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EAN : 9791090724303
640 pages
Monsieur Toussaint Louverture (17/02/2017)
3.46/5   39 notes
Résumé :
De son enfance aux abords des fjords norvégiens, jusqu'au soir où sa femme est assassinée, la destinée de Jonas Wergeland est un kaléidoscope éblouissant de pensées, d'échecs et de moments de gloire.
Homme de télévision charismatique qui tient bon malgré les défis, l'adversité et les conquêtes, il ne vivra jamais à moitié. Mille et Une Nuits de notre temps, roman en spirales, fait d'échos et de myriades d'histoires, Le Séducteur nous plonge dans l'existence ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Sur le site des éditions Monsieur Toussaint Louverture, on peut lire au sujet du livre de Jan Kjaerstad le Séducteur « Mille et une Nuits de notre temps, roman tout en spirales, en échos et myriades d'histoires, comme autant de pièces d'un puzzle obsédant. le Séducteur nous plonge dans la vie excessive d'un héros improbable. »
Ce n'est pas faux et c'est précisément la raison pour laquelle il vous faudra plonger dans ce livre, rester plus ou moins longtemps, sous l'eau, en apnée, remonter régulièrement à la surface pour reprendre de l'air et replonger, nager, nager encore, découvrir soudain des pages absolument superbes, pleines d'humour, de poésie, de grâce puis nager, toujours plus loin, en veillant à ne pas se noyer car hélas, tel est le risque, il faut bien l'avouer ...
En effet, cette « grande ronde des récits » comme le dit le narrateur, cette impression constante d'éparpillement, d'explosion, ces mille et une histoires, ces mille et un détails, détours et digressions, finissent, disons-le, par perdre le lecteur.
Vraiment, ce livre qui a de grandes qualités littéraires aurait besoin « d'une bonne coupe », comme on dit quand on va chez le coiffeur, quelque chose de bien net au-dessus des oreilles, et ce, afin que l'essentiel émerge.
Parce que, tout est là mais il faut traverser parfois de très longues pages très bavardes, excessives dans leurs détails et me semble-t-il pas forcément essentielles, pour atteindre un beau moment. Et ils sont nombreux, ces beaux moments, mais comme perdus dans la masse.
Il faut savoir être patient, me direz-vous. Peut-être. Mais cette surcharge, cette impression de trop plein m'a un peu gâché la lecture…
Paraît-il qu'en tout, Jan Kjaerstad a écrit 1500 pages - le Séducteur est le volume 1 - et raconté plus de deux cents histoires… (Le tome 2 a pour titre le Conquérant et le tome 3 L'Explorateur et d'après Wikipédia, chacun des livres propose une version différente du personnage central suggérant par là même qu'il n'y a pas une vérité unique et qu'un même individu est constitué de nombreuses facettes parfois très contradictoires. C'est la métaphore de l'oignon dont il est question dans l'oeuvre…)
Le sujet ? La vie de Jonas Wergeland. Qui est-il ? Alors là, la réponse est déjà plus compliquée et c'est bien ça le problème. Qui est au fond Jonas Wergeland ? Un être multiple, complexe, insaisissable. Quel moment précis de sa vie a eu un impact sur ce qu'il est devenu ? A - t- il vécu un ou des épisodes fondateur(s) ? Existe-t-il un moment de la vie de cet homme qui résumerait son existence tout entière ? « Tous les hommes ont une histoire fondatrice, une histoire qui illustre mieux que tout qui ils sont. » Peut-être sommes nous ici à la recherche de cette histoire.
L'autre question que pose le roman est celle du hasard : et s'il n'avait pas fait ceci ou s'il n'était pas allé là, que se serait-il passé ? « L'Histoire aurait peut-être pris un tour bien différent. »
En fait, chacun de ces petits chapitres non chronologiques tente de cerner le personnage, de mieux saisir comment il s'est construit et auprès de qui. le lecteur découvre la famille de Jonas, sa femme Margrete, ses parents, son frère, sa soeur, son incroyable grand-mère qui se prenait parfois pour Winston Churchill, ses cousins, ses amis, ses relations, ses rencontres (et elles sont nombreuses).
Jonas est un globe-trotteur très actif, charismatique, il traverse le monde entier pour réaliser des documentaires destinés à une émission de télévision appelée Thinking Big sur les Norvégiens célèbres. Ses aventures sont pleines d'émotions, de dangers, de sensations, il est une espèce d'aventurier des temps modernes qui séduit les femmes talentueuses…
Il est question aussi de la Norvège qui n'est pas présentée sous son plus beau jour : en effet, les gens manqueraient singulièrement d'imagination, seraient plutôt pingres et « incapables de penser en grand ». Ce serait un pays à l'image de l'oncle : « attifé de blazers coûteux et de foulards tape-à-l'oeil », un pays qui a plus de chance que de mérite, une terre de virtuoses certes, mais pas de créateurs…
Et à cela, s'ajoute un mystérieux narrateur qui dit ne pas être norvégien et vouloir absolument rétablir la vérité sur Jonas Wergeland. Mais quelle vérité ? Les prochains tomes livreront peut-être la solution de l'énigme…
Je ressors de ce roman kaléidoscopique et labyrinthique un peu sonnée. Ses qualités littéraires sont indéniables, la traduction excellente mais le propos, loin d'être inintéressant, tend à se noyer dans un flot de paroles un peu éprouvant.
Du moins, l'ai-je ressenti ainsi…

