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Walking Dead tome 2 sur 33

Edmond Tourriol (Traducteur) Makma (Traducteur)
EAN : 9782756009728
133 pages
Delcourt (06/06/2007)
4.14/5   962 notes
Résumé :
Un fléau a transformé les morts en zombies errants à la recherche des derniers humains pour s'en repaître. Un groupe de rescapés, menés par Rick - ancien policier de son état - tente de s'en sortir dans ce monde devenu fou où une seule règle prévaut dorénavant: survivre à tout prix. Fuyant les zones urbaines infestées, les rescapés trouvent refuge dans une ferme aux ressources providentielles, mais qui recèle également de nouveaux dangers.


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Critiques, Analyses et Avis (102) Voir plus Ajouter une critique
4,14

sur 962 notes
Ce tome fait suite à Passé décomposé (épisodes 1 à 6) qu'il vaut mieux avoir lu avant pour pouvoir reconnaître les différents personnages. Il comprend les épisodes 7 à 12, initialement parus en 2004, écrits par Robert Kirkman, dessinés et encrés par Charlie Adlard, Cliff Rathburn ayant ajouté les trames grises. Comme dans le premier tome, Kirkman a réalisé le lettrage.

Le récit s'ouvre avec un souvenir de Lori Grimes concernant sa relation avec Shane, alors que Rick Grimes était dans le coma depuis plus de 3 semaines. Au temps présent, le petit groupe de Rick Grimes enterre proprement ses morts, décédés lors d'une attaque de zombies la veille. le temps est venu de lever le camp et de chercher un endroit plus sûr, plus éloigné d'Atlanta qui a entièrement succombé à l'infestation de zombies. le groupe se compose de 12 personnes dont Rick Grimes, sa femme Lori et son fils Carl. Sur la route enneigée, alors qu'ils poussent une voiture sur le bas-côté, ils acceptent 3 personnes supplémentaires qui erraient par-là : Tyreese, Julie et Chris. Lori émet des réserves à l'idée d'accepter des inconnus sans précaution.

Après avoir parcouru encore quelques kilomètres, le petit groupe découvre une résidence clôturée appelée Wiltshire Estates. Cela semble être un endroit idéal pour s'installer quelques temps, voire pour passer l'hiver. Il n'y a plus d'habitants et les placards sont plein de conserves. Il n'y a qu'à faire un tour pour vérifier qu'il n'y a pas de zombies dans les parages et ils pourront retrouver un peu de confort. Entretemps, Lori informe Rick qu'elle a la certitude d'être enceinte, ce qui engendre bon nombre de questions et d'angoisses à commencer par celle de la santé de la mère et du foetus pendant la grossesse.

En ouvrant ce deuxième tome, le lecteur fait une première découverte : Tony Moore (le dessinateur américain des épisodes précédents) s'en est allé et il a laissé sa place à Charlie Adlard, un artiste anglais ayant fait ses armes dans l'hebdomadaire 2000 AD. le premier constat est immédiat : le ton goguenard du premier tome a entièrement disparu pour laisser la place à une narration visuelle beaucoup plus premier degré, dépourvue de toute trace humoristique, de tout second degré. Adlard dessine lui aussi dans une veine descriptive, avec un léger degré de simplification dans les contours. Les traits de contours sont assez fins, pas très réguliers, comme s'ils n'étaient pas tout à fait assurés, ce qui donne une impression un peu croquée sur le vif, et ce qui rend les dessins plus vivants. L'artiste donne du poids à ses cases avec des aplats de noir aux contours irréguliers, qui montrent la noirceur de la situation dans laquelle évoluent les personnages.

La disparition de la dérision sous-jacente apparaît le plus clairement dans les visages, car ils sont représentés de manière sérieuse. Les sourires ont disparu, ils ont été remplacés par des expressions fermées, de l'inquiétude, et de l'angoisse, avec une pointe de déprime. Ce changement d'orientation fait sens avec le fait que les personnages prennent conscience que la situation va perdurer et que la vie va devenir beaucoup plus dure sur le plan matériel. le lecteur observe également que le dessinateur aime bien les cases avec une tête de personnage en gros plan en train de dire quelque chose, et que les personnages ont souvent la bouche grande ouverte. En fonction de sa sensibilité, le lecteur peut apprécier ce virage vers une narration plus sérieuse, plus empreinte de gravité. Il peut aussi regretter la perte de qualité dans la mise en scène, ces gros plans sur les émotions manquant régulièrement de nuances sur l'état d'esprit du personnage, et il ne s'agit pas que d'un retour vers l'essentiel des choses.

