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EAN : 9782811216252
640 pages
Milady (27/11/2015)
4.02/5   194 notes
Résumé :
Jeune femme sensée, Abigail Foster s’inquiète pour l’avenir de sa famille depuis qu’elle est ruinée jusqu’à ce qu’un étrange notaire leur propose d’emménager dans un grand manoir, Pembrooke Park, abandonné depuis dix-huit ans. Son père et elle s’y rendent et sont accueillis par le charmant vicaire, William Chapman, qui leur apprend que, selon des rumeurs, une pièce secrète renfermerait un trésor… Aux prises entre de vieux amis et de nouveaux ennemis, Abigail ignore ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (69) Voir plus Ajouter une critique
4,02

sur 194 notes
La famille Foster a fait un mauvais investissement et se voit contrainte de réduire son train de vie, et surtout de vendre leur résidence londonienne. A leur grande surprise, ils vont recevoir une proposition de location, faite via Me Arbeau, pour le compte de l'exécuteur testamentaire de Pembrooke Park, dont Mr Foster est un parent éloigné. Cette demeure est fermée depuis 20 ans et l'exécuteur testamentaire fixe quelques conditions, telles que la remise en état du manoir, sans le vider de ses meubles et de son agencement.

Les Foster vont accepter, voyant là l'occasion d'avoir une demeure correspondant à leur rang social, à prix raisonnable. Lorsque Abigail, fille aînée de la famille et Mr Foster arrive au manoir, ils sont froidement accueillis par Mac Chapman, ancien régisseur du domaine. A l'ouverture du manoir, ils vont le trouver dans l'état où les derniers occupants l'ont laissé, comme abandonné dans l'urgence. Les rumeurs vont bon train et notamment celle d'un trésor, qui ont attirés bon nombre de chasseurs.

Ce roman m'a happée, je l'ai lu pendant mes vacances, sur la plage et c'était un vrai régal. L'autrice sait nous distiller ses indices pour comprendre le mystère de Pembrooke Park, tout en nous induisant en erreur. A plusieurs reprises je pensais avoir percé l'un des mystères, mais les indices suivants me faisaient changer d'avis. J'ai été tenue en haleine jusqu'au bout. Nous sommes dans un roman historique, avec sa part de romance, mais surtout sa part de suspense que j'ai particulièrement appréciée. Cette chasse au trésor va nous amener à nous poser des questions sur chaque personne, est-il vraiment celui que l'autrice nous décrit, ou a t-il une part d'ombre? Bref, c'est un joli coup de coeur.
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Une famille déchue suite à un mauvais placement, obligée de vendre sa jolie maison londonienne, avec meubles, vaisselles, draps etc...Obligée de se séparer des domestiques, avant de trouver refuge dans un manoir situé à la campagne dans des conditions mystérieuses...
En effet, le domaine ne leur sera prêté que pour une période en échange de l'entretien . On peut se dire qu'il y a un piége .... Ce manoir appartient à de lointains cousins, il n'a pas été habité depuis plusieurs décennies, on murmure qu'il s'y serait déroulé un drame et qu'il cacherait un trésor... Quoi de plus pour enflammer l'imagination de la pourtant, pragmatique Abigaël, qui y séjournera seule dans un premier temps, son père étant retenu à Londres pour ses affaires ainsi que sa mère et sa soeur pour la Saison de cette dernière dont on espère vu sa beauté qu'elle fera un mariage avantageux.
La lectrice aura un peu l'impression qu'Abigaël est une nouvelle Cendrillon, qui se dévoue pour sa famille, laquelle la délaisse sans culpabilité apparente, Abigaël devant se "taper tout le boulot", à savoir tout gérer, installer, aider au ménage, se gardant la chambre la plus moche (mais avec la splendide maison de poupée !) .
Cet aspect-là manque un peu de nuances, et ces dames arrivent tard dans l'histoire. Sa soeur n'est pas la personne la plus généreuse qui soit et ses parents donnent l'impression d'être sans consistance et incapable de décider quoi que ce soit de sérieux . Abigaël est un peu présentée comme une héroine à la Fanny de Jane Austen dans Mansfield Park, tant elle est pragmatique, gentille, bonne et qu'elle s'oublie un peu au bénéfice des autres. Il faut dire aussi que la religion est très présente dans cette histoire par le biais d'un pasteur, et que du coup, il y a des sermons et prêches restranscris sur (bien), dix lignes, (souvent.).... Mais du coup, la lectrice est vraiment plongée dans ce qu'était la société au 19ième siècle .
Mis à part quelques libertés avec la solitude du personnage féminin, sensé être de bonne famille, et étant complétement livrée à elle-même ( avec l'aide des domestiques quand même !) , mais sans chaperon... Cette aspect-là m'a étonné, il me semble qu'au 19° siècle une jeune fille de bonne famille ne faisait pas un pas dehors sans une présence qui surveillait, rassurait, et était surtout garante de bonne moralité... Abigaël est assez libre, je trouve.

