AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
The Walking Dead (roman) tome 1 sur 8
EAN : 9782253134824
352 pages
Le Livre de Poche (07/03/2012)
4/5   287 notes
Résumé :
Dans le monde de The Walking Dead, envahi par les morts-vivants où quelques-uns tentent de survivre, il n'y a pas plus redoutable que le Gouverneur. Ce tyran sanguinaire qui dirige la ville retranchée de Woodbury a son propre sens de la justice, qu'il organise des combats de prisonniers contre des zombies dans une arène pour divertir les habitants, ou qu'il tronçonne les extrémités de ceux qui le contrarient.

Mais pourquoi est-il si méchant ? Dans L'... >Voir plus
Que lire après The Walking Dead, Tome 1 : L'Ascension du GouverneurVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (74) Voir plus Ajouter une critique
4

sur 287 notes
5
27 avis
4
26 avis
3
11 avis
2
3 avis
1
0 avis
Première déclinaison en roman de la célèbre série de BD puis de télé : The Walking Dead.

Les frères Blake tentent de survivre avec la fille de Philip tandis que Brian suit tant bien que mal. Nous sommes au tout début de l'épidémie et c'est déjà la jungle. De mauvaises rencontres zombiesques en mauvaises rencontres humaines, nos héros se retrouvent en toute fin de roman à Woodbury, la célèbre. C'est leur parcours et ses embûches qui vont former le caractère de celui qui se fait appeler désormais le Gouverneur.

Dans l'ordre chronologique, la parution de ce roman se situe bien après l’apparition du gouverneur dans la BD (que je n'ai pas lue) et juste avant la saison 3 de la série TV (et donc du gouverneur). Je suis venu personnellement à la série par la télé et j'en suis à la saison 5, donc le gouverneur, je connais.

Alors quoi de neuf sous le soleil post-apocalyptique ? Ben rien.
Sur le style, beaucoup de présent, des phrases simples et accessibles au plus grand nombre.
L'histoire, à part les dix dernières pages : un road movie ultra classique vu et revu cent fois et sans grande originalité.
Restent la lente descente aux enfers d'un homme fou de chagrin, rattrapé par sa folie meurtrière et psychopathe et le déclic qui fait basculer un homme dans la folie sanguinaire.

Donc peut-être un intérêt pour les fans de la série (surtout BD) à connaître le passé du Gouverneur qui a visiblement marqué la licence, mais pour les adeptes de zombies hors Walking dead, on peut passer son chemin.
Commenter  J’apprécie          893
J'ai enfin cédé ! Voilà ce que je me suis dit en déboursant huit euros pour ce roman de 346 pages. La motivation d'un fan n'a de limite que la taille de son portefeuille, dit-on. Pourtant, cette Ascension du Gouverneur me tendait tellement les bras… que finalement j'ai cédé.

Avouons-le tout de suite, ce roman remplit parfaitement son office pour le fan que je suis, tant des comics (d'abord) que de la série télévisée (ensuite). D'ailleurs, cette sortie se veut adressée à tous les publics, même si elle précède de peu l'arrivée de la troisième saison de la série télévisée The Walking Dead aux États-Unis (le 14 octobre 2012), où le personnage plus qu'incontournable du Gouverneur va faire son apparition (joué par David Morrissey).
Malgré tout, malgré cette actualité concordante et cet « intérêt de fan », on pourrait, au premier abord, qualifier ce petit roman zombiesque de classique. Pourquoi classique ? Car finalement il n'a pas l'air de sortir des sentiers battus du genre, mais cette vision est sûrement due au fait que les comics Walking Dead ont eux-mêmes révolutionné le genre. En effet, dans ce roman comme dans toute l'oeuvre de Robert Kirkman, le cheval de bataille le plus capital est bien évidemment la « psychologie des personnages » ; cet aspect primordial remplit encore son office dans l'Ascension du Gouverneur, pas de dépaysement de ce côté-là.
Attention tout de même, même si certaines ficelles du scénario sont grosses ou, disons, au moins prévisibles (surtout si on connaît un peu l'histoire du Gouverneur dans les comics), on ne peut que saluer la difficulté de créer une histoire cohérente dans un univers déjà organisé et caractérisé par d'autres personnages, univers dont on connaît d'ailleurs la suite des événements. En cela, bravo à Robert Kirkman et Jay R. Bonansinga pour avoir relever ce défi. Dans cette même optique, ceux qui auront lu les comics avant ce roman retrouveront certains lieux et situations en lien direct avec ce qu'on a déjà vu et ces clins d'oeil sont particulièrement appréciables et réfléchis sur le long terme (notamment le « Tous morts. N'entrez pas » très bien amené et surtout ô combien paradoxal sur la suite des événements).