La représentation des zombies a elle aussi effectué un virage vers un ton plus horrifique, encore qu'Adlard ne se vautre pas dans les détails gore. La peau décomposée est juste représentée par quelques tâches. Les zombies ont perdu leur essaim de moucherons omniprésents dans le tome précédent. La représentation des zombies devient plus conceptuelle que descriptive. À l'opposé, Charlie Adlard effectue un travail significatif sur les tenues vestimentaires, ordinaires et pratiques. Il joue avec la profondeur de champ, tantôt montrant toute l'étendue de la résidence Wiltshire Estates, ou du ranch par la suite. Au contraire, il peut se concentrer sur un plan rétréci pour montrer le peu de marge de manoeuvre dans certaines situations. Il n'hésite pas à dramatiser certaines scènes avec un angle de vue accentué (Rick Grimes prenant un individu à la gorge en gros plan comme si le visage du lecteur était à 30 centimètres) ou en interposant un objet au premier plan (la croix d'une tombe).

Il faut reconnaître que le travail du dessinateur est rendu plus compliqué par un tome plus bavard, le scénariste ayant beaucoup de choses à faire raconter aux personnages. Il souhaite en donner pour son argent au lecteur (ce tome prend une fois et demi plus de temps à lire qu'un comics ordinaire de superhéros) et en caser le plus possible pour développer son histoire et retenir l'attention du lecteur, afin d'assurer la survie de sa série. Effectivement la narration prend un ton plus sombre, les personnages se rendant compte au fur et à mesure de tout ce qu'ils ont perdu, que le retour à la normal n'est pas pour demain, et que subvenir aux besoins élémentaires est redevenu une tâche à plein temps. Il faut trouver de la nourriture, trouver un abri, assurer la sécurité en s'assurant de l'absence de zombies, réfléchir à la manière d'assurer la santé de chacun et de soigner les blessés.

Malgré tout, le lecteur constate que le réalisme reste relatif. Au cours de ce tome, l'un des protagonistes fait justement observer qu'il n'est pas possible de savoir si la condition des individus transformés en zombies ne serait pas réversible. Les autres estiment que la probabilité est nulle, mais qu'effectivement ils ne s'étaient pas posé la question. Ils ont immédiatement assumé les conventions relatives aux zombies. le lecteur un peu tatillon peut trouver que les survivants devraient se protéger les muqueuses à l'approche de zombies, en cas de mode de contamination similaire à celui d'un virus. Cela semble une précaution élémentaire. Kirkman explique bien que ces zombies ne sont pas très rapides, et les dessins le montrent de manière claire. Tout de même, le lecteur se demande pourquoi les survivants achèvent les zombies au pic et la hache, plutôt que de se servir d'outils avec un manche plus long (par exemple une pioche, ou une pelle comme dans le premier tome) pour éviter de recevoir des projections sur eux. Enfin, comme il est de coutume avec les zombies, ceux-ci continuent d'avancer malgré des muscles atrophiés, l'absence de vascularisation, l'absence de nourriture pour fournir des nutriments à leur corps. Ce qui est montré évoque plus des créatures surnaturelles mues par une force de nature magique, que des cadavres en état de fonctionnement.

Encore plus que dans le premier tome, Robert Kirkman donne l'impression d'avoir adopté un mode de narration tellement simple qu'il en devient simpliste. L'histoire est rigoureusement linéaire. le caractère des personnages reste superficiel, souvent dicté par une motivation basique et unilatérale. Certes, les protagonistes en sont réduits à se préoccuper d'assouvir leurs besoins basiques : se nourrir, s'abriter, se protéger. Mais la situation de Lori Grimes nécessite de pouvoir se projeter dans l'avenir à plusieurs semaines à l'avance. Pour que sa grossesse parvienne à son terme dans des conditions satisfaisantes, il est nécessaire qu'elle s'inquiète (avec l'aide de son mari) de son état de santé et de celui du foetus. Or il semble que l'incertitude du lendemain empêche d'envisager plus loin que les 12 prochaines heures au mieux. En outre, le scénariste semble être très attaché aux moments choc, comme s'il s'agissait de maintenir l'attention du lecteur à tout prix par des révélations brutales, comme dans une comédie de situation bon marché.