Mais dans l'ensemble, j'ai été heureusement surprise , il faut dire que je ne m'attendais pas à grand-chose.
Tout d'abord par la qualité des descriptions et leur abondance.
On est vraiment plongé en 1817, et l'autrice décrit très bien le manoir, les environs.
Mais la cerise sur le gateau, c'est l'aspect mystérieux de l'histoire. On a une silhouette effrayante avec une capuche qui rôde , de mystérieuses lettres qui ne sont que des extraits de journaux et qui petit à petit raconte le drame qu' a connu cette maison, un cousin qui s'invite et qui ne part plus , tout occupé à chercher le trésor , une maison de poupée qui par instant peut paraître effrayante, et puis la mystérieuse pièce cachée...
Bref, tout est mis en oeuvre pour nous faire tourner les 572 pages avec rapidité. J'ai bien aimé
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Un trésor bien caché !

L'histoire se déroule en 1818 en Angleterre.

Abigail est une jeune fille de 23 ans. Elle se sent responsable de l'investissement réalisé par son père dans la banque de l'oncle Vincent, qu'elle a conseillé, et qui a ruiné sa famille…

Alors que la famille doit vendre leur demeure "GrosVEnor Square" à Londres, Abigail renonce aux sorties mondaines au profit de sa soeur Louisa (19 ans) et part avec son père à Pembrooke Park : un château qu'un notaire leur propose comme résidence pendant un an ; le château appartenait à un oncle éloigné et a été abandonné pendant 18 ans. La dernière famille est partie précipitamment comme en témoigne la table encore dressée pour le thé…

Pendant qu'elle rencontre ses voisins (un jeune pasteur et sa famille) et les employés mis à son servie, entre sorties, diners et bals, Abigail reçoit des lettres anonymes la prévenant de menaces pesant sur elle auxquelles sont jointes des pages d'un journal intime…

Abigail mène l'enquête et va découvrir des secrets de famille et peut-être un trésor et une pièce secrète !

Avec un style et des évènements proches de ceux de Jane Austen, la campagne anglaise, sa rigueur et ses traditions, et proche du style gothique, ce roman est long, très long.
Ce livre mélange un peu tous les genres et je me suis sentie perdue dans ce déluges d'informations : un vieux manoir, un fantôme, un beau pasteur séduisant, des voisins charmants, des lettres, des extraits de journaux intimes, la descriptions des toilettes, des dîners, des incendies, en plus de la recherche du trésor…

Je n'ai ressenti aucune sympathie pour l'héroïne, qui m'a paru assez fade, ni pour les autres personnages, trop énigmatiques.

Malgré quelques intrigues, un secret bien caché, l'histoire se perd dans de trop nombreux personnages… (un conseil, notez-les pour une meilleure compréhension !)
De plus, je n'ai pas été séduite par le style de l'auteur... Centrée sur les descriptions plus que les émotions.
Les changements de points de vue ont nuit à ma lecture : dans un même chapitre ,soit c''est Abigail soit c' est autre personnage qui décrit les événements...
Une lecture fastidieuse au final, et le roman aurait gagné à être plus court.
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Le Secret de Pembrooke Park fait partie de ces livres qui perdent un peu de leur intérêt à la relecture : en effet, le gros de l'intrigue étant basé sur les mystères de la maison et les secrets d'une bonne partie des protagonistes, une fois que « l'on sait », plus de suspense ! … Et pourtant, suite à cette seconde lecture sans surprises, d'autant que mes souvenirs du livre étaient encore assez nets, j'ai rehaussé ma note.

