipation. Certes le lecteur se retrouve parfois devant des concepts peu clairs : le coeur cyclonique de Ben Boxer est tout aussi étrange que son obligation de revêtir une combinaison spatiale (mais le casque est en option). Mais tout cela n'est que détail au milieu de ces étranges aventures. Jack Kirby a l'art et la manière d'amalgamer des éléments hétéroclites dans un tout qui fait sens. Il est possible de passer de Kamandi lisant un comics de The Demon, à un discours d'Adolph Hitler, en faisant un détour par les auditions du Watergate, par un pastiche de King Kong, sans oublier l'issue d'une bataille décidée par les tirages d'un bandit manchot (machine à sous).

Évidemment, les dessins de Kirby ne sont pas du goût de tout le monde (bouche ouverte pour les personnages, bras tendus en avant vers le lecteur, nombreux traits non signifiants pour figurer les textures, bouts de doigts carrés, visages plutôt laids, expressions peu variées, etc.). Mais quelle énergie bouillonnante dans chaque case ! Les dessins de Kirby regorgent d'une énergie sans cesse renouvelée, celle de la jeunesse. Quelle maestria pour représenter le maelström des flammes, le crépitement de l'électricité ! Il n'a pas son pareil pour faire apparaître l'ancienneté de la pierre, la rugosité des troncs, les plis et les fronces des vêtements. de la même manière que ses récits amalgament toutes sortes d'influences, ses dessins unifient des éléments disparates, sans jamais les uniformiser. le lecteur sera aussi bien dégouté par l'apparence contre nature de ces chauvesouris anthropomorphes, qu'émerveillé par la transformation surnaturelle de Ben Boxer et ses coéquipiers. Il retrouvera même la propension de Kirby d'expérimenter avec des photomontages (double page de l'épisode 9). Les 16 premiers épisodes bénéficient de l'encrage impeccable de Mike Royer. Il rehausse à la perfection les dessins de Kirby, respectant ses traits gras, son approche épurée parfois conceptuelle des visages et des textures. Royer sait transcrire la densité de chaque élément, rendre tangible chaque surface, rendre la profondeur de champ de chaque scène. D. Bruce Berry est un peu moins assuré, hésitant entre respecter les traits gras et appuyés de Kirby, ou utiliser une forme d'encrage plus traditionnelle avec des traits fins pour détourer ou rendre la texture. Les images perdent un peu de leur unité conceptuelle, et également en profondeur de champ.

Au travers de ces 20 épisodes, Jack Kirby propose au lecteur de retrouver son âme d'enfant et de s'émerveiller devant des aventures d'anticipation où souffle un vent d'inventivité énergique emportant toute réticence sur son passage, pour un tourbillon décoiffant, divertissant et sans limite.
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un pur régal ! à consommer sans modération!

Nostalgique du temps où les super héros rassemblaient toutes leurs forces et leurs pouvoirs afin de sauver la planète?

Ce livre est pour vous ainsi que pour les amateurs de livre de prestige.
Kamandi tome 1 est regroupe le talent de deux grands hommes: Jack Kirby (scénario et dessin) et Mike Royer (encrage).

À première vue, Kamnandi est livre énorme (dans tous les sens du terme), mais très vite mes inquiétudes se sont effacées au profit d'un véritable coup de coeur.
comment rester insensibles aux couleurs vives apportant plein de vitalité à l'histoire?

Puis, il y a l'odeur d'encre qui de page en page émane et rappellera à plus d'un lecteur un passé pas très éloigné.

Un scénario captivant et trépidant, une catastrophe naturelle a balayé notre planète, des paysages totalement saccagés. Des animaux prennent les rennes du monde et dominent les humains.

Les dessins vivants présents dans ce livre dynamise l'histoire, captivante,rien ne manque pour vous captivez: des scènes de bagarres, des surprises ou encore un monde à la dérive. Sans parler des couleurs devenues aujourd'hui" vintages".

Lu aussi vite que l'éclair, n'hésitez pas à le relire plus doucement et vous extasiez des dessins intemporels et bluffants de Komandi tome 1.

Bref faites-vous plaisir, foncez vite chez votre libraire favori et commandez Kamandi tome 1.