Ces révélations donnent l'impression d'arriver à un rythme régulier, comme une mécanique bien réglée. Cette fréquence est bien sûr dictée par le mode de parution en épisode mensuel. Kirkman prend la précaution d'asséner un suspense insoutenable en fin de chaque épisode pour s'assurer du retour du lecteur le mois suivant. En cela, il ne fait que respecter les contraintes du feuilleton sérialisé. Mais il éprouve également le besoin de théâtraliser ces moments de la manière la plus dramatique qui soit. Lorsque Lori informe son mari qu'elle est enceinte, elle lui tourne le dos, le visage et une partie de sa silhouette mangée par l'ombre qui figure le poids de cette terrible révélation. En choisissant ces mises en scène appuyées jusqu'à la caricature, Kirkman et Adlard donnent l'impression que ces adultes sont redevenus le jouet des leurs émotions, comme si l'effondrement la civilisation les avait ravalés à l'état d'adolescent en proie aux dérèglements hormonaux irrépressibles. le lecteur peut choisir entre penser que les auteurs font le choix d'exagérer parce qu'ils s'adressent à un public assez jeune, ou qu'ils en rajoutent au-delà du nécessaire plombant ainsi leur narration. Mais…

D'un autre côté, le lecteur remarque également des regards appuyés qui laissent présager des catastrophes à venir, comme par exemple le petit Carl avec un regard noir et la main hésitant à prendre son revolver à sa ceinture. Il remarque également que sous une apparence simpliste le récit touche à des questions politiques très délicates. Après la mort d'un personnage à la forte aura dans le tome précédent, les autres se rangent assez facilement à l'avis de Rick Grimes, avec une régularité élevée, sans pour autant devenir des moutons. Cela peut sembler une évidence, mais Kirkman met ainsi en scène que ce petit groupe a choisi un chef de manière tacite. Pour pouvoir progresser et survivre, cette petite communauté a besoin d'un individu qui exerce une forme de commandement, pour l'instant assez consensuel, sans qu'il soit besoin d'organiser les prises de décision de manière formelle. Il y a là un mode de fonctionnement qui ressemble à une évidence, mais les réactions ponctuelles de quelques-uns montrent que cette autorité déléguée n'est acceptée que tant qu'elle apparaît utile sur le moment. Plusieurs personnages n'entendent pas se contenter de cette vie en communauté dictée par les besoins du groupe, et veulent pouvoir disposer d'une latitude d'action pour pouvoir satisfaire des besoins personnels.

De la même manière, les pérégrinations de ce tome posent à 2 reprises la question du périmètre du groupe. Faut-il accueillir et intégrer tous les individus moins bien lotis que le groupe ? Lori Grimes fait remarquer à son époux qu'il fait peut-être preuve de trop de confiance vis-à-vis d'inconnus. de même, le responsable du ranch fait observer qu'il ne peut pas accueillir tout le groupe pour une durée indéterminée car il ne dispose pas d'assez de ressources (en particulier alimentaires) pour subvenir aux besoins de tous, et qu'il préfère privilégier les membres de sa famille. Dans la forme, Robert Kirkman met en scène ces questions avec ses gros sabots, avec une dramaturgie dans l'excès. Mais dans le fond, il questionne la nature même d'une société si petite soit-elle, son fonctionnement, sa raison d'être, la légitimité de son chef (ou de son meneur), les conséquences de ses choix. La première fois, le lecteur se dit que le scénariste n'a pas fait exprès et qu'il a eu de la chance. La deuxième fois, il se dit que ce récit vaut le coup d'être lu malgré sa narration criarde. La troisième fois, il commence à penser que cette narration primaire ne reflète pas forcément l'intelligence de l'auteur.

