Cela m'ennuie de vous ennuyer, mais je me suis fortement ennuyé à la lecture de ce roman. Je crois que je renonce pour un certain temps à la littérature albanaise.
Comme Dragon d'ivoire,
La vie dans une boite d'allumettes nous montre l'avant-après de l'Albanie – avec un héros un peu plus jeune, qui a connu l'ouverture au monde à la fin de son adolescence. Ayant commis un meurtre pour lequel il n'éprouve aucun remords, puisqu'il ne s'agit pas à ses yeux d'un meurtre mais d'un ridicule accident dont la jeune tzigane est responsable, il n'est absolument pas sympathique à mes yeux. Avoir grandi « dans une boite d'allumettes » dans un pays coupé du monde ne justifie pas tout. Qu'il paraisse sombrer peu à peu dans la folie non plus, lui qui s'adresse à Veronika, la célèbre présentatrice qui l'a quitté ou apostrophe son lecteur/auditeur qui ne lui en demandait pas tant et n'a plus trop envie de l'écouter.
Comme Dragon d'ivoire, la narration alterne présent et passé. de même, nous passons d'un narrateur à un autre, d'un point de vue à un autre sans beaucoup de fluidité, avec parfois, l'impression de redite. La lecture fut hautement laborieuse, et pourtant, j'avais commencé ce livre avec beaucoup de bonne volonté (elle m'avait quitté au deux tiers du livre).
Un avis que je me dépêche d'écrire, avant de tout oublier sur ce livre.
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