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Critique de Masa


Ça vous est déjà arrivé de ne pas vous sentir concerner par une conversation ? Je dois bien être l'un des rares à ne pas avoir succombé à l'épidémie mondiale qui touche la série The walking dead. Pour ma défense, j'ai toujours eu voulu commencer par la littérature avant de voir les épisodes. J'ai eu la même philosophie pour Games of throne ; toutefois, j'ai fini par succomber sa série TV et avaler ses six saisons d'un bloc.

Tout commence avec trois hommes et un couffin – enfin plutôt une enfant –, dont deux frères et un ami taciturne. le monde est dévasté par une horde de zombies, des bouffeurs qui n'ont qu'une seule volonté : celle de vous tailler un morceau de bavette. Nos survivants errent parmi les cadavres ambulants en quête d'un havre de paix.

Si l'histoire est honnête, l'écriture est blafarde. D'un style succinct, j'ai surtout été un peu dégoûté par toutes ces comparaisons à chaque action des “comme une pastèque trop mûre“ et autres images lexicales toujours incorporées avec le même adverbe “comme“. À cela on rajoute les prénoms dans les phrases d'actions et cela donne une certaine lourdeur à la lecture. J'ai eu beaucoup de mal avec le temps du présent de l'indicatif, alors que je suis habitué aux verbes conjugués au passé. Même après un temps adaptation, ça m'arrivait de heurter sur certaines phrases.
Toutefois si on passe ces quelques tares, le récit se lit très facilement grâce à une omniprésence d'action et d'interaction. Ainsi il m'est souvent arrivé de devoir poursuivre ma lecture alors que je devais l'interrompre pour diverses raisons.

Le gros point fort de l'histoire est certainement le personnage de Philip Blake que l'on voit évoluer, surtout sur la fin. le récit est riche dans son genre de dégommage de morts-vivants et les aficionados des scènes d'horreur trouveront leur bonheur. le sang coule à flot tout comme les tripes débordent des corps éventrés.

Au final ce premier tome d'une quadrilogie n'est ni parfait, ni mauvais, mais propose de bons éléments surtout vers la fin que j'ai trouvée étonnante. Il dispose d'un nombre juste de pages qui permettent de le lire facilement sans se lasser. Ce récit écrit en duo – Robert Kirkman et Jay Bonansinga – m'a donné l'envie de poursuivre avec les prochains volets de la série.
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