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Critique de grm-uzik


1955. Ellen est une jeune femme de vingt ans qui vit dans une famille de bigots fanatiques.
Sa mère l'a terrorisée toute son enfance avec ses histoires d'enfer et de punitions. Elle fait la connaissance d'un beau forain, Conrad, avec lequel elle s'enfuit, abandonnant cette famille de dingues. le joli rêve et l'histoire romantique naissante sera de courte durée car Conrad se révélera brutal et violent à son encontre. Elle donnera naissance à un bébé difforme, aux mains griffus, aux yeux protubérants verts et étranges et à l'évolution rapide. Elle s'enfoncera dans l'alcoolisme pour oublier cette vie qui n'en finit pas d'être ratée.
Un soir d'orage, dans la caravane qu'elle partage avec Conrad et en l'absence de celui-ci, plus éprise de boisson que d'habitude, elle décide de tuer son bébé qu'elle nomme la chose.
La lutte sera violente et sanglante mais elle finira par avoir le dessus sur cet être malfaisant et démoniaque.
Conrad rentrera dans une fureur indescriptible et lui collera la raclée du siècle et, contre toute attente, la laissera partir en lui vociférant cette terrible prophétie :
Où qu'elle soit, quoiqu'elle fasse, elle retrouvera un compagnon et donnera naissance à un autre enfant.
Conrad lui promet qu'il la retrouvera à ce moment-là et lui fera payer très cher le meurtre dont elle vient de se rendre coupable.
1980. Amy est une jeune fille gentille avec la tête sur les épaules. Et pourtant elle s'est éprise d'un sombre crétin balourd et bas du front qui, en plus, l'a mise enceinte. Plus que la peur d'accoucher et des conséquences sur sa vie, Amy craint la réaction de sa mère Ellen, bigote et servante de Dieu. Peu de temps après, les forains arrivent en ville....

Les trente premières pages sont hallucinantes de frayeur.
Dean Koontz joue avec nos nerfs dans des descriptions d'un réalisme violent.
On ne peut raisonnablement compatir à la mort de cette chose qui n'a rien à voir avec un enfant.
La suite se passe dans une atmosphère noire et intrigante dans laquelle le jour ne semble ne jamais se lever.
Les personnages ne sont pas très caricaturaux et on appréciera par exemple les contours difficiles à cerner de Conrad que l'on ne peut, parfois, s'empêcher de plaindre.
Découpées en trois parties, les 286 pages de cet ouvrage passent à la vitesse de l'éclair.
"La nuit du forain" fait partie de ces livres qu'il est difficile de poser.
Mais ce n'est pas ce qui motive toujours la continuation de la lecture.
Il est juste difficile, souvent, d'éteindre la lumière. Un classique thrillerifique des années 80.
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