Un très bon "petit" roman donc, et captivant en plus, très intéressant scénaristiquement pour les fans, mais parfaitement accessible à tous. Il semble que ce roman soit un tome 1, comme le commencement de petits récits en marge et en complément de l'histoire développée dans les comics et dans la série. Espérons donc que les tomes suivants, s'il y en a bien, soient aussi prenants et instructifs…
Commenter  J’apprécie          344
Novice non pas en la matière, ayant déjà vu bon nombre de films de zombies, mais dans la série, comics etc... bref, tout ce qui gravite autour de "The Walking Dead", c'est avec un regard complètement objectif que j'ai entamé la lecture de ce roman.

Le texte est plutôt plaisant, fluide et agréable à lire. le lecteur est absorbé, il n'a pas le temps de souffler qu'un zombie est déjà derrière lui, appelant ses copains et l'encerclant pour en faire un festin. Les actions s'enchaînent sans répit. Oh, bien sûr, ce n'est pas de la haute littérature mais ce n'est pas non plus ce qu'on lui demande. Avec un texte de ce genre, on veut frissonner, on veut de la tension, on veut que le coeur s'emballe pour faire monter l'adrénaline. Pari réussi ! Mais qu'est-ce qui le différencie d'un autre bouquin sur le même thème ? me demanderez-vous avec un sourire aussi carnassier que les copains de Philip et de Brian. Plusieurs points : Tout d'abord, nous revenons ici sur Philip, le futur Gouverneur, et sur son passé. Comment la cruauté s'est-elle immiscée dans cet homme qui, au départ, tenait plus du papa poule que du féroce personnage jouant avec les nerfs (et les têtes) de sa communauté ? Ensuite, il y a justement sa petite fille Penny. Et là, on joue bien sûr sur la corde sensible du lecteur. On vibre d'émotions pour cette enfant, on aimerait aller l'arracher aux dents des morts-vivants, la mettre en sécurité. Enfin, il y a le groupe de copains : Philip et Brian, les deux frères et leurs amis, Nick et Bobby. L'amitié indéfectible qui les lie est admirable, d'autant plus qu'il est question ici de survie. Mais on voit déjà les caractères se dessiner : Philip a une autorité naturelle qui croît au fil des pages, Brian le suit comme un toutou, Nick essaie de rester positif... Quant à Bobby, il n'aura pas eu la même "chance" que les autres. Et puis, surtout, il y a du suspense, et ce, jusqu'à la fin, et quelle fin d'ailleurs ! Allez, je n'en dis pas plus, je vous laisse acheter ce livre.

Je découvre donc l'univers de "The Walking Dead" et je suis vraiment agréablement surprise. Je vais même lire le deuxième tome, c'est pour dire !

Un grand merci à Babelio, aux auteurs et à l'éditeur pour cette sympathique découverte !
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
Commenter  J’apprécie          370
D'habitude, je me méfie des "produits" dérivés d'une oeuvre à succès. Toujours cette impression qu'on veut se faire d'avantage de fric sur notre dos, sans que, bien souvent, cela se justifie, artistiquement parlant. Une fois n'est pas coutume, je me suis laissé tenté par ce roman, surtout parce que Kirkman était à la baguette (et évidemment car j'apprécie les comics). Force est de constater que je n'ai, globalement, pas été déçu.

Comme son titre l'indique, ce récit nous propose de suivre les débuts de Philip Blake, alias le Gouverneur, emblématique méchant (le mot est faible) de la série. L'histoire commence lors des premiers jours de l'épidémie, ce qui est plutôt une bonne idée, cette période n'étant pas évoquée par les comics. Ainsi, des radios et chaînes de TV continuent d'émettre, même si ce sont des messages enregistrés, et il subsiste un vague espoir de voir les choses revenir à la normale, ou, en tous cas, que perdurent des îlots de civilisation. C'est d'ailleurs ce qui motive Philip, sa fille Penny, son frère Brian et ses deux amis Bobby et Nick à entreprendre le voyage, depuis leur Géorgie natale vers Atlanta. Très vite, alors que s'enchaînent les situations dangereuses, voire extrêmes, et que pas l'ombre d'un survivant (autre que mort) ne croise leur route, il devient de plus en plus évident, que les choses ne seront plus jamais comme avant. Leurs dernières illusions s'effondrent alors que la petite troupe atteint Atlanta, et que seul l'enfer les y attend.

