Que c'est dur d'arriver à un vingt-quatrième tome d'une série et de trouver des défauts ou des qualités sans renier ce qui a pu être dit sur les volumes précédents ! Avec Walking Dead, il serait facile de critiquer la redondance de certaines intrigues ou l'alanguissement de nombreux dialogues, mais n'est-ce pas ce que sous-tend le sel de cette série qui a ramené les morts-vivants en pleine lumière ?
Sur leur habituelle lancée,
Robert Kirkman et
Charlie Adlard ont publié Opportunités avec l'intention de placer de nouveaux enjeux dans la situation neuve promue par le tome précédent : la communauté de Rick, Michonne et les autres sont passés à autre chose après les événements liés à la personnalité de Negan et du temps s'est écoulé. Après avoir remis en marche leur vie, organisé leur commerce et éloigné la menace des morts-vivants, ils ont pris conscience de la présence d'un nouveau groupe, les Chuchoteurs ; c'est cette nouvelle proximité qui va précipiter les événements dans ce présent volume.
Nous avions quitté nos compagnons de route sur une nouvelle contrariété mais dans un contexte plutôt serein, car l'organisation des différentes communautés entre elles fait qu'elles peuvent se soutenir en cas de coup dur. Clairement,
Robert Kirkman sentait venir le vent du boulet et se cherchait une nouvelle menace crédible. Autant dire que ce volume replace ladite menace au centre de l'intrigue : on découvre un peu plus leur fonctionnement tribal, la roublardise de leur cheftaine et en quoi ils vont bien être des antagonistes barges.
Rien de particulier à dire sur le dessin de
Charlie Adlard car nous connaissons désormais bien ses tics graphiques (mais il se fait désormais aidé par Stephano Gaudiano et
Cliff Rathburn), à l'image des tics scénaristiques de
Robert Kirkman ; toutefois, la toute fin permet à l'un comme à l'autre de jouer sur leurs points forts : du suspense et des gros plans chocs !
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