Était-ce le rythme, il est vrai assez lent, qui m'avait ennuyé il y a de ça quatre ans ? Le doute est permis, mais je n'y crois pas trop : la plume de Julie Klassen est maîtrisée, et, à défaut de vrais rebondissements, son histoire est parsemée de nouveaux indices de façon suffisamment régulière pour que l'on aie le sentiment qu'Aibigail progresse en continu dans ses découvertes. En outre, le mystère entourant Pembrooke Park a beau se partager le devant de la scène avec la romance, celle-ci n'est clairement pas l'enjeu du récit. M'attendais-je tout simplement à autre chose à l'époque, peut-être plus de chasse au trésor et moins de blabla ? Difficile à dire. Toujours est-il que Le Secret de Pembrooke Park s'avère assez atypique dans son genre. Les amateurs de romance pure resteront sans doute sur leur faim, ceux de mystère la trouveront encore trop présente... mais, quand on aime les deux, quel régal que ce roman ! Dans une atmosphère de campagne anglaise envoûtante, ce manoir isolé et trop longtemps abandonné a vu bien des drames naître entre ses murs... dommage que ceux-ci ne puissent pas parler ! Le suspense est ainsi bel et bien présent, au fur et à mesure que les langues se délient, faisant ressurgir la vérité et ébranlant la tranquillité du présent. La narration, fluide, fait que l'on enchaîne facilement les chapitres et le livre se lit très rapidement. Il faut dire que sa mise en page, très aérée, le fait paraître bien plus gros qu'il ne l'est en réalité.

Alors, la faute aux (très) nombreuses allusions à la religion, qui, déjà, m'avaient lourdé ? Plus vraisemblablement. Les références sont absolument partout, les personnages prient à de nombreuses reprises, on a même droit à des bouts de sermons entiers, certes intégrés à l'intrigue mais qui auraient très bien pu être résumés en deux lignes... Par chance, depuis ma première lecture, j'ai un peu mieux découvert le paysage éditorial américain et les soupçons n'ont pas tardé à s'accumuler... Renseignements pris, sans surprise, nous sommes bien en présence d'une « inspirational romance ». Sans doute l'éditeur français a-t-il jugé préférable de retirer prudemment cette étiquette pour ne pas ruiner les chances du titre chez nous. Toujours est-il qu'il est donc difficile de reprocher cet aspect au récit, même s'il est parfois envahissant. Le fait qu'un des personnages soit pasteur permet au moins de justifier sa présence au sein de l'histoire...

Pour en venir aux personnages, il faut reconnaître que ceux-ci manquent un peu de charisme. Abigail, présentée comme étant une jeune femme au physique banal mais à l'esprit vif, se révèle tout de même assez cruche par moments et fait tourner pas moins de trois têtes à la fois (spoiler : dans la vraie vie, ça n'arrive jamais). L'attitude d'autres protagonistes crie pourtant « youhou regarde, on se comporte bizarrement et on a des choses à cacher », mais Abigail n'y voit que du feu, tout comme le voisinage depuis vingt ans. Mouais.
Les trois prétendants d'Abigail ne font pas particulièrement rêver : le comportement rentre-dedans particulièrement désagréable de deux d'entre eux incite tout naturellement à préférer le troisième, même s'il n'a rien de spécial.
En revanche, les relations compliquées des familles représentées sont assez plaisantes à suivre : entre la petite soeur certes sans mauvaise intention mais orgueilleuse, la famille entière déléguant ses responsabilités à l'aînée, un père surprotecteur, un autre violent, le clan aimant et soudé... toutes les déclinaisons y passent. C'est crédible, les nombreux protagonistes apportent un peu de couleur au récit, et leurs histoires s'entremêlent, tantôt pour tisser le fil rouge du roman, tantôt pour l'agrémenter. Tous ne sont pas énormément développés, mais ce n'est pas forcément plus mal, l'autrice s'étant focalisée sur l'essentiel... qui est déjà bien assez compliqué comme ça !
Au final, on s'attache tout compte fait assez facilement à tout ce petit monde.