Ces épisodes ne remettent juste en cause la notion d'altruisme, ils obligent à regarder en face la raison de l'existence de toute forme de société, à se poser des questions plus fondamentales que les réactions épidermiques des personnages. de manière sous-jacente, la question des armes à feu se repose également. La sécurité reste une préoccupation majeure, mais elle doit s'apprécier au regard du risque encouru en armant tout le monde, avec les accidents dramatiques qui peuvent survenir. À ce stade du récit, il reste nécessaire d'armer le plus grand nombre, mais les conséquences des erreurs sont bien réelles. À chaque apparition de zombies, le lecteur se demande quel genre de métaphore ils représentent. Robert Kirkman n'est pas George Romero, et il semble ne servir des zombies qu'au premier degré : des individus morts errant au gré du hasard, et attirés par les vivants. Il représente le risque de mort arbitraire (être au mauvais endroit au mauvais moment) pouvant s'abattre sur n'importe qui (sauf peut-être sur Rick Grimes au vu de la déclaration d'intention de l'auteur, contenue dans le premier tome). Ils représentent donc la mort inéluctable qui attend chacun d'entre nous à plus ou moins court terme.

À l'issue de ce deuxième tome, le lecteur reste partagé entre 2 ressentis. D'un côté, ce n'est qu'un récit de survie, pas si réaliste qu'il veut en donner l'impression, avec des personnages qui restent assez superficiels (difficile de souvenir du nom de tous les membres de la communauté de Rick Grimes), avec une intrigue tellement linaire qu'elle réserve finalement peu de surprises, et une mise en scène manquant de nuance. D'un autre côté, Charlie Adlard n'embellit ni la situation ni les personnages et place le lecteur dans un monde assez réel et consistant. Robert Kirkman attaque de front le concept même de société et ses principes de fonctionnement qui n'ont rien d'évident ou d'immuable, sans jamais donner de cours ou de leçon. 4 étoiles du fait de cet arrière-goût irritant pour un récit dont l'ambition en mériterait peut-être 5.
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Je trouve ce tome meilleur que le précédent, car mine de rien, c'est dans ce tome que je commence à éprouver un semblant d'attachement pour certains personnages. le début de l'ouvrage permet de donner un nouveau souffle à cette histoire, avec tout d'abord un groupe qui rejoint le groupe de Rick. Malheureusement, dans ce groupe, seule la personnalité de Tyreese semble émerger. Ainsi, pour l'instant, plutôt que d'avoir un groupe de personnalités qui doivent se battre pour survivre en temps de crise, j'ai plutôt l'impression de suivre Rick, Tyresse, et tout un groupe de personnages qui gravitent autour. Les personnages secondaires ont ainsi, selon moi, du mal à s'imposer. On retrouve dans la première partie de cet ouvrage l'ambiance qui m'avait particulièrement plu dans le tome précédent : inquiétante, oppressante et tendue. Je trouve que l'auteur a réussi cette ambiance qui mêle ce sentiment de confort et de protection qu'offre le lotissement, avec cette inquiétude latente qui sied tellement bien à tout environnement inconnu.

La deuxième partie de ce tome est également assez intéressante. Notre groupe de rescapés en découvre un autre, celui d'Hershel et des siens (encore une fois, on s'intéresse au "chef" et les autres font un peu de la figuration).. Encore une fois, on découvre ici une véritable ambiance, très travaillée, très bien gérée. En revanche là où je suis déçu, c'est au niveau des relations humaines : je les trouve encore une fois factices, un peu surjouées, et peu crédibles. C'est dommage, car comme le rappelle l'auteur en fin d'ouvrage, c'est justement ce qu'il a essayé de développer. Je trouve ces relations encore trop superficielles pour qu'elles apparaissent à mes yeux comme un point saillant de cette série.

Le dessin est très clair, pas encore totalement stabilisé en ce qui concerne le visage de Rick, ou la physionomie de l'un ou l'autre personnages secondaire . L'ensemble est toutefois aéré et présente un véritable confort de lecture. Dans un environnement moins chargé que les faubourgs d'Atlanta, j'ai également "apprécié" les détails des zombies.