Lien : http://lireaulit.blogspot.fr/
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Pas la peine de tourner autour du pot, je ne suis pas tombé sous le charme du séducteur. Pourtant, un tel bourreau des coeurs doté d'un « pénis miraculeux », un pénis qui peut « grossir ou mincir, rétrécir ou s'allonger selon les besoins, à la façon d'une longue vue », avait tout pour me plaire. Pourquoi ça a coincé alors ? Parce que je me suis ennuyé à parcourir les nombreux épisodes d'une vie foisonnante. le narrateur ne cesse d'ailleurs de se poser la même question, sans doute pour justifier la construction anarchique d'un récit pour le moins décousu : « Qu'est-ce qui relie entre eux les événements d'une vie ? ». J'ai eu l'impression que répondre à cette interrogation l'intéressait moins que de dérouler ces événements comme une constellation de satellites en orbite autour de l'épisode qui ouvre le roman et revient de manière récurrente, à savoir l'assassinat de la femme de Jonas Wergeland, le fameux séducteur.

Jonas rentre donc chez lui et trouve sa chère Margrete étendue sur une peau d'ours blanc, baignant dans son sang. A partir de là, le narrateur, aussi mystérieux qu'omniscient, tisse une toile complexe où la biographie de Jonas apparaît de façon tout sauf chronologique, oscillant entre le présent, l'enfance, l'adolescence et la période la plus glorieuse de cette star de la télé norvégienne, célèbre pour sa série documentaire « Thinking Big ». Les histoires s'enchaînent, certaines restant en suspens pour être reprises cent pages plus tard, on passe du coq à l'âne, d'anecdote en anecdote. On voyage, on s'aventure dans des contrées lointaines, on sourit parfois, on s'agace souvent et, en ce qui me concerne, on baille à s'en décrocher la mâchoire encore plus souvent.

Alors oui, c'est ambitieux. J'admire l'audace, la prise de risque, la maîtrise totale du canevas sous le bordel apparent, et je dois reconnaître que la construction m'a parfois rappelé Confiteor, ce qui n'est quand même pas rien comme référence. Mais punaise, il aurait fallu élaguer l'ensemble à grands coups de hache ! La créativité littéraire affichée ici a tout d'une sophistication un peu artificielle, conceptuelle même. Tout ce que je déteste en fait. Aller au bout des 600 pages a été un long chemin de croix. Pourquoi m'infliger une telle punition ? Par respect pour le travail de l'écrivain, parce que je voulais voir jusqu'où la barque allait être menée, savoir comment tout cela allait se conclure, et surtout savoir qui avait tué Margrete. Après coup, je me dis que je n'avais pas besoin d'être aussi curieux…

Finir un roman et se sentir soulagé, se dire qu'on va enfin pouvoir passer à autre chose, c'est toujours très mauvais signe. le séducteur m'a fait cet effet, malheureusement. Ce roman est le premier tome d'une trilogie, il ne faudra pas compter sur moi pour la suite.

Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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Comment vous montrer que vous entrez lecteur dans un livre hors du commun, car son héros n'est autre que Jonas Wergeland…Mais qui est-il ? le prologue vous dit ceci : « Car cet homme, on aurait aussi pu l'appeler Jonas Wergeland, le touareg de Norvège ; Jonas Wergeland, le défenseur des Comores ; ou, surtout, Jonas Wergeland, le sauveteur. » Vous voyez, vous embarquez pour un voyage exceptionnel et intrigant si je vous dis que cet aventurier en rentrant un soir d'un de ses voyages trouve dans le salon de sa belle maison un cadavre de femme ; le cadavre de SA femme.
A partir de là vous allez vivre une succession d'aventures en chapitres courts, souvenez-vous des Mille et une nuits… C'est le même principe, c'est intelligent, drôle, captivant.
Autre fait intrigant le narrateur, qui nous raconte les épopées de Jonas et forge sa légende, intervient dans le récit et nous précise que lui-même n'est pas Norvégien mais finalement il ne se présente pas, mais se permettra des digressions au fil de la narration… Mystère !
Une image forte au départ, celle de la carte du monde qu'il verra chez la tante d'une camarade truffée d'épingles de couleur qui indiquaient les divers endroits où était allée celle-ci. A croire que de cette vision, Jonas a voulu faire de sa vie de multiples cartes postales.
Cartes qu'il aurait dessinées lui-même pour y mettre de sa vie sur des paysages grandioses.
Car l'auteur nous dit que nous sommes la montagne d'expériences qui nous façonne.
Le voile ne sera pas levé dans ce premier tome et je parierai que les deux volumes à suivre seront aussi une réussite.
J'aime ce voyage en « Absurdie », en apparence mais pas tant que cela…
A vous de juger ou plutôt à vous de jouer.
En conclusion cette lecture est comme le champagne, on sait qu'il a fallu le temps de passer toutes les étapes de sa fabrication, mais lors de la dégustation on ne retient que le bienfait de ses bulles légères qui stimulent le cerveau et rendent euphorique à dose raisonnable et mélancolique au-delà.
De la légèreté au sérieux votre lecture swinguera, et en refermant ce livre vous serez heureux de savoir que deux autres volumes suivront, car comme pour le champagne il ne restera que l'effet tonique.
©Chantal Lafon-Litteratum Amor 15 février 2017
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Une chose est sûre : le lecteur peut et pourra toujours faire confiance à Monsieur Toussaint Louverture pour trouver des pépites, pour surprendre et pour offrir le meilleur dans un format magnifique !

Le Séducteur sort complètement de mes habitudes de lecture : je ne suis pas une adepte inconditionnée de littérature norvégienne mais j'ose ouvrir ce livre sans aucune appréhension car je sais que l'éditeur a choisi cette histoire pour une raison précise, ce livre va être hors du commun. Préparez-vous à un récit complètement atypique, à une aventure qui sort indubitablement de l'ordinaire, c'est un livre exigeant qui demande du temps, de la patience, de la concentration.

A la lecture de ce roman on comprend que pour le romancier, ce qui forme une vie, son apothéose, son intérêt, ce qui jalonne notre existence d'une certaine importance : c'est le quotidien, les anecdotes, les événements a priori sans importance. Cela donne un roman qui est un conglomérat d'intrigues, je dirai même que parfois j'avais l'impression de lire un recueil de nouvelles. C'est ainsi que l'auteur joue avec l'art de la description, dépeint de multiples histoires pour permettre d'appréhender dans toute sa complexité Jonas Wergeland.

Qui est ce personnage ? Indéniablement, un séducteur, le titre est très explicite. Un homme qui cherche à découvrir le corps de femmes qui sortent de l'ordinaire, en une seule fois, et rien qu'une seule fois pour chacune. Un aventurier aussi qui nous fera voyager dans des quêtes effrénées. Mais le mystère ne repose pas uniquement sur lui mais aussi sur le narrateur. Si ce premier tome est une totale réussite je me questionne : qui est ce conteur ? Qu'est-ce que la suite nous apportera de plus ? J'ai hâte de le savoir.