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Urban a la très bonne idée de ressortir, en deux omnibus maousse, la BD culte du grand Kirby, l'histoire de Kamandi, le dernier garçon sur terre. Bon, pas vraiment le dernier puisque ce sosie de Rahan jeune, va en rencontrer une poignée d'autres, perdus dans un monde post apocalyptique où les animaux, irradiés par on ne sait trop quoi exactement (LE grand truc des comics des années 60-70) sont dotés d'intelligence et de parole et ont pris le pouvoir. Si les thèmes et les dialogues ont un petit côté suranné (a noter que les deux traducteurs ont d'ailleurs fait l'effort de garder des termes désuets), le dessin de Kirby est toujours un régal, que ce soit dans les scènes de bagarre comme dans les paysages de villes dévastées. Maints clins d'oeil et autres références, une colo bien old school et des aventures trépidantes finissent de faire de cette série une madeleine de Proust que les amateurs dévoreront.
Lien : http://bobd.over-blog.com/ar..
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EXTRAIT "Je vais être honnête, je n'ai pas terminé l'album. J'ai craqué aux alentours de la 219e page. Sur les 460 que fait cet énorme pavé. Pour une fois, je vais questionner une décision éditoriale d'Urban. N'était-ce pas un peu lourd, autant de pages, autant d'épisodes, en une seule fois ? Pour une histoire taillée sur mesure pour la publication mensuelle, par un auteur qui est un peu l'incarnation du style Comic-book, je ne trouve pas que ce format soit très ludique. Pour ma part, j'aurai aimé des albums moins épais, qui donnent le sentiment d'avoir une pause dans des aventures épiques qui ne prennent pas le temps de souffler. "
Lien : http://chroniquesdelinvisibl..
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critiques presse (4)
Du9
20 janvier 2014
Lire Kamandi aujourd’hui, n’est pas seulement découvrir un présent passé au futur antérieur. Le livre interroge toujours, dans une forme de science humaine fiction moins marquée par l’idée du futur qu’une forme d’atemporalité.
Lire la critique sur le site : Du9
Auracan
25 novembre 2013
Véritable feuilletoniste, Jack Kirby nous emmène dans un récit apparemment facile (le dernier homme sur terre) pour en tirer un univers clos. Les surprises sont nombreuses tant au niveau du caractère des personnages, que de l'ambiance.
Lire la critique sur le site : Auracan
BullesEtOnomatopees
04 novembre 2013
Une grosse bouffée de nostalgie pour les plus anciens lecteurs de comics, et un vrai plaisir de lecture, simple et directe, pour ceux qui voudraient redécouvrir cet auteur mythique.
Lire la critique sur le site : BullesEtOnomatopees
Sceneario
02 octobre 2013
Ce premier volume que traduit remarquablement bien Urban rassemble les vingt premiers Kamandi et c'est du pur bonheur, pour peu que vous aimiez le comics décomplexé.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Je meurs, reconnaissant des derniers instants dont j’ai été le témoin.
Sous mes yeux, les flammes de l’holocauste dévoraient mon monde... Puis, je l’ai vu ! Le petit génie, qui guidait le troupeau d’animaux hors d’un tuyau d’évacuation d’eau... J’ai ensuite assisté à des scènes fantastiques, comme cet animal qui s’est servi d’un débris pour sauter par-dessus une barrière de flammes. J’ai vu une bête dompter sa peur et échapper à la capture. Un animal a interrompu sa fuite tête baissée pour en aider un autre, blessé... Il y en avait partout. Une femme a réussi à s’échapper, car un congénère s’est sacrifié pour elle !
Animaux merveilleux ! Nobles bêtes ! Et le plus splendide d’entre tous était le petit génie ! Il a ramassé une arme et s’en est servi pour se défendre !

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Le prince-tigre Tuftan – Il n’est pas près de reprendre son fouet !
Kamandi – Une bonne nouvelle pour cette fille et ces gens dans l’enclos !
Le prince-tigre Tuftan – Une fille... des gens... ! Tu parles de ce bétail comme s’ils étaient humains !

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Adieu, grand-père! Nous avons veillé l'un sur l'autre! Dors en paix dans ton monde...
pendant que je pars explorer le mien!
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Videos de Jack Kirby (6) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jack Kirby
La brillantez que genera la obra de los grandes artistas los aísla en una genialidad aparentemente solitaria. Pero esto no es así. Todos ellos llegaron a su arte admirando, a veces copiando, la obra de sus predecesores antes de emprender su propio camino. Escuchar a los artistas hablar de sus predecesores, que han tenido un profundo impacto en ellos, es una buena manera de hacerse una idea de su cultura gráfica. Aquí proponemos descubrir una generación de artistas a través de los ojos de la siguiente. Tomando prestado el título de uno de los primeros libros de PLG, Anabel Colazo, Kim y Paco Roca nos hablarán cada uno de los autores que les iniciaron en el cómic, y que les han acompañado. Y nos mostrarán las imágenes.
Nos cruzaremos con Dan Barry (más que con Alex Raymond), Harold Foster, Frank Robbins, los ilustradores de Mad, Richard Corben, la pandilla de El Juves, Tardi, Peyo, Kasumi Yasuda, Vittorio Giardino, Ambros, Francisco Ibáñez, Albert Uderzo, Jack Kirby, Moebius, Bruce Tim, Jaime Hernández, Hayao Miyazaki, además de películas, series, novelas y videojuegos...
Los tres artistas pertenecen a generaciones diferentes, pero, por supuesto, tienen distintas fuentes de inspiración, lo que da lugar a una interesante confrontación. La conversación, iniciada durante las mesas redondas de SoBD 2023, está dirigida por Manuel Barrero.
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