La dernière page de l'album est plein de promesses pour la suite des événements.
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Après un premier tome haletant dans lequel on découvrait aux côtés de Rick et de son groupe un monde totalement transformé car désormais infesté de morts-vivants particulièrement agressifs, on aurait pu craindre une suite un peu moins enthousiasmante, une fois le choc de la surprise passé. Et pourtant il n'en est rien. Avec « Cette vie dernière nous » Robert Kirkman poursuit sur sa lancée et réussira l'exploit de garder la même dynamique tout au long de la série (qui comprend déjà plus de quinze tomes...). Après une tragique première confrontation avec un groupe de zombies ayant fait quelques victimes, Rick et les autres survivants se décident à quitter les environs d'Atlanta afin de tenter leur chance ailleurs. Ils rencontrent en chemin un autre groupe, la famille Grenne, qui les accueille temporairement dans leur ferme, jusqu'alors miraculeusement plus ou moins préservée de l'épidémie. Herchel, le patriarche, n'a cependant pas l'air ravi à l'idée d'accueillir tous ces étrangers sous son toit et entend bien les voir reprendre la route dès que possible.

Encore une fois ce deuxième tome met essentiellement l'accent sur les relations entre les personnages, bien que plus uniquement entre les membres d'un même groupe. Ici, ce sont les tensions pouvant animer deux groupes de survivants distincts qui sont pour la première fois abordées, thème amené à devenir très récurrent par la suite. L'action pour sa part est encore une fois au rendez-vous, d'autant plus que Kirkman parvient à maintenir suspens et angoisse tout au long de l'album. On ne sait jamais ce qu'on va bien pouvoir découvrir et, chaque fois, l'auteur parvient à surprendre. Cette appréhension tient également beaucoup à la crainte que le lecteur ne manque pas de ressentir chaque fois que la vie d'un des survivants se trouvent menacée (en pleine apocalypse zombie, autant dire que cela arrive assez souvent), Kirkman nous ayant déjà prouvé dans l'album précédent sa volonté de n'épargner personne, y compris ses principaux personnages. Ceux-ci demeurent toujours aussi attachants et on espère les suivre aussi longtemps que possible, qu'il s'agisse de ceux que l'on a découvert dans « Passé décomposé » ou des nouveaux arrivants tels que Tyresse.

Un second volume au moins aussi réussi que le précédent et dont le final laisse d'ores et déjà présager une suite aussi prenante que surprenante. Il ne vous reste plus qu'à vous jeter avidement sur la suite, à mon sens l'un des meilleures volumes jusqu'à présent.
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C'est vraiment une excellente bande dessinée. Comme le dit Kirkman, dans son espèce de "lettre" à la fin de ce tome 2, le sujet dans le fond, ce ne sont pas les zombies, mais les groupes humains et leurs interactions sociales. Et c'est exactement cela qui me plait, à moi qui n'aime pas du tout les bêtes séries ou livres de zombies où ils bouffent tout le monde et où rien d'autre ne se passe, ce qui m'ennuie profondément.
Ici, point d'ennui en ce qui me concerne. Les interactions humaines sont bien analysées, bien décrites. Les doutes et les désirs des uns et des autres empiètent largement sur leur besoin de survivre, et comme je l'ai dit sur le tome 1, ce n'est pas sans rappeler un certain petit bouquin de SF qui s'appelle "Génocides", lu récemment et que j'ai beaucoup aimé pour les mêmes raisons.
Bref, une fois plongé dans ces bandes dessinées, on a beaucoup de mal à en sortir, c'est addictif, et les rebondissements sont prenants !
C'est vraiment bon et agréablement surprenant pour des histoires "de zombies mais pas vraiment en fait" ! Arf !
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Shane hors-jeu, Rick et les autres membres du groupe peuvent désormais partir pour un endroit moins fréquenté. En chemin, de nouvelles rencontres, quelques frayeurs, des pleurs du sang et de la poudre.

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Épisode intéressant avec deux points de vue sur le "fléau" des zombies et sur les mesures à prendre. Toujours autant d'action, de tension et de questions. Épisode 3 avec nouveau terrain de "jeu" en perspective.