En définitive, une lecture riche, originale, pétillante ! La comparaison aux contes des Mille et une Nuits est une excellente idée qui met en exergue tout le potentiel de cette comédie dramatique : à découvrir en librairie !
Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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Il faut être prévenu, pour faire ce voyage littéraire, il faut du temps et une envie de se concentrer sur sa lecture. C'était exactement ce qu'il me fallait et je ne regrette pas ce très beau voyage en Norvège. Ce roman mélange les petites histoires, celles de Jonas, et notamment ses prouesses sexuelles, et la grande et je dois avouer que je ne connaissais rien à l'histoire de ce pays. Jan Kjærstad réussit à nous faire sourire des actes sexuels qui jalonneront la vie de Jonas, en en faisant des tonnes dans certaines phrases, tout en les rendant beaux. C'est du moins mon avis. Jonas a une particularité: il n'est attiré que par des femmes exceptionnelles avec qui il ne fera souvent l'amour qu'une seule fois, mais quelle fois! Si Jonas est extraordinaire, il aussi entouré de personnages hauts en couleur comme sa grand-mère qui se prend pour Winston Churchill et d'une tante qui se passionne pour les pénis. On ne s'étonnera pas de voir mentionner Charles Bukowski dans ce roman foisonnant.
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critiques presse (2)
Lexpress
22 mai 2017
Le Séducteur nous fait découvrir le maître de la littérature postmoderne norvégienne. Un théoricien doublé d'un conteur né.
Lire la critique sur le site : Lexpress
LaLibreBelgique
12 avril 2017
Une épopée tragicomique de l'écrivain norvégien Jan Kjærstad, qui décompose le puzzle de l'identité.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Un air d'opéra emplit l'air. Une musique grandiose. Le plus étrange, songea Jonas, était que cette musique - majestueuse et, sous bien des aspects, sauvage - allait parfaitement avec le paysage, elle lui correspondait.[..]
À ce moment précis, le glacier d'en face se détacha. Un morceau colossal, d'une taille à peine croyable, se rompit et glissa dans la mer en faisant jaillir des gerbes d'eau. Tout se passa avec une indicible lenteur, leur donnant le temps d'intégrer le choc, de le comprendre et le mémoriser, et une fois seulement ce spectacle assimilé, pour ainsi dire, le bruit leur parvint, tel un coup de tonnerre au volume croissant derrière la voix de Kirsten Flagstad et la musique de Wagner, un rugissement violent dont l'écho retentit entre les montagnes. Et Jonas eut la nette impression, ou la conviction, plutôt, que c'était la voix de Flagstad - et non le soleil ou le mouvement ascensionnel de la mer - qui avait provoqué la chute de l'énorme bloc de glace : la voix de la Soprano l'avait fait frémir et rompre de plaisir.
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-Chaque être est autant une somme d'histoires qu'un ensemble de molécules. Moi, par exemple, je suis en partie ce que j'ai lu au fil des ans. Mes lectures ne me quittent pas. Elles se déposent en moi comme...je ne sais pas...des sédiments.
-En définitive, tu penses que les histoires que tu as entendues sont aussi importantes que les gènes que tu as reçus. [..]
-Pourquoi pas ? dit-il
-Effectivement, pourquoi pas, renchérit Jonas. Donc, selon toi, le fait d'entendre une bonne histoire est susceptible de changer un être humain.
-Parfaitement. Peut-être est-ce ça la vie, au fond...Engranger des récits, se forger un arsenal de bons moments pour pouvoir ensuite les agencer de manière complexe, comme l'ADN.
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À la fin de cette longue nuit, au point du jour, Jonas eut le droit de regarder le tableau. Il fut surpris car celui-ci ne montrait que son visage, cependant il s'en dégageait un rayonnement solaire qui le frappa, comme si pour la première fois il prenait conscience de son propre charisme. Ce visage ressemblait à une carte telle qu'on la trouve dans un atlas, avec ses chemins, ses grands axes, ses ornières, et il faisait apparaître l'écheveau complexe d'histoires qui constituait sa vie, ainsi que ses nombreux autres visages, ses couleurs superposées, ses strates secrètes, latentes, scintillantes, qu'il ne comprenait pas, qu'il ne faisait que pressentir.
"Pourquoi fallait-il que je pose nu ?
-Parce que le visage n'est qu'une partie du corps", répliqua-t-elle.
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Le premier trait de génie de Jonas Wergeland, sans qu'il en eût conscience, fut de se choisir une fille comme meilleure amie. C'était Nefertiti qui lui avait appris que les femmes étaient avant tout des initiatrices, avant d'être des maîtresses. Mais par-dessus tout, que la femme était un être tout à fait différent de l'homme et, plus primordial encore, infiniment plus intéressant.
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Être soi-même, c'était justement accepter d'être multiple et que notre noyau soit constitué de cette somme d'identités.
La plus grande liberté, celle qui distingue l'être humain de toutes les autres espèces, c'est précisément de pouvoir à tout moment se réinventer en exploitant chaque possibilité qui nous est offerte.
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