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EAN : 9782266003100
316 pages
Pocket (01/01/1968)
3.69/5   18 notes
Résumé :
Dans la Maison des Visages perdus, le professeur Rusch et la doctoresse Lisa Mainetti, à force de courage et de patience, réalisent des miracles et permettent à des êtres humains mutilés de redevenir des hommes.
L'un d'eux, Erich Schwabe, a obtenu l'autorisation de retrouver sa femme Ursula.
Ce premier contact avec la vie normale bouleverse le blessé, mais le professeur Rusch et Lisa Mainetti parviennent à lui faire reprendre conscience de sa dignité d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Ce roman est la suite de la Maison des visages perdus. Nous avions quitté Erich Schwabe, dans son hôpital, à l'arrivée des américains, en mai 1945. Comme tout soldat allemand, il est considéré comme prisonnier. Pourtant, la compassion aidant, le major Braddock, au risque d'être mis aux arrêts, accepte qu'Ursula vienne voir son mari et les laisse ensemble pour la nuit. Il les emmène dans une maison vidée de ses occupants, histoire qu'ils aient un peu d'intimité. le livre s'arrêtait à cette soirée.

Dans ce deuxième tome, Braddock revient les chercher le lendemain. Ursula ne peut pas rester plus longtemps. Les supérieurs du major chargé de l'administration de l'hôpital, pourraient s'en apercevoir. La vie reprend son cours, entre arrestations et, pour les blessés, espoir de recevoir des nouvelles de la famille. Mi-septembre, Erich reçoit une lettre qui le bouleverse : Ursula attend un enfant. Mais la future maman est dans tous ses états. Car, pendant la guerre, un soir d'égarement, elle était tombée dans les bras d'un ex-aviateur qu'elle avait sauvé lors du bombardement de Cologne. le dénommé Karlheinz Petsch, devenu maçon, entend bien l'épouser et tente de la convaincre que la vie sera douloureuse avec un mutilé de guerre. Lorsqu'au mois de décembre, les prisonniers sont libérés, Erich s'empresse de rentrer chez lui. Il n'a qu'une idée en tête : retrouver Ursula et reprendre une vie "normale". Il est loin de s'imaginer que les retrouvailles ne vont pas être à la hauteur de ses attentes...

Ce texte évoque donc le retour à la vie civile de ces grands mutilés qui non seulement ont dû supporter leur état mais qui, en plus, ont dû endurer le regard de la famille, des voisins, bref, du monde extérieur. A lire absolument !
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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Une livre attrapé au hasard dans la maison paternelle... et la découverte d'un auteur à succès des années 60, oublié à mon avis, à juste titre, depuis. L'écriture manque de densité, les mots sont creux, la psychologie est celle d'un roman de gare... les scénarios sont pourtant bien trouvés -d'où sans doute les adaptations cinéma et téléfilm faciles- , et la connaissance de l'auteur du contexte de la 2ème guerre mondiale est indéniable, puisqu'il l'a vécue. Je mets donc une étoile pour ça.
Celui-ci évoque le retour à la vie civile d'un grand mutilé de guerre, qui apprend à supporter son état, et le regard du monde extérieur.
C'est une suite... ouf, heureusement le volume 1 m'aura échappé...
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Ce roman est la suite de "la clinique des visages perdus" le premier est super celui ci est dans la même veine. A lire
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bien
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
L'homme n'est rien d'autre qu'un animal cruel, Uschi ! Et si un jour l'Allemagne réussit à se relever tout à fait, alors ce sera la fin pour toi. Alors on considérera ton Erich comme un reste de cette guerre à laquelle on ne veut plus penser ; il sera pour tous le rappel du passé, de la défaite, des temps odieux !
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Lorsqu'il entendit dire qu'elle attendait un bébé, Karlheinz Petsch haussa de nouveau les épaules. Le premier mur était déjà reconstruit, et les voisins enviaient les Schwabe comme s'ils avaient gagné un million à la loterie.

- Je m'y attendais, fillette, dit Petsch. Mais cela ne change rien. Je prendrai aussi l'enfant avec moi.

- Maintenant, il n'y a plus rien qui puisse me séparer d'Erich, affirma Ursula.

- Attendons !

- C'est inutile ! Il serait préférable que tu t'installes dans un autre quartier de Cologne. La ville est assez grande !

- Tu ne connais pas les hommes, Uschi. En ce moment, tu n'es encore que la pauvre petite épouse dont le mari est en captivité, et gravement blessé en plus. Mais quand il reviendra, tout changera.

- Qu'est-ce qui doit changer ?

- Tout, enfant. Alors, adieu la pitié ! On ne dira plus : la pauvre femme est obligée de vivre avec cet infirme. Non, on clamera : la petite Schwabe est complètement folle ! Si jeune encore, elle pourrait se débrouiller autrement ! Si une mutilation pareille n'est pas un motif de divorce... C'est cela qu'on dira !

- Tous ceux qui me parleront ainsi, je les frapperai un pleine figure !

- On vous évitera, on vous mettra en quarantaine, on vous laissera tomber. L'homme n'est rien d'autre qu'un animal cruel, Uschi ! Et si un jour l'Allemagne réussit à se relever tout à fait, alors ce sera la fin pour toi. Alors on considérera ton Erich comme un reste de cette guerre à laquelle on ne veut plus penser ; il sera pour tous le rappel du passé, de la défaite, des temps odieux ! Et on vous donnera une chaumière n'importe où, dans un coin sombre, pour que le lustre de la vie nouvelle ne soit pas terni par une tache d'un passé oublié.

- Tu n'as que mépris pour l'humanité, tu n'es qu'un pessimiste ! lança Ursula, troublée malgré elle.

Karlheinz approuva : - Attendons, te dis-je. On n'aura jamais fini de sonder la méchanceté de l'homme. Et le pire, c'est l'homme repu ! Attends seulement !
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- Vous avez organisé une véritable délégation, Major, dit le Dr Mainetti en examinant attentivement les dix officiers d'un œil critique. J'ai l'impression qu'il s'agit d'une démarche très officielle
- Il y a deux raisons qui me font venir vous déranger aujourd'hui....tout d'abord une raison officieuse, qui ne regarde que mon petit domaine. Savez-vous que la garde du château , et tous mes soldats, qui dépendent d'ici, se sont découvert une nouvelle passion ? Jouer les enchanteurs !
- Quoi , interrogea lisa sidérée.
- Pratiquer la magie ! Zimba-la-bim ! Ils sont complètement cinglés, ces types-là. Au cours d'une répétition avec des œufs, il y a eu trente-neuf œufs cassés
- Vous me voyez complètement désemparée, Major.
- La voix de Lisa laissait percer l'ironie.
- Vos gens s'entraînent à des tours de prestidigitation avec des œufs, pendant que, autour d'eux, les femmes et les enfants meurent de faim. On devrait faire de la magie dans un autre sens, je trouve.
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On n'aura jamais fini de sonder la méchanceté de l'homme. Et le pire, c'est l'homme repu !
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- Je ne veux plus rien savoir, entends-tu ? Ni de la politique, ni de la vie de tous ceux qui sont en dehors des murs du château. Je veux seulement vivre paisible, tout seul. Je veux m'asseoir au bord du lac et pêcher; je veux me promener dans le parc et je veux faire de la peinture. Parfaitement, je veux faire de la peinture. J'ai commencé une fois, et c'était très bon. Je veux peindre des arbres, des fleurs, des papillons, des nuages et le soleil couchant. je veux peindre tout.....sauf des êtres humains.
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