J'ai eu un peu de mal à me faire au style des auteurs, nerveux, tendu, écrit au présent, pour finalement trouver qu'il convient à merveille à ce récit post-apocalyptique. Finalement, comme nos héros, il vit au jour le jour et ne dit rien, ni du passé (très peu), ni de l'avenir. Quelques scènes gores, bien détaillées (je pense à l'évocation des agapes des morts qui marchent, et qui vont et viennent dans cet unique but) pourront peut-être en rebuter certains. C'est étrange comme, dessinées, lesdites scènes ne me font pas le même effet (comme si les mots les rendaient, tout à coup, bien plus réelles). Finalement, le seul gros reproche que je ferais à ce roman, mais qui est d'avantage une affaire de goût, est que, passée la découverte du début, je n'ai que très peu retrouvé ce que j'apprécie le plus dans la bd, à savoir les interactions entre survivants, dans un contexte extrême, ce qui amène des gens ordinaires à changer radicalement leurs comportements, voir leurs personnalités. Egalement la façon dont ils s'organisent en communauté. Néanmoins, l'évolution de Philip, de ses relations avec son frère et ses amis, reproduit ce schéma, mais à une échelle moindre, les trois-quart du récit se concentrant sur la survie du groupe, face aux hordes de zombies (même s'ils croisent un autre petit groupe de survivants à Atlanta). Ça finit par devenir un peu monotone, mais ça vaut quand même le coup de s'accrocher jusqu'à la fin, les auteurs nous réservant une belle pirouette que, sincèrement, je n'ai pas vu venir et qui termine ce roman sur une note positive donnant bien envie de lire la suite (surtout qu'on y est enfin arrivé dans notre communauté de survivant).

Note : 3,5/5
Commenter  J’apprécie          220
Après les comics et la série TV, le phénomène Walking Dead débarque en roman avec ce premier tome, « L'ascension du gouverneur », destiné aux fans de la franchise. Et bien évidemment comment résister... D'autant plus que R. Kirkman, ici épaulé de J. Bonansinga, propose de revenir sur l'une des figures les plus emblématiques de la série en la personne du Gouverneur, personnage détestable et détesté mais au combien fascinant. C'est évidemment avec grand plaisir que le lecteur se replonge dans l'univers de Walking Dead qui se fait toujours aussi prenant. On reconnaît bien sûr sans mal la patte de R. Kirkman dont le talent n'est plus à démontrer en ce que concerne les scènes chocs et les retournements de dernière minute.

On retrouve donc tout ce qui fait le charme des comics depuis le commencement de la série : un monde sombre et violent où le danger peut venir de partout, aussi bien des vivants que des zombies ; des personnages attachants à la personnalité extrêmement fouillée et dont les relations demeurent le véritable point fort de la série ; un suspens presque insoutenable à chaque page tant on connaît la tendance de l'auteur à ne pas épargner ses personnages ou ses lecteurs ; des scènes très intenses, souvent insoutenables, auxquelles il est impossible de rester indifférent...

Il est également plaisant de suivre cette fois un autre groupe de survivants composé ici de deux frères, d'une petite fille et de deux amis d'enfance qui devront eux aussi passer par un bon nombre d'épreuves afin de survivre mais dont les réactions se révéleront bien différentes. C'est aussi l'occasion pour le lecteur de jeter un regard nouveau sur certains événements passés liés cette fois au groupe de Rick, R. Kirkman n'hésitant pas à multiplier les clins d'oeil où à nous entraîner sur des lieux déjà arpentés comme la ville d'Atlanta ou bien sûr Woodbury. Un bon roman qui se dévore et qui ne manquera pas de ravir les fans de Walking Dead. A coup sûr, vous ne verrez plus le Gouverneur de la même manière...
Commenter  J’apprécie          200

Citations et extraits (40) Voir plus Ajouter une citation
Une hache dans chaque main, Philip avance calmement vers les zombies qui convergent.
- Mon Dieu, murmure Brian.
- Qu'est-ce qu'il fait ? demande Nick d'une voix tendue, tout en tripotant le fusil.
Brian ne parvient pas à répondre tant il est hypnotisé par l'horrible spectacle.