[relecture : octobre 2018]
Après avoir découvert Oblivion Song, j'ai eu envie de me replonger dans l'oeuvre de Kirkman en reprenant the Walking Dead. Et bien, je dois avouer que je n'avais aucun souvenir de cette lecture, pourtant pleine de tension et de revirements. Le tout semble d'ailleurs assez rapide (pour qui compare à la série TV) et les ellipses temporelles passent presque inaperçues...
Quels que puissent être les reproches à faire à ce tome (toujours ces dialogues avec mots en gras complètement hors de propos et contraires aux règles de prosodie françaises... ; certains personnages stéréotypés ou complètement extrémistes ; une multitude de péripéties peu crédibles ) on ne parvient pas à lâcher les bouquins ! (heureusement, sinon j'oublie vite^^)
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critiques presse (1)
SciFiUniverse
04 mai 2022
Un second tome très efficace offert par le duo Robert Kirkman – Charlie Adlard qui nous plonge en pleine apocalypse zombie avec plus de mouvements et des péripéties captivantes. Sans oublier une réelle profondeur pour le scénario et des dessins qui sont au diapason.
Lire la critique sur le site : SciFiUniverse
Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
- J'ai perdu trois enfants, hier, pauvre conne ! Trois ! Ce matin, j'ai trouvé l'un d'entre vous en train de baiser ma fille... Ensuite, votre mari est venu me demander la chambre de mes gosses ! Et là vous me faites chier parce que je ne veux pas que votre bande de pique-assiettes avale mes réserves et occupe ma maison ?! Vous allez vous arrêtez où? Putain c'est chez moi ici ! J'ai une famille dont je dois m'occuper. Je ne vous dois rien !
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Avec Walking Dead, j'ai voulu explorer comment des individus réagissent lorsqu'on les met face à des situations extrêmes et quel impact peuvent avoir les événements sur leur comportement.
Chers lecteurs, tout au long de la série Walking Dead, vous allez découvrir comment Rick va s'affirmer et évoluer au point que vous ne le reconnaitrez pas.
Attendez vous à quelque chose de long et d'épique parce que c'est justement l'idée de cette série.

Postface de Robert Kirkman
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_ Quoi? Je ne sais pas ce que c'est de perdre quelqu'un?! Je viens de perdre ma putain de soeur! Le deuil, je connais. Je sais exactement ce que tu traverses! Je me suis renfermée sur moi quand j'ai perdu Amy. Je n'ai pas parlé pendant des jours... Je ne pouvais pas penser... je suis presque devenue folle. Mais tu n'as pas ce luxe. Ben et Billy ont besoin de leur père maintenant! J'essayais juste de t'aider, connard.
_ Ma femme vient de mourir!
_ Et ma soeur est morte. Shane est mort. Jim est mort! Mes parents sont sûrement morts! Tous ceux que j'ai connus sont probablement morts! Mes amis, ma famille, mes voisins, mes collègues... tout le monde. Chacun, dans notre groupe, doit digérer ça... on est encerclés par la mort. Elle submerge nos vies. Et il n'y a rien qu'on puisse y changer! Soit on l'accepte, soit non. Mais là, tout de suite, tes gosses ont besoin que tu l'acceptes... et que tu tournes la page. Ils ont besoin de toi. Pense à eux.
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- Dale, tu nous vois redevenir comme avant ? (Rick)
- Après ça ? Plus vraiment... D'ailleurs... Ecoute, il ne s'agit pas de te dire que je t'avais prévenu, mais je le sentais venir. Shane avait changé depuis ton arrivée. Je crois qu'il était amoureux de ta femme.
- Je sais. Vu ce qu'il racontait avant de vouloir me tuer... ça ne pouvait être que ça.
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Quand on campait près d'Atlanta, on est allé en ville... la plupart des zombies étaient assis à rien foutre. ils ne faisaient rien si on les provoquait pas. On aurait dit que la plupart se contentait de glander en attendant qu'il se passe quelque chose. Et puis notre camp a été attaqué... Une meute de ces choses s'est jetée sur nous. Ils ont tué deux de nos amis. Alors, je pense qu'il y a une autre catégorie de zombies. Ils rôdent et se déplacent sans cesse. Alors, je les appelle les rôdeurs. (Rick)
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Vidéo de Robert Kirkman
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