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EAN : 9782228906203
120 pages
Payot et Rivages (05/01/2011)
3.5/5   7 notes
Résumé :


En trois essais décisifs, Rem Koolhaas nous invite à tourner la tête vers ce que nos villes sont devenues. Qu'est-ce qu'un paysage urbain ? Que peuvent aujourd'hui l'architecte et l'urbaniste ? Ces questions, Koolhaas ne les adresse pas aux spécialistes mais aux hommes qui vivent, marchent et respirent dans ce que l'on appelle encore les villes. Koolhaas, qui fut aussi journaliste et scénariste pour le cinéma, est un écrivain.

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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Le rang de Rem Koohaas parmi les "starchitectes" mondiaux ne fait pas débat. Son travail est réellement novateur et la métropole lilloise est marquée pour les dix générations à venir par son approche conceptuelle et très personnelle de l'espace urbain. Mais la valeur ajoutée de ce recueil qui regroupe trois courts essais (Bigness, La Ville Générique et Junkspace) par rapport à son oeuvre architecturale est mince.
Le ton est volontairement provocateur et le fond dénote une puissante volonté d'en finir avec ce que l'on connait déjà. Mais la question est : doit-on prendre l'auteur au sérieux quand il révèle que les duties free sont l'essence même de l'espace moderne, déterritorialisés, lisses et vidés de toute substance propre. On peut être grand père et penser comme un adolescent. Rem Koolhaas a conservé toute son énergie jubilatoire mais ceci n'en fait pas un grand théoricien de l'architecture et de l'urbanisme pour autant.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
p. 38 […] dans un paysage de désarroi, de désassemblage, de dissociation, de reniement, l’attraction de la Bigness réside dans son pouvoir de **reconstruire le Tout**, de ressusciter le **Réel**, de réinventer le collectif, de revendiquer la possibilité maximale.
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p. 38 C’est seulement grâce à la Bigness que l’architecture peut se dissocier des mouvements artistiques/idéologiques épuisés que sont le modernisme et le formalisme, pour reconquérir sa fonction de véhicule de la **modernisation**
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p. 38 Un des paradoxes de la Bigness est que, en dépit des calculs qu’elle opère dans sa planification - ou plutôt précisément du fait de ses rigidités - c’est la seule architecture qui construise l’**imprévisible**.
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p. 41 La Bigness n’a plus besoin de la ville : elle entre en compétition avec la ville ; elle tient lieu de ville ; elle préempte la ville ; ou mieux encore, elle *est* la ville.
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p. 42 La *Bigness* laisse le champ libre à la post-architecture.
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