Ce n'est pas beau à voir. Ni élégant, ni cool, ni héroïque, ni même bien exécuté... mais cela fait du bien.
- Tu vas y arriver, se murmure Philip en s'attaquant au plus proche, un gros bonhomme en salopette de fermier.
La hache emporte un morceau du crâne de la grosseur d'un pamplemousse dans une gerbe d'éclaboussures rosâtres. Le zombie s'écroule. Mais Philip n'en reste pas là. Avant que le suivant n'arrive à sa hauteur, des deux mains, il s'acharne à grands coups sur le cadavre.
- "À moi la vengeance, à moi la rétribution, dit le Seigneur", cite-t-il tandis que le sang gicle et que chaque coup de hache sur la chaussée fait jaillir des étincelles. Je vais y arriver, je vais y arriver, continue-t-il de murmurer, laissant la fureur et le chagrin qu'il a contenus jusqu'ici se libérer dans un déluge de coups. Je vais y arriver !
Entre-temps, les autres se sont rapprochés - un jeune maigrichon dont les lèvres suppurent un liquide noir, une grosse dame au visage gonflé, un type en costume ensanglanté - et Philip fait volte-face pour s'en occuper. Je vais y arriver ! grogne-t-il à chaque coup, fendant des crânes et tranchant dans des carotides. Je vais y arriver ! La colère guide la lame qui s'enfonce dans les os et les cartilages. Le sang et la cervelle qui giclent lui aspergent le visage alors qu'il se rappelle la gueule écumante de bave qui se précipitait sur lui quand il était gosse, Dieu qui lui a ravi sa femme Sarah et ces monstres qui lui ont pris son meilleur ami Bobby Marsh. Je vais y arriver !
Commenter  J’apprécie          250
A travers les vitres en verre renforcé, Brian a la possibilité de détailler les prêtres morts-vivants et leurs ouailles déguenillées qui déambulent devant la station-service. Comment cette église remplie de fidèles s'est-elle ainsi transformée en masse ?(...) Brian imagine l'une de ces vieilles dames en noir, les artères étouffées par le cholestérol, agitant ses petites mains potelées et gantées, puis les portant soudain à son opulente poitrine au premier frémissement d'une coronaire. Et quelques minutes plus tard, une heure, peut-être, la femme qui se relève, son visage porcin illuminé d'une nouvelle religion, d'une singulière et sauvage foi.
Commenter  J’apprécie          160
Celui qui lutte contre les monstres doit prendre garde
à ne pas devenir un monstre lui-même.
Et si vous fixez trop longtemps un abîme,
l'abîme aussi regarde en vous.
Nietzsche
Commenter  J’apprécie          510
Durant ces quatre jours, Philip a déniché plusieurs armes de chasse dans les maisons alentour. Les riches aiment la saison du canard, par ici. Ils adorent lever du gibier depuis leurs luxueux abris camouflés bien chauffés avec leurs fusils ultramodernes et leurs chiens de race. Le père de Philip chassait à la dure, avec des cuissardes en caoutchouc, de la gnôle et de l'acharnement.
Commenter  J’apprécie          200
Nick continue de surveiller radios, télévisions et Internet...Et comme les fonctions vitales d'un malade en phase terminale, les médias semblent s'éteindre, un organe après l'autre. Désormais, la plupart des radios diffusent des émissions enregistrées ou des alertes sans intérêt. Les chaînes, les principales du câble fonctionnent toujours, se résument soit à des annonces automatiques de la défense civile, soit à des rediffusion aussi inexplicables qu'incongrues d'émissions de télé-achat.
Commenter  J’apprécie          130

Videos de Robert Kirkman (55) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Robert Kirkman
Walking Dead Clementine 1
autres livres classés : zombiesVoir plus
Les plus populaires : Imaginaire Voir plus


Lecteurs (782) Voir plus



Quiz Voir plus

L'Ascension du Gouverneur

Quelle ville cherchent à rejoindre les survivants au début du livre ?

New-York
Austin
Boston
Atlanta

6 questions
68 lecteurs ont répondu
Thème : The Walking Dead, Tome 1 : L'Ascension du Gouverneur de Robert KirkmanCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..