Si le Secret de Pembrooke Park n'est donc pas sans défauts, il demeure tout de même une très bonne lecture, plaisante d'un bout à l'autre et sans temps morts !
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J'ai réellement pris beaucoup de plaisir à lire Pembrooke Park de Julie Klassen. Je l'ai trouvé original par rapport à d'autres romans de ce style. Il a la particularité de mener aussi bien des intrigues amoureuses que des événements mystérieux relatifs à des drames et secrets familiaux.

L'histoire est celle d'une jeune femme prénommée Abigail et de sa famille qui doivent quitter leur haut train de vie à Londres, le père ayant tout perdu dans un investissement. Abigail, la fille aînée, se sent en partie responsable car elle l'y avait encouragé, persuadée que ce placement serait fructueux.

C'est un membre éloigné de la famille, un mystérieux exécuteur testamentaire, qui leur propose de vivre à Pembrooke Park pour au moins une année souhaitant que le lieu soit habité pour lui redonner vie après vingt ans d'abandon, les frais relatifs au manoir étant financé par cette personne.
J'ai adoré le lieu. C'est un des plus beaux qui m'ait été donné de lire si ce n'est le plus beau. J'adorerais vivre dans un endroit pareil. Pembrooke Park m'a paru tel un personnage à part entière tant sa place est prépondérante dans l'histoire. Il y a le superbe manoir avec sa petite église attenante, la rivière passant à proximité et un immense parc aux abords duquel se trouve une magnifique clairière avec le charmant cottage de la famille de l'intendant. Un lieu idyllique ! Ce fut un véritable plaisir d'y voir évolué les personnages. Et puis, il y a tous ces mystères : des craquements, des lamentations spectrales, un fantôme sans visage qui rôderait et surtout l'ancienne rumeur d'un trésor caché dans le manoir et de sa pièce secrète.
Tous les personnages sont bien dessinés avec leur propre personnalité et on s'attache à toute cette petite communauté de gens plus riches ou plus modestes. Je trouve très intéressant que plusieurs personnages aient eu un rôle très important et une vraie personnalité à offrir dans des genres très différents. Les personnages secondaires sont très soignés et j'ai particulièrement aimé celui de l'adorable et réservée Eleanor, ainsi que la sympathique et touchante Hariet.
J'ai beaucoup aimé l'héroïne, Abigail, pragmatique, intelligente, joviale et curieuse. Sans pourtant véritablement le chercher, mais par une grande curiosité naturelle, elle mène, mine de rien, sa petite enquête tout en finesse et amabilité. Elle vient apporter une grande fraîcheur et de la vie à toute cette communauté.
Abigail est extrêmement serviable envers sa famille. Elle prend en main tout ce qui est organisation et logistique. Sa famille se repose totalement sur elle. Elle est d'un caractère effacé face à sa soeur qui est considérée comme une grande beauté a qui tout est dû, alors qu'Abigail, forte de son altruisme et son humilité, donne de façon naturelle. Cela lui confère un certain sérieux.
Ce qui aurait été parfait, c'est un peu plus d'humour et de fantaisie pour venir agrémenter le tout. le roman en aurait été sublimé et l'aurait rendu plus divertissant encore.
Ce fut pour moi une lecture très agréable dans un lieu magnifique au début du XIXè siècle. C'est le genre de roman que j'adorerais voir à l'écran en images...
Et pour ne rien gâcher, j'ai trouvé la couverture et la reliure avec les couleurs assorties très belles, ce qui en fait un très bel objet. C'est devenu un roman chouchou pour moi pour la jolie romance des héros, pour les intrigues concernant les autres personnages et toute cette ambiance mystérieuse.
C'est une délectation, un roman qui se sirote et permet avec ses 700 pages de passer un sacré bon moment lové dans son fauteuil.
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Citations et extraits (39) Voir plus Ajouter une citation
Avec l'aide de Polly, Abigail s'habilla pour le bal. Elle arracha ses bas de soie, enfila une chemise et des jupons. Après avoir fixé les longues baleines du corset sur sa chemise, la femme de chambre l'aida à enfiler la robe blanche, nouant les rubans et attachant les boutons de nacre du bustier. Puis, elle boucla ses cheveux au fer chaud, les attacha en un chignon haut, laissant quelques petites bouches légères encadrer son visage. Elle agrémenta sa coiffure de petites roses blanches assorties à sa robe de mousseline moirée.
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Le cottage des Chapman était niché à l'orée d'un bois qui bordait le parc de la propriété, sur la même rive que Pembrooke Park. Cela permettait à Mac de protéger l'endroit des visiteurs qui, s'ils ne connaissaient pas le chemin qui contournait la forêt, ne pouvaient faire autrement que traverser le pont pour se présenter au manoir. Abigail avait aperçu la maison de loin lors de sa promenade en compagnie de William Chapman mais, en cette fin d'après-midi, alors qu'elle s'approchait, elle la trouva plus charmante que jamais. Baignée par la lumière dorée du soleil qui filtrait à travers la voûte des tilleuls, elle évoquait un pastel aux tons or, verts, ivoire. Ses fenêtres encadrées de volets verts étaient enjolivées de jardinières débordant de tulipes et de jonquilles. Dans le jardin, clos d'un muret de pierres, foisonnaient en un joyeux mélange des herbes aromatiques et des fleurs printanières. La seule ombre à cet idyllique tableau champêtre était le chenil fermé d'une haute clôture sur un côté. Lorsqu'elle poussa la barrière le chien se mit à aboyer furieusement.
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« Hésitants, ils s’avancèrent, les traces de leurs pas s’imprimant dans la poussière qui couvrait le sol. La première pièce dans laquelle ils entrèrent se révéla être le petit salon. Il donnait sur la salle à manger où un lustre de cristal, drapé de toiles d’araignées, surplombait une longue table. Au centre de celle-ci, une composition florale – des fleurs, des branches de saule et ce qui semblait être un ananas – s’était desséchée jusqu’à devenir un amas brunâtre de brindilles et de cosses cassantes. Venait ensuite le grand salon. Abigaël survola les lieux du regard avec étonnement. La pièce paraissait avoir été quittée quelques instants à peine avant leur arrivée, sur une table ronde, les fonds des tasses d’un service à thé étaient incrustés de thé séché. Un livre ouvert attendait sur un accoudoir du canapé. Une tapisserie, presque achevée, était coincée sous un fauteuil, retourné. Qu’avait-il bien pu se passer ? Qu’est ce qui avait bien pu pousser les occupants de Pembrook Park à quitter les lieux de façon si soudaine ? »
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- Merci de ne pas me pousser à venir à l'église.
- L'idée ne m'effleurerait même pas.
S'il avait été un peu déçu de ne pas l'y voir, il n'avait nulle intention de chercher à l'influencer. Au lieu de cela, il lui jeta un coup d'oeil et lui dit avec une ironie enjouée:
- Vous viendrez quand vous serez prête. J'ai entendu dire que les sermons étaient très... instructifs.
Elle lui jeta un regard perplexe. Avait-il piqué son intérêt? Il l'espérait vivement.
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Soulevant le couvercle d'un carton, il en tira un chapeau orné de plumes molles et poussiéreuses, parsemé d'hortensias blancs, avec un petit oiseau empaillé qui avait perdu son bec. Abigail se dit qu'elle n'avait jamais de sa vie vu un chapeau plus laid. Elle jeta un coup d’œil gêné à Leah pour observer sa réaction.
Leah sourit.
- C'est... quelque chose.
- Ne sois pas polie, petite. Même moi, je peux voir qu'il est hideux. Il était affreux il y a vingt ans et le temps et la poussière ne l'ont pas arrangé. C'est pour cela que je l'ai choisi.
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